Elsa Zylberstein, Isabelle Nanty, Alban Lenoir, Dominique Pinon…
INFOS
Long métrage français
Genre : comédie/science-fiction
Année de production : 2021
SYNOPSIS
En 2050, les résidents d’une maison possèdent tous des robots d’intérieur. Mais une révolte d’androïdes éclate à l’extérieur. Les robots d’intérieur décident d’enfermer les humains pour les protéger…
« J’ai vécu pour ce projet, (toute proportion gardée) un peu la même histoire que Scorsese avec The Irishman . J’ai traîné ce script en France pendant 4 ans, me suis vu rejeté par tous, comme l’avait été en leur temps Delicatessen et Amélie Poulain . Et comme Amélie , Brigitte Maccioni de UGC en est tombée amoureuse et a voulu le produire. Mais elle n’a pas réussi car visiblement des robots dans une comédie française, ça ne rentre pas dans une case. Et un jour David Kosse de Netflix m’a écrit de Londres me demandant si je n’avais pas un projet. Le “oui” avec un grand sourire est revenu 24 heures après ! »
Pas que Avant ces nombreux problèmes lié aux sexe Woody Allen a fait un détour par l’Europe car il n’arrivais plus à financer ses films, Scorcese comme le dit Jeunet n’a pas réussi à faire financer son Irishman aux US.
Et le fait que Netflix et les plate-formes de SVOD signe des chèques en blanc pour se conformer à des obligations d’investissements et d’avoir un nom qui fasse le buzz sans se soucier de la tronche du scénar ou du résultat final
Ouais, c’est clair que c’est vachement facile de financer un film de robots, en France. Comme un film de fantômes. Ou un film de monstre. Ou un film dans l’espace. Ou…
Ceci étant dit le CNC a ouvert des lignes de financement pour des projets de genre depuis quelques années. On va peu à peu en voir plus vu que j’ai l’impression qu’on commence à piger que c’est du film qui s’exporte bien mieux que d’autres.
(m’enfin le coup de « Netflix finance des projets audacieux alors que les autres me disent non » si c’est pas de la communication basique je sais pas ce que c’est)
Et puis, tant qu’à faire, pas des comédies.
Des films « sérieux ». Parce qu’on sait faire, en fait. Des films de guerre sérieux, genre Indigènes. Des films fantastiques sérieux, genre Djinn, passé inaperçu et pourtant, pas exempt de qualités. Même Dans la brume, c’est plutôt pas mal.
Des gens qui savent faire, visiblement, on peut en trouver.
Ce sont les gens qui financent qui sont plus durs à dénicher.
Ha mais c’est pas une supposition, les tournages sont actés, les productions sont lancés. Rien que le nouveau projet de Philipot (La Nuée) c’est encore du genre
