BIENVENUE AU WOKISTAN (Collectif)

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Bienvenue au Wokistan, c’est un ouvrage collectif qui réunit une trentaine de questions et leurs réponses d’intervenant·es différent·es pour mieux appréhender le monde qui nous entoure.

Adapté de La Dose, la lettre hebdo de Binge Audio, l’ouvrage réunit des textes de 30 auteur·ices différent·es avec qui nous avons collaboré ces dernières années chez Binge Audio.

Ces questions, ce sont celles que vous nous avez posées après avoir écouté nos podcasts : Programme B, Les Couilles sur la table, Le Coeur sur la Table, Camille, Kiffe ta race, Parler comme jamais… Car vous qui écoutez des podcasts, vous avez toustes un point commun : vous aimez avoir des réponses aux questions que vous vous posez sur ce monde en train de changer, vous aimez aussi avoir des réponses à des questions que vous ne vous étiez pas encore posées et surtout chaque réponse vous amène vers de nouvelles questions, de nouveaux horizons.

Vos questions, nous sommes allé·es les poser à des spécialistes qui y ont déjà réfléchi et qui ont quelque chose à nous apporter collectivement, et nous avons décidé de les réunir dans ce livre : une trentaine de questions aussi bien intimes que sociales et politiques, et leurs réponses documentées, synthétiques et accessibles.

Ce livre, c’est pour qui ?

Pour toustes celles et ceux qui restent à l’écoute du monde en train de changer, pour toustes celles et ceux qui se posent les mêmes questions que nous mais qui n’ont pas encore eu la réponse, pour toustes celles et ceux qui aimeraient propager ces réponses autour d’elles et eux mais qui ne savent pas encore comment le faire…

Ce livre, c’est pour tous les gens, qui, comme nous, veulent explorer les changements actuels de la société, veulent engager des réflexions individuelles ou collectives sur ces sujets, sur des injonctions, des normes établies. C’est pour les auditeur·ices de Binge Audio, mais pas forcément.

Bref, finalement, c’est un peu un guide de survie au monde d’aujourd’hui.

À quoi va ressembler le livre ?

Pour l’instant, le livre est encore à l’état de maquette, et donc rien n’est définitif à ce stade. Mais voilà ce que l’on peut déjà vous en dire :

  • 1 intervenant·e, 1 question, 1 réponse, 1 illustration
  • Des recommandations pour aller plus loin
  • 204 pages
  • 3 couleurs principales

Quels sont les différents thèmes abordés dans le livre ?

Nous avons tenté de balayer un maximum de thèmes, de la sexualité, à l’écologie, en passant par l’engagement. Voici ci-dessous la liste des questions qui composeront le livre, et auxquelles vous aurez désormais la réponse :

  • Faut-il arrêter de faire des enfants ?
  • Comment faire pour ne pas se trahir et rester soi même ?
  • Que faire du prénom assigné à notre naissance ?
  • Comment être moins en colère ?
  • Peut-on rire des races ?
  • Confronter son pote violeur ?
  • Pourquoi je ne retiens que les blâmes ?
  • Qu’est-ce que nos corps exposés disent de nous ?
  • Comment est née la figure du bad boy ?
  • Pourquoi les garçons taquinent les filles ?
  • Assiste-t-on à une montée de la misandrie?
  • La révolution sexuelle a-t-elle vraiment libéré les femmes ?
  • Comment grandir dans un monde de blanc·hes ?
  • Le cinéma peut-il influencer le réel ?
  • Une femme a-t-elle le droit de refuser de procréer ?
  • Doit-on lire Zemmour ?
  • Que sait-on vraiment des discriminations médicales ?
  • Peut-on critiquer l’école ?
  • Y a-t-il déjà eu des statues déboulonnées en France ?
  • Comment gérer la peur au travail ?
  • Ça coûte quoi de s’engager ?
  • La révolution est-elle possible ?
  • Changer la ville pour changer les comportements ?
  • Comment pallier le manque de culture scientifique ?
  • C’est quoi l’orgasme ?
  • Les notions d’engagement et de fidélité sont-elles ringardes ?
  • C’est quoi le consentement ?
  • Que faire face à l’urgence climatique ?
  • Peut-on être moins blanc·he ?
  • Peut–on faire de la cancel culture intelligente ?

Si le bouquin est écrit comme ça, je crois hélas que ça sera sans moi.

Jim

Il fallait trouver l’intrus ?
Je crois que je l’ai.

Tori.

Tu as lu tous les thèmes ? Au bout du 2ème, j’étais déjà lassé.

  • Peut–on faire de la cancel culture intelligente ?

Rien que ça, je crois que c’est pas pour moi.

Jim

Je me suis fait la même réflexion…
Et, d’ailleurs, ce n’est même pas cohérent : « toustes celles et ceux », alors qu’ils auraient pu écrire « toustes celleux ».

Tori.

Pour moi, « Cancel culture intelligente », c’est un peu comme « discrimination positive » : il y a contradiction dans les termes.

Tori.

Et qu’ils auraient aussi pu écrire « toutes celles et tous ceux ».

C’est bien, c’est important de créer des mots que personne ne comprend et dans lesquels seule une minorité d’agités se reconnaît. Ça arrête les chars et ça protège des bombes.

Jim

Je crois que je me suis posé une question (sans équi)woke, cet après-midi : est-ce que beaucoup de femmes de mon équipe sont susceptibles ou suis-je misogyne ?

Hahaha.

Je crois que tout le monde est susceptible. De base.

Et chacun est plus sensible ou réactif à la susceptibilité de tel ou tel autre.

Partant de là, est-ce qu’il faut tout museler afin d’éviter de froisser toutes susceptibilités, ou bien risquer de froisser, mais aussi, par là, de discuter et donc de rencontrer ?

Il faut que de l’autre côté le susceptible exprime la raison de sa susceptibilité, mais s’il y parvient, ça peut devenir fructueux.

Jim

Disons que j’ai réussi à équilibrer les genres dans mon équipe (pas de manière totalement volontaire, mais j’avais quand même le souhait de féminiser certaines zones géographiques … il s’avère que ce sont les CV qui l’ont fait pour moi).
Et je dois dire que je n’ai pas l’impression d’avoir des mecs susceptibles (à l’exception peut être d’un, sur un sujet), alors qu’aujourd’hui, dans la voiture, en rentrant, je me faisais la liste de celles que je trouvais un brin susceptibles. Et ça allait assez vite, et j’avais des exemples précis. Et je me suis demandé si c’était à cause de profils embauchés ou d’une volonté de vouloir être absolument performantes … j’en sais rien. En tout cas, de manière générale, elles se prennent plus la tête que les mecs. Et pourtant, j’arrête pas de leur dire de se détendre (en tout bien tout honneur, vous vous doutez bien)

Peut-être qu’avec le temps, la susceptibilité s’atténuera.
Il est possible, en effet, qu’elles veuillent absolument être performantes.

Tiens, je ne savais pas où mettre ça, je suis tombé sur cette histoire de Patsy Walker, il n’y a pas longtemps… Elle date de l’automne 1945, mais le thème est plutôt moderne (bon, la deuxième partie du récit désamorce le truc, mais la première partie lance des choses) :

Tori.

Rigolo.

Et puis, c’est Patsy qui est devenue une super-héroïne.
Pas Hedy.

Jim

Je note ça :
Nancy Brown : « $1.53 for movies, 45 cents for sodas… Equal rights are pretty expensive ! »
Patsy Walker : « The cost of freedom comes high but it’s worth it ! »

Tori.

Cela fait quand même un bout de temps.

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J’avoue que l’enchaînement de mes deux phrases n’est pas des plus heureux.

Je corrige.

Tori.

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« Peut-on être moins blanc.he ? »

Il n’y a que moi que ça choque ?
Entre ça et là réhabilitation du terme de « race ».
C’est un délire ces questions.
Quelle misère intellectuelle…

Euh … as-tu lu nos commentaires précédents ?