BUTTERFLY IN THE AIR t.1-4 (Ming Li)

Discutez de Butterfly in The Air

Merci à Phoebee pour cette critique :wink:

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Le jour où Zhong Xiaoyin apprend que se mère a un cancer très rare, sa vie bascule.
N’ayant pas les moyens financiers d’assumer cette responsabilité, elle va devoir s’en remettre à Lan Dongcheng, directeur de l’hôpital, qu’elle trouve prétentieux et arrogant. Ce dernier propose à la jeune femme de travailler pour lui. Une relation ambiguë commence alors, teintée de mystères.

On aurait pu s’attendre à une adaptation mieux réussie de l’œuvre de Yanzhi. En effet cette histoire romantique ne traite que de manière très superficielle le thème, et on se retrouve vite dans une description empirique de la classe chinoise aisée.

Cependant, le graphisme de ce manhua est très intéressant. Le talent de dessinateur se laisse voir par la finesse et le travail de chacun de ses personnages. Les couleurs sont également magnifiques avec une utilisation prédominante de la chromatique de couleurs chaudes, soulignant grandement l’atmosphère sentimentale de cette histoire.
Ce manhua se laisse lire, malgré son côté cliché. Un vrai plaisir pour les yeux.
Un hic cependant : son prix….

Ca fait déjà un sacré bout de temps que ce manhua m’attire, il faudra bien que je me le prenne un jour :slight_smile:

Oui tu ne le regretteras pas Joe (même si les deux premiers tomes sont plutôt moyens). Graphiquement c’est trèèès beau o

Merci Phoebee pour cette 4ème critique de Butterfly in the Air!

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La fin tant attendue!
L’état de santé de Xiaoyin se détériore de jours en jours. Elle doit toujours faire face à la mesquinerie de ses collègues, qui dans ce dernier volume poussent la méchanceté très loin. Par ailleurs, elle va enfin rencontrer le père de Dongcheng et comprendre l’amour qu’il portait à sa mère.
Son incapacité à avouer la vérité à Dongcheng complique leur relation, et le pousse dans ses derniers retranchements, jusqu’à ce qu’il apprenne enfin la vérité et décide de tout faire pour la femme qu’il aime…un « coup monté » pour leur réconciliation, (dans lequel le fair-play de Xu Lin est admirable), ainsi qu’une demande vraiment émouvante. La fin….c’est tout simplement prenant et on pourrait presque verser une petite larme….

Ce dernier volume conclut cette saga romantique de manière tragique et on ne peut qu’être triste pour ces personnages…amour trouvé, aussitôt perdu… mais présent pour toujours. Le dernier chapitre est magnifique tant au niveau de l’histoire qu’au niveau graphique. On a l’impression de se retrouver dans un conte de fée, avec des décors magnifiques, des couleurs soignées et illuminantes.
Le papillon, tel le symbole de la métamorphose et de la transformation vers ce qu’il y a de plus élevé, illustre parfaitement la métaphore sur la vie et l’amour, en les comparant au beau, furtif, inexplicable, insaisissable et éphémère…
Avec un début un peu nunuche, et un côté un peu futile, on ne peut qu’apprécier cette fin qui laisse à réfléchir sur la vie. Ce manhua, dessiné à la façon « roman photo » ne laisse pas indifférent.

Merci à Phoebee encore une fois!

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Lu Xin apprend pour la maladie de Xiaoyin, ce qui provoque la jalousie de Mai. Malgré toute l’affection et la gentillesse de Xin vis à vis d’elle, Xiaoyin réalise qu’elle n’aime que Dongcheng, en dépit de leur incompréhension. Le lien qui les unit est bien plus qu’une promesse faite à sa mère… Mais leur amour trouve des barrières entre la mère de ce dernier, voulant adopter la jeune femme, et les non dits.
Un fin pleine de rebondissements, étonnante, qui dévoile enfin la signification du papillon, et les liens entre le père de Dongcheng et la mère de Xiaoyin.

Ce troisième volume nous emmène enfin plus loin, avec une fin nous laissant en haleine. L’exploration de la similitude entre situation actuelle du directeur et de celle de son père quelques années plus tôt est une véritable chance de montrer que les traditions et conflits de génération peuvent s’arrêter, pour faire place à ce qui compte vraiment (surtout à l’heure actuelle où de nombreux pays ont encore beaucoup de mal à s’échapper de cette pression traditionaliste).

Pas de grandes nouveautés d’un point de vue graphique. L’ensemble est toujours aussi beau et expressif. Li Ming met vraiment le paquet pour notre plus grand plaisir visuel !
Bref, les personnages, tous très différents les uns des autres sont de plus en plus attachant, l’action monte, et il nous tarde de savoir le dénouement final.

Merci à toi Phoebee :smiley:

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Bien que Xiaoyin apprécie Dongcheng et Lu Xin, les choses semblent se concrétiser entre elle et le directeur, créant une tension entre les deux hommes. Mais c’est sans compter les jalousies incessantes de ces collègues de travail, particulièrement la chef Mai, qui met tout en œuvre pour saboter son projet de base de données pour l’hôpital…et la découverte de son état de santé.

Ce deuxième volume tourne toujours autours de notre trio amoureux, et d’une Xiaoyin indécise, ne voulant blesser personne. Son personnage est très attachant, mais reste néanmoins trop naïf et gentil. A l’opposé, le personnage du directeur est très énigmatique, laissant paraître comme un côté « schizophrène », avec des réactions passant du Yin au Yang…

Graphiquement toujours aussi agréable, les couleurs activent nos émotions par un équilibre lumineux presque parfait ! (Je vous l’accorde cela reste très subjectif)
L’ensemble reste très lent, avec cependant quelques rebondissements par ci par là.