La caravane de l’étrange est une série américaine d’HBO de 2 saisons soit 24 épisodes.
En France, la série est passée sur Jimmy à partir du 04 avril 2004 et aux USA du 14 septembre 2003 au 27 mai 2005 sur HBO;
L’histoire :
Cette série suit la route d’une fête foraine ambulante (Carnivàle) pendant le Dust Bowl des années trente aux États-Unis.
Après la mort de sa mère qui le rejetait par peur et après la saisie de ses terres, Ben Hawkins, un jeune homme doté du pouvoir de guérison et de résurrection, évadé de prison, nouvellement sans domicile trouve refuge au sein de la troupe afin d’échapper à la police. Il est tourmenté par des rêves étranges et prophétiques qu’il partage avec un prêcheur méthodiste, Justin Crowe, vivant en Californie.
Ces deux personnages seront finalement réunis dans une lutte entre le Bien et le Mal qui est tout sauf manichéenne. Source : Wikipédia
Non, c’est Papa Knauf tout seul, le fils et le père ont collaboré sur « Iron Man » par contre, juste après le run d’Ellis.
C’est énorme, « Carnivale », et c’est un vrai crève-coeur que la série soit restée inachevée (contrairement à « Twin Peaks » qui a connu le même sort mais dont la fin imprévue trouve miraculeusement une résonnance énorme au regard du reste…).
Pacôme Thiellement prépare si j’ai bien compris un essai sur cette série (ou peut-être entre autres cette série, je ne sais plus), lui qui a déjà commis « l’exégèse » de Twin Peaks et Lost, dans « La Main Gauche de David Lynch » et « Les Mêmes Yeux que Lost ».
Pour en revEnir à la série, c’était une production HBO friquée avec un niveau de jeu et de réalisation jamais vu sur le petit écran (chaque épisode est un petit film) et une ambition narrative impressionnante, mais qui a fini par coûter trop cher aux yeux des executives, qui ont annulé le show sans vergogne. Dommage, c’est une tuerie qui rejoue la grande bataille biblique du Bien et du Mal avec une grande finesse et une érudition, aussi, qui force le respect (et tout en restant très « accessible »).
Rajoutez à la sauce un casting de la mort (Michael Anderson ! Adrienne Barbeau ! Clancy Brown !!! et j’en passe), et un cadre original (le « dust bowl » en pleine Grande Dépression) et vous aurez compris que c’est de la fiction de tout premier ordre.
Ben tu vois, j’en avais lu beaucoup de bien, et effectivement les 4 ou 5 premiers épisodes sont assez réussis à tous les niveaux, mais, ce qui m’a empêché d’aller plus loin, c’est ce lointain cousinage avec Twin Peaks justement, dans l’ambiance, l’étrangeté, la musique même parfois (et l’emploi du MÊME nain!!, certes bon, mais y en avait d’autres des nains acteurs à l’époque quand même non? Je suis sur que Mimie « je suis mieux payée que Dexter et Don Draper » Mathie ou Passe Partout (temps, muraille, moi le sel, …) étaient dispos…
Oui, vraiment, je conseille chaudement.
'Fab, je ne trouve pas vraiment que le cousinage avec « Twin Peaks » se justifie. OK, l’utilisation de Michael Anderson créé le lien, fatalement, mais c’est aussi un peu injuste de réduire sa participation (c’est un excellent acteur, quand même, et particulièrement ici) à ce probable hommage à la série de Frost et Lynch, qui du propre aveu de Knauf lui a certes ouvert les yeux sur le potentiel des séries télé.
Mais c’est aussi le cas de David Chase, et pourtant nulle trace de cousinage entre les « Soprano » et « Twin Peaks ».
En l’occurrence je trouve que « Carnivale » diffère radicalement de sa « grande soeur » : ambiance mystique, structure de rites initiatiques, quelques références ésotériques érudites, certes mais les différences sont plus importantes, comme une accessibilité et une lisibilité bien plus grandes. Les atmosphères diffèrent assez au final…