Welcome to Derry se déroulera dans les années 1960 et racontera de façon plus approfondie les origines du clown Grippe-Sou au sein de la petite ville de Derry, Maine. La série suivra quatre enfants à la recherche d’un de leurs amis ayant mystérieusement disparu, et vivant près de la base de l’armée de l’air américaine de Derry qui semble abriter un bunker dédié à des « projets spéciaux »…
Horreur Série américaine Créée par Andres & Barbara Muschietti et Jason Fuchs, d’après Stephen King Avec Taylour Page, Jovan Adepo, Chris Chalk, James Remar, Bill Skarsgard… Diffusion en 2025 sur HBO et MAX
J’aimerais tellement y croire ! L’histoire se prête vraiment au format série TV, mais j’ai peur que ce ne soit qu’une version allongée de ce que l on connaît, et surtout, que ce ne soit pas dérangeant! Les 2 films ne font pas peur, ne mettent pas mal à l’aise, alors qu’il y avait matière. Et c’est un gros problème pour moi. Je ne doute pas qu’il y aura des tentatives « généreuses » visuellement, mais j’ai constaté que sur les séries actuelles (et j’ai the Last of Us en tête), il n’y a plus cette recherche de « radicalité » qui faisait les grands shows. On cache derrière le gore et de superbes SFX une absence de contenus offensifs, qui questionneraient autant nos attentes que notre position vis à vis du Bien et du Mal. Et à Derry, le Mal devrait être omniprésent!
Optimiste.
Une prequelle d’une adaptation cinematographique complètement à la ramasse dans une environnement, comme tu le souligne, formaté au possible. Par tous les bouts que je peux prendre je ne trouve pas une once d’une potentiel qualité a à ce truc
Je pense que les grands shows (tant bien même on ne donnerait pas les même titre) se définisse surtout par leurs qualité d’écritures au delà de la radicalité qu’on peut leur attribuer. Au dela de ce qu’elle montre en terme de nudité ou de violence, Oz est avant tout une description de la société humaine.
Parce que la radicalité se trouve toujours dans la série US. Elle est anecdotique si elle n’est que cosmétique mais devient marqueur si elle propose autre chose. Quand Bochco quitte Hill Street Blues, il sait qu’il est allé aussi loin qu’il pouvait pourtant quelques année après il peut repousser les limites avec NYPD Blues mais pour servir un récit passionnant
Oui. Quand je parle de radicalité, j’entends par là un traitement qui ne cherche pas forcément à plaire, mais à proposer un traitement qui sera traité en ayant connaissance de « l’avant » et de « l’après », pas uniquement pour être dans l’ère du buzz. Et le format se prête justement à une écriture des personnages et des situations qui peuvent être construites avec plus de précisions, plus de mise en place, parce que la temporalité est liée au format. L’écriture est fondamentale oui.