CAPTAIN AMERICA #750 (collectif)

Captain America #750

SPECIAL ISSUE #750! THE CAPTAINS AMERICA MOURN THEIR FALLEN! After the harrowing events of CAPTAIN AMERICA: COLD WAR, the Captains America return home to mourn their fallen—and strive to honor the power of legacy. Plus: The secret origin of Sam Wilson’s new shield revealed, and a bold new direction for Sharon Carter! In honor of 750 issues of CAPTAIN AMERICA, a team of fan-favorite guest writers join forces with superstar artists to spin timeless tales celebrating the epic history of the star-spangled hero! Don’t miss this jam-packed oversized issue!

Creative Team

  • Writers: Gail Simone, J. M. DeMatteis, Jackson Lanzing, Collin Kelly, Tochi Onyebuchi, Stephanie Williams, Cody Ziglar, Dan Jurgens
  • Artists: Dan Jurgens, Sara Pichelli, R.B. Silva, Daniel Acuña, Carmen Carnero, Marcus Williams, Rachael Stott
  • Letterer: Joe Caramagna
  • Designer: Carlos Lao
  • Cover Artists: Gary Frank, Brad Anderson
  • Variant Cover Artist: Carmen Carnero, George Pérez, Adi Granov, John Romita, John Cassaday, Javier Garron, Ernanda Souza, Carlos Villa
  • Executive Editor: Tom Brevoort
  • Editor: Alanna Smith
  • Assistant Editor: Kaitlyn Lindtvedt
  • Cover Price/Page Count: $7.99/68 Pages

Both Captains are celebrated in Captain America #750 on shelves and digital platforms on Wednesday, July 5, 2023.

Ah ça, c’est un numéro anniversaire !
Alors que DC a livré des versions un peu tièdes pour les anniversaires de The Flash et Wonder Woman, Marvel y va à fond et propose un épisode riche, gras, avec des maladresses, mais un vrai festival global. Pas mal !

On commence avec « A cup of tea », où Tochi Onyebuchi et RB Silva révèlent comment et pourquoi Sam a obtenu son nouveau bouclier, et est redevenu Captain America. Cela vient de Misty qui, avec plein de proches, a forgé le bouclier, non pas pour que Sam redevienne Cap’, mais pour qu’il assume pleinement sa grandeur en agissant ainsi. Sam conteste puis accepte après une attaque mystérieuse.
Bon, ça se lit bien mais c’est poussif. En fait, j’aime beaucoup l’idée que Misty et d’autres veuillent pousser Sam à assumer qui il est, mais c’est quand même « beaucoup de bruit » juste pour expliquer ce bouclier. Ca lui donne une aura énorme, qui n’est pas forcément justifiée par la série qui vient de se finir. Et cette attaque finale est un peu piteuse, même si le discours de Sam à ses parents est émouvant.
Graphiquement, c’est beau et très réussi, même si je ne suis pas fan des couleurs.

On enchaîne avec « Nothing but a fight », où Jackson Lanzing & Collin Kelly proposent au fond la conclusion de Cold War, et une première approche de fin de série. Les funérailles de Roger permettent une réunion globale, avec Sharon qui révèle devenir Destroyer pour lui, le robot qui devient Nomad, et finalement Steve qui parle à Bucky. Ce dernier révèle avoir organisé Cold War pour « booster » Ian, mais surtout le protéger : l’Outer Circle le voulait, Bucky en a fait Roi de la Dimension Z et intouchable. Steve est content, mais l’héritier du créateur secret du bouclier les trouve et leur donne une lettre qui ne devait sortir que lorsque le QG volant ennemi apparaîtrait. L’ingénieur a créé une faille dans le vaisseau, l’occasion d’en finir ! Alors que Peggy a aussi son épilogue.
Bon, c’est bien. Lanzing & Kelly se précipitent, et ça se sent, mais ça ne se voit pas trop. C’est plutôt efficace et réussi, hormis ce moment gênant de Sharon qui révèle masque et costume en plein enterrement ; c’est too much. L’échange Steve / Bucky est top, très réussi et émouvant, et l’héritier qui amène la solution contre l’Outer Circle, c’est facile mais ça passe.
Graphiquement, Carmen Carnero livre une très jolie prestation, en retenue, mais elle ressort grandie de ses prestations.

On continue avec des petits récits, des hommages.
« Reflections » de Stephanie Williams et Rachael Stott est un discours inspirant de Sam auprès de jeunes afro-américains. Un peu lourd, mais ça se laisse lire.
« The Hero » de J.M. DeMatteis et Sara Pichelli évoque un ami de Steve qui a été son premier protecteur et héros, et que Steve a retrouvé puis évidemment accepté comme homosexuel avant un final déchirant lié à ses ennemis. Emouvant, touchant, bien fait ; un sans-faute, et même un graphisme efficace.
« Then & Now » de Dan Jurgens évoque, par Jarvis, ses liens avec Cap’, et notamment comment il l’a aidé à s’habituer au monde, via le maintien de goûts culinaires des années 40. Bon, ça s’oublie vite mais c’est mignon.
« The Mantle » par Cody Ziglar et Marcus Williams montre un entraînement de Steve et Sam avec leurs boucliers, en échangeant sur l’héritage du titre. Pas joli, pas bien colorisé, pas intéressant.
Et « One Lucky Shot » de Gail Simone et Daniel Acuna voient des gamins de Brooklyn récupérer le bouclier après qu’un agent d’Hydra ait tiré sur Cap’, on le pense mort, les gamins résistent mais Cap’ revient aider. Simple et prévisible, mais efficace et prévisible, avec de bons moments bien organisés, et bien dessinés.

Un numéro anniversaire maladroit, avec des segments précipités pour les séries qui se finissent, mais de bonnes choses quand même, et un vrai sentiment de festival global.

Bah oui, c’est le 750.

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