CAPTAIN AMERICA : BLANC (Jeph Loeb / Tim Sale)

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Alors, je ne sais pas trop quoi en penser.
En soit, je ne me suis pas ennuyé, ce qui est une bonne chose. Mais je trouve que ça arrive tard (la mort de son fils y est aussi pour quelque chose, se replonger dans un récit hommage à un jeune, je pense que ça doit sûrement prendre les tripes), parce que ce genre de récit, on en a déjà eu pas mal. Là où le Jaune et le Gris m’avaient un peu plus marqué (après, je n’avais pas le même recul non plus).
Cela dit, ce n’est pas si pathos que ça, quand même. Je m’attendais (craignais) à un peu plus, même si la conclusion rappelle un peu le complexe du survivant.
Après, l’histoire est classique, mais j’aime bien ces premiers moments entre Fury et Cap, pour le coup, je les trouve assez bien caractérisés. Et je reste toujours aussi surpris de la manière dont les auteurs caractérise si rapidement Cap, le génie tactique et stratégique à peine la formule dans les veines et le bouclier sur le dos. Comme si l’expérience avait aussi développé son cerveau et intégré l’art de la guerre et du combat dans son cortex. J’ai pas le souvenir d’un récit qui explicite cela de manière ouvertement, parce qu’au final, il part à la guerre sans expérience.

Après, pour le dessin, j’aime bien Tim Sale et je trouve l’intérieur plus joli que la couv’. Donc, en soit, j’ai pas grand chose à dire. Surtout que c’est Stewart à la couleur.