ÇA - CHAPITRES I & II (Andy Muschietti)

Le premier teaser du Chapitre II :

Nouvelles images :

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La bande-annonce :

Je me rappelle que, quand j’avais lu le bouquin (dont je suis fan),j’avais comparé Henri Bowers à Christophe,un merdeux qui me faisait chier chaque été en Corse.
Mais un Christophe doté de la folie d’un Samuel,le raciste qui me harcelait au lycée.

J’avais hâte de le voir crever!

Note:Henri Bowers est le pseudo d’un rappeur américain.
C’est aussi une de mes insultes récurrentes!

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Vu le deuxième ; c’est bien.
J’avais beaucoup aimé le premier, la suite est clairement en dessous. Déjà pour le principe de « suivre », sans rien inventer, en réutilisant les mêmes éléments et les mêmes règles. Le gimmick de découvrir quel acteur « vieux » incarne quel gamin est sympathique, mais ça s’efface rapidement ; et les acteurs gamins, qu’on revoit encore, vole carrément la vedette à leurs équivalents plus âgés.
Mais c’est bien. Un peu trop facile dans quelques méthodes d’épouvante (jump-scare), et une résolution un peu trop facile aussi, mais… bon, c’était bien. Même si le sommet demeure le premier.

Malgré quelques réserves, j’avais passé un très bon moment devant le premier Chapitre qui reste le meilleur des deux. Car s’il y a encore de bonnes choses dans le Chapitre II, les choix opérés par le réalisateur et son scénariste ont déséquilibré le récit dans son ensemble, comme l’aspect « cosmique » qui est ici intégré au forceps. Il y a aussi des éléments qui ne fonctionnent pas, comme tout ce qui concerne Henry Bowers par exemple, plus ridicule que menaçant (il fait partie de ces personnages qui n’ont pas su négocier leur passage sur grand écran, ce qui était déjà le cas dans le téléfilm).
Mais dans ces 2h45, il y a de très bons acteurs bien choisis, des passages qui touchent juste, de l’émotion et des scènes-chocs percutantes. Dommage tout de même que l’édifice soit si branlant…cette version ciné n’est pas encore l’adaptation « définitive » de Ca, si ça peut exister. Comme pour la prochaine adaptation du Fléau, il faudrait peut-être une mini-série de 8 ou 10 épisodes pour bien respecter la structure et la richesse du bouquin…

J’ai connu deux trous du cul.

Si on les mélange,on obtient Henry Bowers.

Pas forcément puisque les problèmes profond du film (changement et distinction d’époque) aurait été problématique en mini-série. La preuve avec la version de 90 même si elle est moins grossière dans ces changements.

Après, bon, j’estime que Ca est comme Watchmen. Des oeuvres profondément pensé pour leur médium. Dès lors que celui-ci change il y a un travail immense à faire pour que ca reste cohérent et bon. Et c’est pas donné à tout le monde

C’est pas faux…

Je me disai,à propos d’un personnage de Marvel,qu’il ferait un bon pendant (anti-)héroique à Pennywise.
Celui-là:
http://www.marvunapp.com/Appendix/strawman.htm

Qu’en pensez-vous?

Ah tiens, je découvre qu’il s’appelle donc Strawman en VO. Parce que je crois (mais je me trompe peut-être) qu’il était traduit en « Épouvantail » chez Lug. Du moins, c’est comme ça que je m’en souviens.

Jim

Il s’appelle d’abord the Scarecrow.
C’est Ben Grim qui le surnomme Strawman dans « Marvel tow-in-one ».

Le personnage décide de garder ce nom parce qu’un truand,un ancien sbire de Nefaria,porte le nom de Scarecrow aussi,ce que Straw Man expliquera ensuite à Doctor Strange.

Merci.
Je dois avoir l’explication à Doc Strange dans une VO, mais je ne l’ai sans doute pas encore lue. Donc le changement de nom m’avait échappé.

Jim

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Je viens de revoir le premier film histoire d’enchainer sur la découverte de la suite et si j’avais poliment apprécié en 2017 ça passe mal le cap du 2ème visionnage. Ca se veut sale tout en étant clean (je crois que le pire à ce niveau c’est la maison de Neibolt Street), ca use et abuse de ficelle grossière pour faire sursauter sans jamais arriver à créer l’atmosphère qu’il faut et spécifique à une ville (ce sentiment de pourriture recouverte d’une couche de vernis pour faire propre, le détournement systématique de la population face à la violence pour mieux en accepter ses explosions etc) n’existant que part et pour cette entité (et dieux que tout cela peux convoquer métaphoriquement parlant). Rajoutez à cela des personnages traités par dessus la jambe et dépassant que rarement le cadre de leur fonction, ça n’aide pas.

J’étais quand même curieux de voir si les choix radicaux d’adaptations (changer l’époque et faire une césure grossière entre les périodes enfants et adultes) pourraient se révéler payant dans le 2ème film vu que dans le 1er ca ressemblait surtout à singer une époque en lui collant une filtre déplacé.

Résultat ? C’est pourri mais alors vraiment pourri.

Déjà sur les personnages soit le casting est loupé (McAvoy est ses deux expressions), soit, et c’est pire, ils sont écrit n’importe comment (Hanlon et Tozier en tête). Du fait de la césure entre les époques, ce deuxième film enchaine des péripétie stupidement (ben ouais quand t’a une œuvre basée sur le refoulement des souvenirs et le déni c’est un peu con de raconter ceux-ci dans un précédent film). Les personnages vont et viennent et agissent parce que c’est comme ça dans le livre et non parce que c’est logique dans le film. Les choix de mettre de coté des éléments fondamentaux du livre (le rapport à la magie et la croyance par exemple) amoindrit tout l’affrontement avec une créature dont on peine à vraiment comprendre l’aura phénoménal de nuisance.

C’est con et c’est surtout très ennuyeux. Muschietti use et abuse du jump-scare et le combine à une mécanique de plus en plus grossière à force d’être répétée. Chacun des losers va avoir son moment seul face à son passé et hop une scène « horrible ». La première fois ça marche, la cinquième fois non. J’avais déjà peu de doute quand au choix d’adaptation, ce deuxième volet me confirme qu’ils sont totalement contre-productifs est amoindrisse surtout la puissance d’un chef d’œuvre de la littérature horrifique.

Bref je préfère encore largement la mini-série de Tommy Lee Wallace qui malgré ses limites et défauts savait construire son récit en jouant habilement entre les périodes passé et présent (et aussi éviter de traiter avec la finesse d’une otarie bourrée à la bière des rajouts, tels l’homosexualité d’un des personnages). Elle arrivait parfois à toucher juste et à nous faire croire aux caractères unique de Ca là où ce dytique use et abuse d’effet pour un simple boogeyman

J’évoquais Watchmen plus haut (le comic de Moore et Gibsons et le roman de King ont ceci en commun, à mes yeux, d’être des oeuvres pensée et liée à leur médium) et ce deuxième volet cinématographique m’a beaucoup fait penser au film de Zack Snyder. Cette même incapacité à comprendre son sujet et des choix aux conséquences non réfléchis qui déstabilisent et rendent caduque le tout.

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