Discutez de Cédric
Entre un déguisement qui tourne court, une balade qui tourne mal et son papy qui ne tourne pas toujours rond, Cédric n’a pas le temps de s’ennuyer. Pour notre plus grand plaisir, il va enchaîner les (més)aventures dans ce nouvel opus plein d’humour et de tendresse.
- Album : 48 pages
- Editeur : Dupuis (29 novembre 2019)
- Collection : Cédric
- Langue : Français
- ISBN-13 : 979-1034737024
- ASIN : B07SWQ1ZCY
- Dimensions du produit : 21,8 x 0,8 x 30 cm
« Le divan, c’est mon outil de travail. Dans presque toutes les pièces de la maison il y en un, ou quelque chose qui lui ressemble. » Raoul Cauvin, scénariste aux mille et une histoires, l’avoue humblement : il ne peut réfléchir correctement que lorsqu’il est allongé. Il ajoute : « D’ailleurs, je vous défie de penser les yeux ouverts ! » Né à Antoing le 26 septembre 1938, Cauvin est l’une des rares personnes à avoir suivi pendant cinq ans des études de lithographie publicitaire à l’Institut Saint-Luc de Tournai, pour découvrir en entrant dans la vie active que cette profession n’existait plus ! Suivent toute une série de petits métiers et notamment un emploi dans une usine de boules de billard, qui lui développe une véritable passion pour ce jeu sur tapis vert où l’on ne mise guère plus qu’une tournée générale. Il entre en 1960 aux Éditions Dupuis comme… lettreur (passage obligé s’il en est), puis devient rapidement caméraman au département dessins animés où il restera 7 ans. Durant ces années, il se découvre une autre passion : le scénario. C’est Charles Dupuis lui-même qui lui offre sa chance. Cauvin fait ses premières armes avec des collaborateurs internes de la Maison : Ryssack (« Arthur et Léopold »), Gennaux (« L’Homme aux phylactères », « Loryfiand et Chifmol »), Degotte, Carlos Roque et Vittorio. A ses débuts, il travaille avec une jeune dessinatrice parisienne : Claire Bretécher ! Leur collaboration donne naissance à une série intitulée « Les Naufragés ». 1968 est l’année clef. Cauvin et Salvérius lancent leur propre western : « Les Tuniques Bleues », une bande dessinée d’humour sur fond de guerre de Sécession. A la mort du dessinateur, il propose la reprise de la série à Lambil qui la développera jusqu’aux hautes altitudes des best-sellers. Cette saga dépasse les quinze millions d’exemplaires vendus en français et fait l’objet d’innombrables traductions à travers l’Europe. Toujours responsable de la vieille machine Rank tirant les copies et travaux d’agrandissement ou de réduction pour les rédactions et les auteurs de passage, Cauvin est désormais au centre de la toile et, grâce à sa renommée grandissante, il se voit sollicité par tous les dessinateurs à court de scénario. Une série de succès s’amorce avec Berck (« Sammy » et « Lou »), Mazel (« Caline et Calebasse », puis « Boulouloum et Guiliguili » et « Les Paparazzi »), Macherot (« Mirliton »), Walthéry (« Le Vieux bleu »), Counhaye (« Les Naufragés de l’espace »), Lambil (« Pauvre Lampil »), Kox (« L’Agent 212 »), Sandron (« Godasse et Godaille »), Bercovici (« Les Grandes Amours contrariées »), Nic (« Spirou et Fantasio »), Carpentier (« Les Toyottes »), etc. En parallèle, il écrit des scénarios pour les personnages de dessins animés de la Maison (« Musti », Tip et Tap", « Les Pilis ») et leurs produits dérivés. S’il excelle dans l’aventure humoristique pour tous les publics et toutes les formes du gag visuel, il évolue dans les années 80 vers des productions plus incisives, proches souvent de l’humour noir et de la parodie délirante. Ainsi le veut sa nouvelle vague de dessinateurs : Bercovici (« Les Femmes en Blanc »), Hardy (« Pierre Tombal »), Glem (« Les Voraces »), Laudec (« Cédric » et « Taxi-girl »), Malik (« Cupidon »), Bédu (« Les Psy »), Carpentier (« L’Année de la bière », puis « Du côté de chez Poje »), Jean-Pol (la reprise de « Sammy » après le départ en retraite de Berck), etc. Rares sont les échecs : son imagination, la qualité de ses dialogues et le métier mis dans ses découpages qu’il livre complets à ses auteurs représentent une véritable mine d’or. Le grand public est assuré de toujours trouver sous sa signature un album populaire et agréable à lire. C’est un don et il est extraordinaire qu’il puisse l’exercer sur autant de séries parallèles, le contraignant à fournir la matière d’une bonne quinzaine de volumes par année, sans jamais la moindre baisse de régime! Cauvin adore chasser les idées comme d’autres les papillons, et comme il le dit lui-même, pourvu que ça dure…
Laudec ne sera jamais garagiste. Né le 4 juin 1947 dans le sud de l’Italie, il a trois ans lorsque ses parents émigrent en Belgique et s’installent à Liège. Son père, qui espère pouvoir retourner un jour en Calabre, y fait construire une maison et un garage, rêvant d’un avenir chromé pour son fils. Hélas, celui-ci, excellent élève, gagne un album de SPIROU en collectionnant des bons points à l’école. Le mal est fait : il sera dessinateur de bande dessinée ! En attendant, pour gagner sa vie, il quitte l’école technique avec un diplôme en « électronique et automatismes » pour travailler dans une entreprise de chauffage, puis entre dans un des bureaux d’études des ACEC, à Charleroi. Pendant quelques années, il collabore à divers fanzines belges. En 1977, il remporte un concours de BD à Cheratte, le fief de Walthéry et de Mittéï. Ce dernier voudrait l’engager comme assistant. Rebuté par les horaires nocturnes de travail du solliciteur, Laudec préfère la sécurité à l’aventure : il continuera à étudier les divers types de matériel électrique durant la journée, mais consacrera ses soirées et week-ends à illustrer pour SPIROU « Les Contes de Curé-la-flûte », un scénario rétro de Mittéï. Il collabore ensuite avec Walthéry pour les décors de « Natacha » et d’un album du personnage liégeois « Tchanchès ». En 1986, lorsque son patron le convoque pour lui demander, non pas de prendre la porte (ce à quoi s’attendaient tous ses camarades), mais de lui dédicacer un de ses albums, il comprend qu’il peut enfin se consacrer entièrement à ses premières amours. Le public est là, prêt à le soutenir ! Son médecin abonde dans ce sens en diagnostiquant un sérieux surmenage. Il doit choisir entre son métier sérieux et son travail pas sérieux s’il veut s’en sortir sur le plan physique. Encore rédacteur en chef du journal de SPIROU avant de monter à de plus hautes fonctions éditoriales, Philippe Vandooren le met en contact avec Cauvin, scénariste productif des Éditions Dupuis. Cette fois, le courant passe. Ils s’étaient déjà rencontrés à l’époque où Laudec cherchait encore sa voie. (Cauvin avait eu ce mot : « On dirait que vous dessinez avec une mitraillette dans le dos, tellement vos dessins sont raides! »). Le dessinateur lui soumet en vrac des croquis de personnages divers. Ils flashent sur un gamin. L’idée qui les réunit fait l’unanimité : raconter les aventures d’un garnement, de sa famille et de son école, soit un univers quotidien, bien vivant et toujours renouvelable. La recette est bonne, car la série « Cédric » compte désormais parmi les best-sellers vendant plus de cent mille exemplaires à la nouveauté. Et le dessinateur y glisse quelques « private jokes » qui échappent à la moyenne de ses lecteurs, mais pas à son entourage. Ainsi, Mlle Nelly, l’institutrice, est sa femme, qui exerce, elle aussi, cette profession. Le traître l’a dessinée telle quelle, très ressemblante. Elle a simplement changé de coiffure depuis pour ne plus être reconnue dans la rue. Toujours enclin à exercer deux métiers à la fois, Laudec a voulu lancer une seconde série au climat plus réaliste, « Taxi-Girl », également scénarisée par Cauvin. Malgré l’assistance de Michel Chantraine pour les remarquables décors parisiens, il n’a pu en terminer à ce jour que deux albums. Comme bien d’autres collègues, il est désormais contraint, sous la pression des lecteurs, de se consacrer au personnage que réclame le public.
Cédric - Tome 34 - Couché, Sale Bête !
Cédric n’aime toujours pas vraiment l’école, et quand, à la sortie, il discute avec son copain Christian de la leçon de Mademoiselle Nelly sur les gaz à effets de serre, il veut vérifier par lui-même en observant, en vrai, la théorie dans la pratique. Pas sûr que ce soit une bonne idée… En plus de ça, Cédric qui endosse le rôle du prince charmant pour le spectacle de l’école n’a pas de chance, son amoureuse, Chen, est malade et ne pourra pas jouer Blanche-Neige…
- Broché : 48 pages
- ISBN-13 : 979-1034747955
- Éditeur : Dupuis (20 novembre 2020)
- Poids de l’article : 505 g
- ASIN : B089M1HWTL
- Langue : : Français
Cédric - Tome 35 - Trop tôt pour toi, gamin !
Il n’est jamais trop tôt pour lire le nouveau Cédric ! La petite famille de Laudec et Cauvin vous ouvre à nouveau les portes de son quotidien, avec encore plus de gags, mais surtout de parties de fou rire et de disputes avec Pépé ! Il croit toujours qu’il sait tout, Pépé ! Comme s’il ne se passait jamais rien dans la vie des enfants… Alors qu’il lui en arrive des choses, à Cédric ! Il y a d’abord Chen qui lui glisse de drôles de mots incompréhensibles dans sa langue natale. Et puis Lily qui se coupe du monde en se réfugiant sur sa balançoire. Sans oublier Christian qui lui donne des conseils en amour un peu… zarbis ? Des tas d’aventures à partager avec Pépé, ce qui va valoir à Cédric et Jules de sacrées parties de fou rire et de disputes !
- ASIN : B096TJMTTG
- Éditeur : DUPUIS; Illustrated édition (25 mars 2022)
- Langue : Français
- Broché : 48 pages
- ISBN-13 : 979-1034754434
- Poids de l’article : 505 g
Une page de scénario par Raoul Cauvin :
Jim
Cette écriture !!!
Intéressant, hein, ces coulisses ?
Je note très peu de ratures : je serais curieux de savoir s’il faisait un brouillon avant de livrer cette version au dessinateur, et à quel point celui-ci pourrait être raturé.
Jim
Bah ouais !
Je me suis posé la même question pour Wolinski
Corteggiani fait aussi des scénarios sous forme de storyboards. C’est marrant de voir des pages de Blueberry version gros nez !
Jim
Tu te demandes à quel point le dessinateur pourrait être raturé ? O__o
Tori.
Ahahahahaha.
Ouais, aussi.
Jim
Cédric - Tome 36 - Transport à risques
Quand Pépé croise Cédric et Chen juchés derrière Nicolas sur une trottinette électrique, forcément, il tique. Avant de se rappeler qu’il fut lui-même, en ses jeunes années, champion de « patinette », comme il dit ! De là à ce qu’il leur propose de leur donner une leçon… Et c’est un des attachants moments de vie et de drôlerie du nouveau Cédric qui va vous faire retrouver l’une des familles les plus célèbres de la bande dessinée tous publics !
De tous nouveaux gags préparés par Tony Laudec, dans la tradition et le respect de l’univers codifié avec le regretté Raoul Cauvin. Le plus beau des hommages à un géant du rire, mais sans se prendre au sérieux !
- ASIN : B0CQFB2HL7
- Éditeur : DUPUIS (1 mars 2024)
- Langue : Français
- Relié : 48 pages
- ISBN-13 : 979-1034762958
- Poids de l’article : 788 g