CATWOMAN : UNDER THE MOON (Lauren Myracle / Isaac Goodhart)

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Catwoman – Under The Moon
Si la vie a appris une chose à Selina, c’est qu’elle est bien plus forte qu’elle ne le pensait. Pendant près de quinze ans, elle a dû faire avec les choix amoureux de sa mère, tous plus désastreux les uns que les autres. Mais Dernell, le dernier beau-père en date, tient vraiment la palme d’or : violent, misogyne, porté sur la bouteille… Impossible pour elle de rester une seconde de plus sous le même toit que cet homme. Selina découvre cependant que vivre dans la rue est loin d’être plus facile. Entre bonnes et mauvaises rencontres, la jeune femme devra faire des choix, car si le confort est parfois tentant, est-elle vraiment prête à tout pour l’obtenir ? Faire partie d’un groupe implique-t-il nécessairement de perdre son indépendance ? Selina Kyle trouvera peut-être comment survivre au quotidien, mais trouvera-t-elle comment devenir quelqu’un de bien ?

14,50 EUR, Sortie le 20 mars

Extrait :

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Selina vit avec sa mère, une jeune femme qui choisit mal ses hommes (alcoolique et violent), jusqu’à l’arrivée de Dernell, ce dernier est du même acabit, mais au lieu de partit comme les autres, il va s’accrocher et rester, devenir l’homme de la famille dans le plus mauvais sens du terme. Selina va subir ses foudres pendant quelques années jusqu’à l’apparition d’une petite chatte qui va changer sa vie. Quand Dernell trouve le chat, il met au point un supplice qui met fin à sa vie et change celle de Selina pour toujours, elle fugue.
Sdf, Selina quitte aussi l’école, et se met à voler pour survivre. Elle finira par trouver un ami qui va lui enseigner le Parkour. Selina rejoint même son groupe pour cambrioler une maison et un livre qui appartient à Bruce Wayne.

Beaucoup, beaucoup, beaucoup plus sombre que le bouquin sur Harley (déjà sombre, malgré le brin de folie et de légèreté de certains personnages), cet album traite de nombreux sujet relatif à l’enfance de manière assez dur, sans jamais tombé dans le complaisant ou pathos, les personnages peuvent subir, mais avance, il y a une grande finesse dans cette écriture. Pas de grand méchant dans cette histoire si ce n’est la vie en elle-même. La vague menace présente pendant tout le livre est rapidement évacué en une page. Lauren Myracle préférant travailler le personnage de Selina.

Isaac Goodhart délivre des planches agréables, mais assez quelconque.

J’admets être déstabiliser par ce livre clairement pour ado, mais tellement sombre qu’il me semble assez dur de le refourgué à un jeune ado de 10-12 ans, et que même à 15 ans en fonction des gamins, ça me semble trop jeune. Le livre contient d’ailleurs à la fin 4 pages concernant les problèmes liés à l’enfance et les numéros et association à appeler.
Du coup je trouve que même s’il est bien écrit il semble raté sa cible ado (qui aurait pu avoir un peu moins de noirceur) et celle d’adulte (car même si j’ai été touché par la vie de Selina, je me suis sentie en dehors du personnages et de ses pérégrination).

Dommage car je trouve qu’il y pas mal de bonnes choses, plus que sur celui d’Harley au niveau de la forme.

Merci pour le retour. J’hésitais à le prendre à ma fille (12 ans) avec le « Raven ».
J’irai y jeter un oeil en librairie mais je pense que je ferai l’impasse sur ce « Catwoman ».

Après c’est ciblé ado pas seulement jeune ado.
Si faut vraiment catégoriser par des âges ça ne me semble pas à côté des 14-17 ou fin de collège/début de lycée. Il y a de la marge entre ça et le cm2
C’est la tranche d’âge des 2 miens et ils ont aimé.

J’ai pas d’enfant sur lesquels testé je dois donc faire au juger.

Merci de la précision.

1 « J'aime »

Après l’expérience très positive de Breaking Glass, j’ai acheté ce Catwoman tales parce que bon… Y’a un chat sur la cover et j’avais lu un FCBD dessus (donc je connaissais l’élément déclencheur en quelque sorte).

Et franchement, c’était… nul…

En fait, c’est terriblement plat alors oui ils narrent le récit de Selina en la plaçant dans un rôle de fille battue par un gros c**nard délaissé par la mère qui décide de fuir son foyer et devient sdf. Et c’est précisément à ce moment que l’histoire perd tout son intérêt.

L’héroïne cherche à s’isoler et les événements sont franchement… plats. Il se passe pas grand chose jusqu’à une rencontre fortuite d’un jeune qui fait du parkour (les yamakasi pour ceux qui ne connaissent pas). Ce dernier lui apprend la discipline et lui propose de rejoindre son petit groupe, après avoir refusé une première fois elle finit par les rejoindre mais encore une fois, c’est hyper plat…

Ce qui est complètement raté, c’est que l’auteur aurait pu soit s’attarder sur comment survivre dans cette situation de sdf, ou réellement aborder le conflit avec son beau père violent mais non une fois dehors Selina vole et survit… platement et le groupe de fin amène plus de confusion, on ne comprend pas vraiment ce que veut dire l’auteur et il y a une histoire de meurtre en fond qui est extrêmement mal gérée… Bref c’est plat et donc nul. Et le dessine n’aide pas car c’est tout autant plat.

Bref ça m’a bien refroidi tout ça… cette collection, ça sera du cas par cas.