Hier, c’était le jour de Batman.
Bon, j’aurais pu passer en librairie, m’acheter 2 Batmaneries (et l’excellent Webster & Jones, mais ça attendra finalement) afin de récupérer le bouquin en N&B gratos, et m’empresser de faire le chacal une fois rentré !
J’ai préféré lire cet excellent bouquin !
Julian Voloj s’appuie sur le bouquin de Nobleman pour conter son histoire, finalement, avec des scènes qui alternent entre l’avancée de l’auteur dans sa recherche d’informations sur Finger (et ça, c’est à la fois épatant et étonnant, avec un sentiment assez triste de voir à quel point Finger a fini dans la pauvreté et l’anonymat le plus complet) et des scènes du passé (fantasmées en partie, je suppose). Voloj avance sur les deux périodes en parallèle et on découvre ainsi la vie de Finger.
J’ai bien aimé qu’il nous parle de l’impact que cela a pu avoir sur la famille de Finger, comme un secret venant d’une terre parallèle. C’est assez incroyable aujourd’hui de croire que personne ne les croyait.
En tout cas, c’est très agréable à lire. Vu qu’on en sait finalement peu sur Finger, ce n’est pas un récit aussi dense que je le croyais, mais qui ne semble pas passer au travers d’événements. Si le final est plutôt positif, j’avoue avoir un pincement au cœur lors de la dernière partie de cette BD, notamment sur sa triste fin de vie. Bob Kane n’est pas très présent, donc pas très jugé, mais finalement, l’absence d’évocation en dit long sur ce qu’on peut en penser (en tout cas moi).
Le dessin de Zadok est très agréable à regarder. C’est assez doux, avec un coup de crayon assez rond. Je lui reprocherai un peu d’avoir au départ des perso qui se ressemblent trop, mais ça disparaît assez vite.
Donc, ouais. Assez troublant. Mais pas à cause de la BD. A cause de ce qu’elle raconte.