Tu trouves que les derniers récit de Marini sont excellents ?
Il n’est plus que l’ombre de lui-même, même ses dessins se ressemblent tous, il n’y a plus rien chez lui, il a toujours du talent, mais il n’en fait rien. Elle est loin l’époque ou il singeait Ottomo et ou il avait un déocupage puissant et nerveux, même après ors de sa période Gipsy, ou plus classique avec le scorpion, là encore il y avait un scénariste, mais tout seul, c’est une purge.
Ahaha la violence, enfin cela dit, il se comporte un peu comme une star des comics ces derniers temps
C’est la vérité mon loulou, et je tiens à préciser que Marini sur le principe je suis fan, il est un des auteurs qui m’a fait rentré dans la FB il y a 30 ans (avec Herenguel et Jimenez) quand au fait qu’il se comporte comme un star, ça fait un petit moment. Dommage pour lui qu’il ai des fans hardcore, sinon il se serait remis en question.
A partir du moment où la lecture m’accroche, j’estime que le contrat est rempli.
Tout à fait et tu me vois ravi de voir que tu as été accroché.
Encore sur le Batman, je dirais pourquoi pas, mais sur son polar en quoi ?
Oh moi Marini, j’ai décroché après les vampires (Rapaces ?), en 2004, je crois bien… je pense comme KabFC niveau dessin et scénario.
Le premier album me laissait sur ma faim, la 2e partie a tout rattrapé.
J’aime l’atmosphère nocturne et urbaine, le travail sur les décors et les voitures, le rendu aquarelle… Même si les personnages sont stéréotypés - surtout les femmes - et que l’histoire est classique, je trouve que ça fonctionne.
Donc : bon dessin, récit accrocheur, narration efficace pour Batman et Noir B.
Je ne demande pas qu’on réinvente le monde, juste qu’on m’intéresse.
Je demande la même chose, mais entre dialogue désolant, scénario timbre poste et découapge pas fou je dirais une succession de poster, je dois dire que Noir Burlesque m’est tombé des mains, sans compter la mysoginie horrible qui sors du livre. Une de mes alternante à même passé son examen sur l’analyse du bouquin et comment il était daté.
Les gangsters ne sont donc pas des gentlemen. Surtout dans les récits noirs tendance hardboiled. Quant aux considérations morales… Le lecteur est une grande personne et il n’est pas obligé de partager le vision du narrateur sur les femmes.
Je n’ai pas lu Noir Burlesque, mais j’ai lu ce Batman.
Ce n’est pas la vision du narrateur.
C’est la vision de l’auteur.
Jim
On parlait de Noir Burlesque.
Et dans Noir Burlesque, le personnage principal est un truand, même si le récit n’est pas en focalisation interne.
Dans Batman, c’est l’histoire d’une serveuse qui s’est faite engrosser et qui tente d’extorquer du pognon à Bruce Wayne.
C’est quoi le problème ?
Il ne faut pas de personnages féminins négatifs ?
Au fait, j’aime bien l’Inspecteur Harry aussi.
Mais je ne vote pas Républicain.
D’ailleurs, je ne vote pas aux États-Unis.
Il faudrait AUSSI des personnages féminins positifs.
Voilà ce que j’en disais à l’époque :
Jim
Et faire des quotas ?
Je ne vois pas pourquoi il faudrait faire un scénario bien équilibré pour ne heurter aucune sensibilité. Et des personnages féminins positifs, y en a plein dans les autres comics. C’est comme si je demandais d’arrêter de montrer des hommes méchants.
D’autant que dans ce récit, même les personnages positifs sont purement opératoires. Bruce Wayne n’a aucune personnalité. On reste dans les stéréotypes.
Et puis, venant du biographe de Miller chez qui il n’existe que trois catégories de femmes, les putes, les ninjas et les putes-ninjas, ça me surprend un peu.
C’est pas une question de quotas.
Je reconnais bien là ta tête de bois.
C’est une question d’équilibre.
Trois personnages féminins : Catwoman n’est intéressé que par les biens matériels. Harley Quinn à peu près pareil, le tout teinté d’une grande veulerie. La serveuse, n’en parlons pas.
Carton plein : trois personnages féminins, trois personnages négatifs.
Ce qui semble te convenir.
Tant mieux pour toi.
Tu rajoutes un Batman mal écrit, trop bavard, trop inquiet, et un Joker pas drôle, et tu as un récit bateau où s’agitent des personnages à côté de la plaque.
Joli bilan.
Maladresse et misogynie.
Jim
Moi aussi je t’aime.
Oui, Catwoman n’est intéressée que par les biens matériels : c’est une voleuse.
Oui, Harley Queen est à peu près pareille. C’est une voyoute amoureuse d’un tueur psychopathe.
La serveuse, n’en parlons pas.
Et la petite fille ? Dans la suite, elle doit devenir une tueuse psychopathe nymphomane.
Et ninja.
Je ne m’attendais pas à un album révolutionnaire : lorsqu’un un éditeur américain prête une grosse franchise à un auteur français, le chemin est balisé. Je ne m’attendais pas à un nouveau Dark Knight.
Et, heureusement pour moi, pas à un nouveau DK2.
ça, c’est ton opinion.
Moi, j’y ai vu un récit certes classique mais plutôt rythmé avec quelques temps forts bien amenés et de chouettes dessins. Et avec ce qu’il faut de violence et une pointe de sadisme parce que ça, ça ne choque personne. C’est d’ailleurs pour ça qu’on lit des comics, non ? J’ai offert les deux albums à mon ami d’enfance qui m’adresse toujours la parole, signe qu’il n’est pas fâché.
Heu… Frank Miller ?
ça, c’est ton opinion. (bis)
.
Moi, je n’attends pas d’un récit qu’il respecte des quotas ou observe une charte de moralité.
Moi, je m’attendais à un album intéressant.
Mais mal rythmé : la poursuite d’ouverture est trop longue, les scènes qui parlent de relations humaines n’ont plus assez de place.
Non, j’attends d’un récit qu’il construise des personnages un tant soit peu intéressants, et pour ça, il ne faut pas qu’ils soient monolithiques.
Et là, ils sont immuablement mauvais.
Jim
Je les ai reçus pour mon anniv et je n’en veux pas non plus à mon bienfaiteur de m’avoir offert de la daube 
Hé bien, moi j’aime bien les dessins et l’histoire, et si ça ne vous plait pas tant pis.
Et , d’ailleurs, je trouve que Marini a admirablement cerné la féminité.
Voilà.
Et prout.
Prout ? C’est un pet ? Faut-il que je fasse une dissertation sur les pets (ou une apologie !) 