BETTY BOOP - INTÉGRALE (Max Fleischer)


*couverture à venir

Le site de l’éditeur : ventsdouest.com/bd/betty-boop-integrale-9782749308302.htm

Fichtre, Vents d’Ouest maintenant. Le patrimoine a le vent en poupe !

En même temps, Vents d’Ouest fait partie de Glénat… Peut-être que les collections de comics « patrimoine » seront chez Vents d’Ouest, et le reste chez Glénat comics.

Le vent (d’Ouest) en Boop, même… ~___^

Tori.

J’ai récemment acheté (pour ma maman, qui aime beaucoup) l’intégrale des pages dominicales de Betty Boop. Un chouette recueil à couverture matelassée (je ne sais pas si c’est l’adjectif idoine, mais il me semble décrire avec précision l’objet). La traduction est pas mal, mais un peu raide, pas assez libérée de l’original, me semble-t-il. Mais dans l’ensemble, une chouette mise en bouche.

J’en ai profité pour lire les pages éditoriales resituant la création du strip : c’est court mais instructif, permettant de mettre en valeur le travail du dessinateur Bud Counihan, le véritable auteur dissimulé sous le nom (de plume, en l’occurrence) de Max Fleisher.

La chose qui m’a frappé, en réalité, c’est la présence dans le sommaire de Koko le Clown, un vieux personnage Fleisher vedette des premiers strips dominicaux, judicieusement reproduits dans ce recueil.
Koko le Clown, dans la série précisément intitulée « Out of the Inkwell », a pour particularité de jaillir d’un encrier en début de planche dominicale, et d’y retourner après quelques mésaventures, maladresses et glissades.

C’est bien entendu, ici, l’une des sources d’influence majeures du personnage de Splash Brannigan, inventé par Alan Moore (et Hilary Barta) dans Tomorrow Stories (un titre d’autant plus ironique que son sommaire est pour l’essentiel composé de références rétro).

Cependant, c’est une chose de le savoir, et c’en est une autre de lire « en direct » la source elle-même. Koko le Clown, qui naît de l’encre et retourne à son statut de fiction en devenir à la fin de chaque planche, a bien entendu une dimension métalinguistique, puisqu’il n’existe que pour affirmer son statut de création, d’invention, perdu dans un cycle dont il ne sort pas.
La confrontation avec Splash Brannigan est d’autant plus forte.

Jim

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Toutes les excuses sont bonnes, hein …

Avoue que ça change de « j’ai acheté ça pour mes enfants ».

Jim

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Ne m’enlève pas ma future excuse pour le DC Superhero Girls …
(moi, je dis surtout : c’est pour ma femme !)

Ça change surtout de « j’ai acheté ma femme ».

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La couverture :

Traduit par Alex « Le Chaton » Nikolavitch.

pas tout. près de la moitié du bouquin contient le matos de l’ancienne édition, dont la trad a été conservée (on s’est bornés à remettre en cohérence certains noms qui faisaient gag en anglais, et donc qu’on a décidé de traduire pour que ça fasse gag en VF aussi) (genre Hunky Dory qui devient Raoul Mapool)

Joliment trouvé !

(D’où l’intérêt de traduire les noms de code des super-héros selon moi, et certains noms propres, comme ici lorsqu’il exprime plus qu’un patronyme).

Pour plus de précision (parce que je ne suis pas sûr de bien comprendre, au vu des explications contenues dans la présentation), la partie que tu as traduite, ce sont les strips quotidiens ?
Dans l’édition que j’évoquais, il me semblait avoir compris que toutes les planches dominicales avaient été rassemblées. Si réserve d’avoir bien compris, cela voudrait dire que ce qui reste, c’est sous la forme de bande.
Ai-je bien compris ?

Jim

les strips quotidiens, plus un paquet de planches dominicales pas reprises dans la précédente édition, et quelques pages sur Helen Kane pas non plus reprises dans la précédente. Y a grosso-modo 100 pages de plus dans celle-ci.

Les pages sur Helen Kane, j’avais cru comprendre effectivement qu’elles existaient mais n’étaient pas reprises. En revanche, il me semblait que toutes les planches dominicales étaient là, mais visiblement, j’ai compris de travers.
Merci pour ces précisions.

Jim

Bret Blevins :

049-Angel-Betty1

Bret Blevins :

05-Bad-betty1

Ah, excellent !

Jim

Laurent Zimny :

Jim

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