Notamment, mais ça tournait aussi autour des citations visuelles, de l’inscription du travail de Chaykin dans la lignée de courant artistiques précédents (notamment dans l’affichisme mondial). J’ai retrouvé une évocation :
Ah, merci.
J’ai aussi retrouvé l’évocation par Chaykin lui-même d’une conversation houleuse qu’il a eue avec Will Eisner. Et Chaykin cite un illustrateur et affichiste allemand, Ludwig Holhein, qui a été illustrateur de publicité dans les années 1920 avant de mettre son talent au service de la propagande nazie.
Chaykin est très marqué par les esthétiques fortes des années 1930 (et on a vu dans nos échanges que les choses se croisent). Moi, une influence qui m’a semblé évidente dès le survol, c’est celle de Joseph Christian Leyendecker.Mais bon, Chaykin qui convoque des courants artistiques, c’est pas nouveau :
Et dans Blackhawk, qui parle des tentations totalitaires hantant les démocraties, et donc des confusions (notamment esthétiques), c’est pas étonnant qu’il canalise différentes formes de propagande visuelle :

Est ce qu’Eisner y aura vu une dénonciation de l’esthétisme des blackhawk comme une esthétique nazi ? De quoi l’énerver, en effet. Ou pire est ce qu’il aura lu cette série comme une tentative de renvoyer tous les camps dos à dos : Allemagne nazie, démocratie américaine et anglaise et le totalitarisme soviétique ?
Je pense qu’Eisner se sera arrêté à l’aspect visuel et n’aura pas lu le contenu, mais je peux me tromper.
Jim