BUSHWICK (Cary Murnion et Jonathan Milott)

DATE DE SORTIE PREVUE

25 août 2017 (USA)
Indéterminée (France)

REALISATEURS

Cary Murnion et Jonathan Milott

SCENARISTES

Nick Damici et Graham Reznick

DISTRIBUTION

Dave Bautista, Brittany Snow, Christian Navarro , Arturo Castro…

INFOS

Long métrage américain
Genre : action/aventures
Année de production : 2017

SYNOPSIS

En sortant du métro pour aller chez sa grand-mère avec son petit-ami, Lucy se retrouve dans les rues de Buschwick un quartier de Brooklyn, plongé dans un véritable bain de sang. Dans un contexte de séparatisme vis-à-vis de l’Union, les milices texanes envahissent New York pour en faire leur base d’opérations sur la Côte Est et s’en servir d’outil de négociations. Face à ce chaos, Lucy se réfugie dans le sous-sol de Stupe, un robuste vétéran. Ce dernier l’aide à traverser, à contrecœur, les quelques blocs de Bushwick la séparant de la maison de sa grand-mère – en supposant que celle-ci existe toujours.

La bande-annonce :

https://www.youtube.com/watch?v=HGIrOxM9Vbk

J’ai vu le film un peu par hasard, aguiché il est vrai par un papier plutôt élogieux dans Mad Movies, et je ne l’ai pas regretté. Le film n’est certes pas exempt de défauts, mais il est très puissant, et assez original (ce qui est précieux par les temps qui courent…).
Comme j’ai prévu de le revoir sous peu, j’en dirais un mot plus complet quand ça sera fait.

Je viens de le voir, et j’apprécie plein de choses : le propos « survival » en milieu urbain, l’atmosphère post-apo alors qu’il s’agit d’un tout autre sujet (le film est bâti sur plein de petits décalages de ce genre), l’écriture en plan séquence, le caractère jusqu’au-boutiste de l’intrigue, et plein d’autres qualités. Notamment la volonté de ne pas glamoriser les armes à feu et les fusillades : les fusils automatiques font le son qu’ils font dans la réalité, cette espèce de « poc-poc » lourd et grinçant qui n’a rien du gros « blam blam » des films d’action.
Et puis bon, le petit fond politique derrière me plaît beaucoup.
Après, il y a quelques petites longueurs, des facilités (le père John), les raccords du plan séquence sont habiles certes mais trop visibles, mais dans l’ensemble, ce fils bâtard un peu improbable entre Rambo et Les Guerriers de la nuit parvient à renouer avec le film de genre politisé des années 1970-1980, en digne héritier d’Assaut ou de Class 1984. Mais avec tout l’arsenal visuel d’aujourd’hui (les derniers plans récupèrent l’esthétique des films post-apos ou de monstres…).
C’est plutôt une bonne surprise, pour ma part, d’autant que je l’ai découvert sur Youtube en cherchant autre chose.

jim

Je trouve que ça c’est vraiment le point fort du film, cette écriture qui déjoue les attentes…

De plus, le film va en effet jusqu’au bout de son propos, à la fois au niveau du destin des protagonistes et de son sous-texte politique, pas très éloigné de ce qui se joue dans la dernière saison de « Homeland » par exemple. Je suis également très fan des bruitages « réalistes » au niveau des gunfights. Et puis bon, certains des plans-séquence sont franchement impressionnants !!

Franchement, malgré les défauts (auxquels je rajouterais le jeu limité de Dave Bautista, encore que je ne crois pas l’avoir aussi bon qu’ici…), c’est une sacrée péloche.

En règle générale, je l’aime bien. Je l’ai revu dans Bus 657, où il est utilisé en brute épaisse (donc pas à contre-emploi) mais où il remplit son office, dans un film avec plein de têtes d’affiche plutôt sympa.
Dans Buschwick, je trouve que son jeu limité est bien utilisé justement parce que ça renforce l’aspect mutique et blessé de son personnage.

Jim