DC Comics relance la série des Birds of Prey en octobre. Les nouvelles aventures de Black Canary, Huntress et Harley Quinn seront scénarisées par Brian Azzarello (Wonder Woman) et dessinées par Emanuela Lupacchino (Supergirl, Starfire…);
Et pour leur premier arc narratif, les Birds vont devoir affronter un dangereux groupe qui se fait appeler « Las Esposas de la Muerte ».
Harleen Quinzel, Dinah Lance and Helena Bertinelli are all powerful as individuals and become an unstoppable force when together, but you need to break some eggs to become the Birds of Prey. Luckily, none of these heroes have a problem cracking heads, certainly not a post-Suicide Squad Harley Quinn…
Needless to say, the Birds are back in town!
Black Canary’s life has spiraled out of control: her personal life is going through the wringer and her band is in crisis. An old flame resurfaces only to flicker out and set Dinah on an all-new mission against an all-new opponent: Las Esposas de la Muerte. The only thing Dinah can be grateful for is the fact that she’s not alone, as Huntress finds herself on a collision course with Black Canary’s quarry at Detective Montoya’s urging. Meanwhile, Harley Quinn has resurfaced outside of Gotham City and out of the Suicide Squad, with a new lease on life that is sure to make everyone’s life more complicated. And that’s only the first five pages of this dynamic new ongoing series!
Barbara Gordon n’a plus ce rôle depuis les New 52 — ça fait une huitaine d’années, donc, tout de même — et cette idée « géniale » de la faire remarcher à nouveau comme si de rien n’était ou presque, et d’en faire la seule et unique Batgirl, en virant Cassandra Cain et Stephanie Brown du tableau.
Quant au second Oracle de la très médiocre série Rebirth Batgirl and the Birds of Prey, le gusse fan de Babs, qui a décidé de reprendre son rôle, s’est fait décerner un titre de Bird of Prey honoraire, puis a quitté l’équipe presque aussi vite, si jamais c’est de lui que tu parles, je pense pouvoir affirmer que tout le monde s’en fout… fine analyse fondée sur le fait qu’il n’a jamais été ne serait-ce que mentionné dans aucune autre publication que ladite série, au sein de laquelle sa « carrière » aura duré exactement un an et pas un mois de plus…
Je ne suis pas spécialement d’accord sur Batgirl. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la période de Cameron Stewart, avec une ado positive et maline.
Et à la relecture du run de T4 sur Detective Comics, on ne peut pas dire que les deux personnages n’ont pas eu un chouette traitement. Pas besoin d’être Batgirl pour les rendre intéressantes.
Puis voir un personnage retrouvait l’usage de ses jambes, je ne peux être qu’être joyeux! J’arrive pas à râler.
Ça, c’est un truc qu’ils ont fait souvent. Bruce Wayne ou John Stewart ont tout les deux réappris à marcher puis quitté leur chaise roulante.
Non, l’acte réellement courageux, initié et expliqué par John Ostrander et Kim Yale, c’était de donner un rôle héroïque à une handicapée physique. Ça faisait d’Oracle l’un des personnages les plus intéressants, mais aussi les plus incontournables de tout l’univers DC. Quand elle est redevenue Batgirl, Barbara est redevenue banale. Et le handicap invisible.
Et puis, même en mettant de côté la part « idéologique », en pratique toute la dynamique des Birds of Prey reposait initialement sur cette dichotomie entre un personnage qui « pilotait » l’action depuis une position à l’écart et un autre, ou une équipe, sur le terrain. À partir du moment où le handicap de Barbara a disparu, les différentes séries Birds of Prey n’ont plus eu d’autre concept que de présenter une équipe de filles. Là avec l’adjonction d’Harley ça pourrait presque aussi bien être les Gotham City Sirens…
Par ailleurs :
Le problème de ces arguments c’est que c’est un peu de la révision a posteriori qui couvre rapidement des différences de période et d’orientation.
Oui la période « Burnside » par Stewart / Fletcher / Tarr avait des côtés cool, mais c’est arrivé plus de quatre ans après le « rétablissement » de Barbara au début du New 52 et avec un ton nettement en opposition avec ce qui s’est fait avant.
Quant au retour de Cassandra puis Stephanie il a été fait au forceps, imposé par Tynion contre les volontés de l’éditorial. Qu’il soit arrivé à en faire quelque chose de super dans son run sur Detective Comics, je n’en disconviens pas, mais encore une fois c’est en opposition aux choix initiaux. — Et le passage, même court, où les deux se rendent comptent que dans une ligne temporelle alternative elles ont été des Batgirl est un des moments puissants dudit run… —
Rien de tout ça n’était dans les plans au début, au contraire. Ils se sont juste dit : quatre Robin, ça passe, mais trois Batgirl, ça fait trop de nanas ; l’handicapée, on la fait remarcher, on récupère la tenante la plus célèbre du titre, et on cherche pas plus loin.
Si le plan avait été « une Batgirl ado positive et maline », d’ailleurs, il suffisait de continuer avec Stephanie Brown telle qu’elle était écrite dans la série Batgirl pré-Flashpoint.
2011 : l’existence des deux persos est rayée d’un trait de plume par le reboot.
2012 : Bryan Q. Miller se voit interdire par les executives de DC d’utiliser Stephanie Brown dans la suite en comics de la série télé Smallville. On apprend à cette occasion que ces persos sont désormais jugés « toxiques » (sic) en haut lieu.
Qui, en 2014, ramène Stephanie dans la maxi-série Batman Eternal ? Tynion.
Qui, en 2015, ramène Cassandra dans la maxi-série Batman & Robin Eternal ? Tynion.
Qui, en 2016, les met au casting de son run sur Detective Comics ? Tynion.
Je ne peux pas jurer que Tynion a dû batailler pour imposer le retour des persos au moment où il les a ramenés, mais enfin quand on regarde le tableau large (the big picture diraient nos voisins) la dynamique générale me semble assez éloquente : des persos dont l’éditorial ne voulait plus entendre parler sont revenus par la volonté répétée d’un auteur.
