Un « accord de non-divulgation ».
En gros, une clause de confidentialité, quoi.
Jim
Oui…
Je suis assez sur la ligne de Jim et lord sur le coup.
Déjà ca m emmerde de pas trouver des groupes francais en rock francais car ils chantent en anglais… surtout quand on trouve Celine dion en francais (et non francophone).
Je suis pas du genre a être puriste des mots ou du français… mais quand même…
Un comic c est americain, anglais c est pas de la bd europeenne et pas du manga.
Usagi est un bon exemple… il a des codes comics… je suis pas un fan mais j ai lu 2-3 fois et j ai jamais pensé que je lisais un manga malgré le format de poche, le noiret blanc…
La narration n est pas du tout manga.
Déjà, l’éditeur américain ne considère pas ça comme du manga.
Merci.
Il y a 35 ans ? 
Ça, c’est du format TPB, plutôt.
De ce que je vois, c’est une impression. Je n’ai jamais aimé le terme de manfra (la où global manga, malgré l’anglicisme, me semble plus adapté : ça dit bien que ça ressemble à du manga, tout en étant d’origines diverses), mais je constate que ce terme est utilisé pour parler de Radiant dans d’autres langues (espagnol, anglais, italien, peut-être aussi allemand) tandis que, pour les Japonais, il est édité dans une collection « Euromanga ».
Pour revenir à ta question, les gens font bien la différence entre manga, manhua, manhwa, global manga et le dernier venu : webtoon (on commence même à voir des webcomics non coréens affublés du terme… Oui, je pense à Lore Olympus, de Rachel Smythe).
Oui, je m’en souviens bien… Et ce n’est pas le seul dans ce cas… Et quand le site s’est élargi aux BD et aux comics, il y a eu des doublons (il y en a probablement encore qui traînent), avec des titres comme Maliki, Pixies ou La Rose Écarlate (que j’ai déjà cité)…
Je le lui ai dit il n’y a pas très longtemps… Enfin, je n’ai pas utilisé le terme de manfra : je me suis contenté de signaler que ce n’était pas du manga.
Et malgré tout ça, il y a encore des gens pour dire qu’ils regardent un manga, alors qu’il s’agit d’un anime…
Ouais, je me suis déjà fait taper sur les doigts, alors que je n’avais rien signé, moi…
Tiens, ton correcteur orthographique refait des siennes… Pas grave, tout le monde aura corrigé en Télémaque qui est une très bonne série.
Oui, c’est pertinent.
Ce terme avait un sens aux États-Unis. Il n’en a jamais eu en France, où l’album existe pratiquement depuis les débuts de la BD.
Exact (bon, auparavant, il y avait plus de pages, tout de même… Mais ça restait du floppy).
C’était dans la mouvance des Tortues ninja, à sa sortie… Mais c’est en France que Paquet l’a mis en format poche dans sa collection « asiatique à prix asiatique » (après l’avoir d’abord sorti en grand format le temps de quatre tomes).
Bref, tout ça, c’est de la BD.
Tori.
Ce qui en soit est plus logique non ?
Ben le terme webcomic préexistait au terme webtoon (qui, en plus, est aussi un nom propre)…
Et puis j’aurais du mal à dire que Zaïtchick fait du webtoon, par exemple…
Tori.
Oui mais Lore Olympus, c’est du webcomics autrice vivant aux states et faisant de la BD sur le web.
Ouioui je vous ai passé tout le débat dessus, car oui tu as le floppy mais tu as aussi le TP et même le hardcover, c’est trop flou le format comic book, y’a trop de truc, mais pour eux, c’était ça…
(D’ailleurs pour les mangas, c’est n’est pas un relié une seule série le format de base… enfin bref)
Que les termes existent ok mais aujourd’hui un client se plaint de voir un webtoon ou un dreamland au milieu des mangas ? J’avais une discussion, à une de mes premières JE, avec un lecteur de Dreamland qui aimait la série mais ne pigeait pas du coup pour quoi il était à la Japan expo car ce n’était pas un manga. Et j’ai souvent vu ce débat. A la dernière JE, t’avais une majorité de « mangaka » français, et ça choquait personne (avec une queue de ouf pour Reno et Tony Valente).
Aujourd’hui c’est bien simple, tu as 3 parties en général. BD / Manga / Comics mais mis à part BD (car c’est large), t’as un peu n’importe quoi dans chaque étalage (j’ai déjà vu du freak’s squeele en Manga par exemple…), et plus ça avance, plus c’est n’importe quoi.
Tiens par exemple, je découvre la que la preview de Yojimbot (qui est une franco belge donc) est en exclusivité chez Comicsblog, un site de … comics. Alors c’est très bien pour eux, aucun souci avec ça, ma réflexion est surtout côté éditeur, ça signifie que pour eux, c’est un comic book ? C’est étrange, non ?
Enfin bref, pour moi, dans ces circonstances, je ne pense plus du tout définition mais format, ça me fait moins paniquer disons, mais même comme ça… C’est Bagdad.
Amen, c’est à mon sens, la meilleure solution, même si tu auras toujours la partie manga forcément.
Bah non justement, c’est surement là où je suis le plus en désaccord avec toi. Qui éduque qui ici ? ton bloggeur, journaliste, machin truc, il va être avant tout éduquer par son libraire et les éditeurs. Et si eux, se mettent pas à faire le truc comme il se doit, c’est peine perdue comme combat.
Pour moi ça tire plus vers une inspi manga que Comics.
Pour le coup c’est plus une question de format je dirais. Les manga serait en format FB ou proche comme un comic pas sur que je ferais une différence.
A moitié d’accord. Le journaliste sera pas éduquer par son libraire, mais par ce qu’il trouve ou ce que lui disent les éditeurs et s’il est nul par ce qu’il va trouver sur internet (là c’est le pire et c’est souvent le cas). Le bloggeur peut lui être éduqué par son libraire, même si je pense qu’il s’éduque via facebook ou autres.
Et ?
Reno fait partie des auteurs qui parlent de manga français, une interview pour illustrer tout ça :
Le manga par des auteurs français est passé plusieurs phases : une première vague à ses débuts, puis une période très creuse et un retour au-devant de la scène avec des City Hall , Radiant ou le tremplin Ki-oon. Quel regard portez-vous sur ces évolutions ?
Je les analyse logiquement. Il y a 12 ans, je faisais partie des premiers tests et c’étaient vraiment des tests : on ne savait pas ce que ça aller donner et les contrats étaient bizarres parce que les éditeurs qui nous publiaient ne faisaient pas de la créa en général mais achetaient des licences de mangas japonais donc ils ne savaient pas ce que c’était qu’avoir un auteur. C’est aussi ce qui m’a plu : il y avait tout à faire et comme toutes les choses étaient nouvelles car on était dans les années 2000 et on créait une nouvelle mouvance.
C’est assez rare aujourd’hui car tout a été dit et tout a été inventé mais, comme dans toutes les nouvelles mouvances, beaucoup de choses ont été mal faites. Je suis le seul à avoir survécu de cette période, je ne sais pas trop pourquoi. IL faudrait demander aux lecteurs ou aux gens qui analysent comment Dreamland marche… dans tous les cas, les pionniers n’étaient pas bons, moi-même je n’étais pas très professionnel, le niveau était assez faible donc il fallait conquérir le public et faire accepter que nous n’étions pas moins bons que les japonais mais comme nous n’étions pas très bons, le public a assimilé les mangakas français à de mauvais mangas. Dreamland a réussi parce que je me remets en question tout le temps et les lecteurs voient mon évolution de tome en tome, ils voient que je ne stagne pas et c’est ce qui fait qu’ils me sont fidèles.
Je pense que j’ai fidélisé mon lectorat parce qu’il voyait que j’essayais de me dépasser et, par la suite est arrivée la mouvance avec City Hall , Radiant et Ankama , Ankama qui est le seul éditeur, aujourd’hui, de création. Pika , Kana , Glénat ont tous leurs mangas français à présent mais 70%-80% de leur catalogue reste du japonais. La créa c’est un petit test, encore aujourd’hui. Ankama n’a pas de licence au Japon et se positionne comme le Delcourt ou le Dupuis du manga français, comme un éditeur de création et a embauché des personnes avec 10 ans d’expérience. Le tome 1 de City Hall est beau, le tome 1 de Radiant est calé parce que ça fait 11-12 ans qu’ils bossent dans cet univers. Tony, Guillaume, je les connais bien donc je connais leur cursus et ça fait 12 ans qu’ils sont dans le métier, ils ont fait 3-4 séries donc c’est comme si je devais créer une nouvelle série après 10 ans d’expérience, ce n’est pas le même niveau que Dreamland . Ils ont eu l’idée intelligente de prendre des personnes de la franco-belge et qui avaient envie, Tony et Guillaume sont fans de manga et ont toujours voulu s’exprimer en manga donc, avec cette vague, le lecteur s’est dit que les français savaient dessiner. Au début, les auteurs n’étaient pas forcément bien choisis et je m’inclue dedans. J’ai eu la chance de progresser et d’arriver, aujourd’hui, au niveau d’un Guillaume et d’un Tony sans rougir. Tu as beau avoir 10 tomes d’avance, vu le niveau qu’ils ont, et si tu ne te remets pas en question et que tu ne boostes pas ton niveau en dessin, ils vont te passer devant, même si le but n’est pas de faire la course. C’est dommage car même si tu as 10 ans d’avance, ils arrivent avec un tome 1 du niveau de ton tome 11. On se tire tous vers le haut et le manga français commence à arriver à maturité : il y a des œuvres avec un bon niveau. Le niveau moyen aujourd’hui aurait été le niveau très bon il y a 10 ans.
ITW complète ici :
https://www.journaldujapon.com/2017/12/21/reno-lemaire-interview-dun-phenomene-manga-francais/
Question ultracon (mais vraiment) : Est-ce que pour vous Matrix, Le Pacte des Loups, Big Trouble in Little China ou bien encore Kill Bill sont des films asiatiques ?
Non et je pense franchement que tu es hors sujet
Probable mais je suis grandement étonné que la question de l’inspiration et sa concrétisation dans le cycle de création détermine dès lors sa catégorisation commerciale.
Pour comparer, je te poserai plutôt cette question : Est ce que les films de Cow Boy italiens sont des westerns ?
Oui totalement.
Pourtant il ne l’appelle pas des « occidentale », pourquoi donc ?
Tu confonds le genre et la nationalité.
Ta question aurait été « pertinente » si tu avais demandé « est-ce que les films de cow-boy italiens sont des films américains ? »
Jim
Non non, j’ai très bien posé ma question, car justement je pense qu’aujourd’hui dans la conscience manga / comics, c’est plus devenu un format employé dans certains cas.