BONE TOMAHAWK (S.Craig Zahler)

Voici la toute première image officielle de Kurt « Appelez-moi Snake » Russell dans le western horrifique Bone Tomahawk :

http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/comics_3/kurt-russell-bone-tomahawk.jpg

[quote]DATE DE SORTIE PREVUE

23 octobre 2015 (USA)
Indéterminée (France)

REALISATEUR & SCENARISTE

S.Craig Zahler

DISTRIBUTION

Kurt Russell, Patrick Wilson, Matthew Fox, Sean Young, Sid Haig, David Arquette, Kathryn Morris, Richard Jenkins, Michael Paré…

INFOS

Long métrage américain
Genre : western/horreur
Année de production : 2014

SYNOPSIS

1850 – quelque part entre le Texas et le Nouveau Mexique.
Dans la paisible ville de Bright Hope, une mystérieuse horde d’Indiens en quête de vengeance kidnappent plusieurs personnes. Le shérif local accompagné de quelques hommes se lance alors à leur poursuite pour tenter de les sauver…[/quote]

Deux nouveaux visuels :

http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/acteurs_4/CDia-_GW0AE_we9.jpg

http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/acteurs_4/CDia-60W0AAbxFk.jpg

S.Craig Zahler également l’auteur d’Exécutions à Victory tout récemment paru dans la nouvelle collection Neonoir de chez Gallmeister.
il est dans ma pal et d’après les échos et les retours c’est une pépite de plus dans cette collection

[quote]présentation de l’éditeur:
Après un échange bref et brutal avec un flic de l’Arizona, un homme d’affaires se suicide. La sanction tombe aussitôt. Jules Bettinger, le flic désobligeant mais très décoré, est muté avec femme et enfants dans un trou perdu. À Victory, dans le Missouri. Là, des pigeons morts jonchent les rues et on dénombre plus de sept cents criminels pour un policier. Bientôt dans cette ville glaciale, ce ne sont pas pourtant des pigeons mais des cadavres mutilés que Bettinger va ramasser à la pelle.[/quote]

Doc tu m’excuseras pour ce squattage :wink:

Merci pour le complément d’info surtout, je ne savais pas que le bonhomme est également romancier… :wink:

il est polyvalent

[quote=« Gallmeister »]
Né en Floride, S. Craig Zahler est désormais New Yorkais et a travaillé de nombreuses années en tant que directeur de la photo et traiteur, tout en jouant dans un groupe de heavy métal et en créant des pièces de théâtre bizarres. Son premier roman, un western intitulé ‘A Congregation of Jackals’, a été nominé pour les prix Peacemaker et Spur.

Batteur et parolier, Zahler continue la musique et vient de sortir avec son groupe Realmbuilder son troisième album, du métal à la fois épique et lugubre. Il est actuellement lancé dans la postproduction du long-métrage qu’il réalise, Bone Tomahawk, un film à la frontière du western et de l’horreur, avec Kurt Russell, Patrick Wilson, Richard Jenkins, Matthew Fox, Lili Simmons, Fred Melamed, et David Arquette.

Zahler apprend le kung-fu, et il est depuis toujours fan d’animation (dessin animé et image par image), de métal (tous genres confondus), de rock progressif, de soul, de littérature de genre (surtout le polar, l’horreur et la science-fiction pure et dure), de pulps, de vieux films, de chats obèses, et de robots asymétriques.[/quote]

La bande-annonce :

[quote]SYNOPSIS

1850 – quelque part entre le Texas et le Nouveau Mexique.
Dans la paisible ville de Bright Hope, une mystérieuse horde d’Indiens en quête de vengeance kidnappent plusieurs personnes. Le shérif local accompagné de quelques hommes se lance alors à leur poursuite pour tenter de les sauver…[/quote]

Je ne m’attendais pas à ce que j’ai vu en lisant le résumé de Bone Tomahawk ; c’est un film au rythme assez déroutant, quoi que avec le recul, et rétrospectivement, tout est dans la première scène en tant qu’elle est l’incipit (premiers mots d’un ouvrage) du film et qu’elle noue un « contrat de genre » en indiquant, ici au spectateur le code qu’il doit utiliser (ou suivre) dans le cadre de sa « lecture » du film.

Il y a une certaine nonchalance, une désinvolture en terme de rythme relativement à l’enjeu.
Et puis d’un coup, ou presque ça s’accélère et là, on tombe selon moi, dans la complaisance la plus totale quant à l’horreur promise (il faut dire que je ne suis pas *fan * de l’horreur explicite, frontale et pour tout dire crade).

Voilà ce que dit un lecteur à propos de son roman Exécution à Victory : « Violent et graphique, Craig Zahler ne craint pas de mettre le lecteur mal à l’aise dès les premières pages, en le plongeant dans un monde de brutalité spontanée, qui laissera les plus sensibles à bout de souffle. »
Cet avis pourrait tout aussi bien convenir à son film.

Reste que l’interprétation est de très bonne qualité (l’un des acteurs m’a fait penser à **Moebius ** le dessinateur, tout le long du film j’avais l’impression de le voir lui et pas le personnage nommé Chicory :open_mouth: :wink: ), la mise en scène aussi est bien, les paysages itou, bref tout concoure à faire de Bone Tomahawk un bon film, ce qu’il est surement.

Néanmoins la deuxième partie du film m’a dégoûté (Cf. **Bob Larousse **: Provoquer par son caractère immoral, immonde, un sentiment d’aversion, de répulsion, d’hostilité profonde ; révolter …]), en définitive, un film que j’aurais pu ne pas voir. :wink:

Bone Tomahawk sortira en France directement en DVD/Blu-Ray le 11 mai.

Et ce n’est pas surprenant vu que, comme le souligne Arty, si on excepte une interprétation reussie, le reste l’est beaucoup moins, du mélange hasardeux et assez gratuit de genre au rythme des plus bancal.

J’avais complètement oublié l’existence de ce film. Mais il m’a été conseillé par un pote, avec force conviction, et du coup, je me renseigne. Je suis en train de le regarder : et putain, dès la première image, ça tabasse.

Jim

J’arrive à la fin du film, et j’ai un avis moins « déçu » que celui d’Artie.
Parmi les choses qui me désarçonnent, il y a l’absence de musique, qui confère au récit une sécheresse incroyable, et ça met en valeur les sons, les cris, les ululements.
Mais quand même, c’est dérangeant, cette crudité.
Totalement en accord avec le glissement de tonalité du film, qui passe du western au film d’horreur. Avec La Colline a des Yeux, Le 13e guerrier ou Cannibal Holocaust en ligne de mire.
Autant dire qu’il faut avoir le cœur bien accroché, quand même.
Je ne suis pas, non plus, client de ce genre de cinéma. Il y a la peur et le dégoût qui font que je n’ai jamais goûté à cela.
Dans le cas présent, il y a une belle écriture, des dialogues et des personnages attachants, et même une direction d’acteur très convaincante : Matthew Fox est épatant, par exemple, alors que c’est un acteur que je ne trouve pas formidable d’ordinaire.

Jim

J’ai bien aimé la radicalité de ce film. Avant son basculement vers l’horreur, Bone Tomahawk est un western sec, aride, avec des personnages fatigués (le sherif et son vieil adjoint) et d’autres (le mari à la jambe cassée et son épouse, le « gentleman armé ») qui traînent leur ennui dans une ville quasi-fantôme…
Il n’y a quasiment pas de musique, ce qui fait bien ressortir les bruits environnants et entretient l’atmosphère particulière du métrage, surtout quand les quatre hommes approchent du territoire des troglodytes et que retentissent ces bruits étranges et extrêmement dérangeants.
S. Craig Zahler ne se perd pas en explications concernant ces cannibales…ce qui renforce leur mystère et accentue la soudaineté et l’efficacité des passages gores, tout droit sortis d’un film de cannibales italien des années 70/80…

Par contre 2h10, c’est tout de même beaucoup trop long, même si on les passe avec une solide distribution…la première partie aurait gagné à être un peu plus resserrée…

Comme un whisky ?