Discutez de Cellule Poison
Intégrale annoncée pour le 9 juin 2023.
Jim
Laurent Astier sur LinkedIn, le 7 avril 2023 :
Dans deux mois et deux jours exactement, paraîtra un album que j’attendais depuis longtemps, l’intégrale de Cellule Poison en noir et blanc ! A la création du projet en 2005, bien avant la vague de manga à la française, j’avais imaginé des albums de 200 pages, publiés au format Big Kana. Mon éditeur de l’époque avait trouvé ça trop risqué éditorialement, alors j’avais fait une version couleur en trichromie (qui n’était pas beaucoup moins risqué, vu le partie-pris radical). Comme j’ai pris de la bouteille, on a opté pour le format Senseï. Pour l’occasion, les trames ont été entièrement restaurées et quelques pages retouchées, car, en le relisant 17 ans après, certaines n’étaient plus au niveau. Il y aura aussi des bonus en fin d’album, recherches, illustrations, etc. Hâte de l’avoir entre les mains !
Jim
Cellule Poison - Intégrale
À 22 ans, Claire est une brillante élève de L’École Supérieure de Police. Elle croit sa voie de major de promo et futur lieutenant toute tracée jusqu’à ce qu’on lui propose d’intégrer la POISON, cellule de lutte contre les réseaux de prostitution en Europe. Sa mission, infiltrer un de ces réseaux ! Au risque de perdre son âme ? « Cellule Poison » nous plonge dans l’enfer de la prostitution et qui évoque les nouvelles mafias venues de l’Est. Un roman noir percutant, sans concessions ni faux-semblants.
- Éditeur : DARGAUD (9 juin 2023)
- Langue : Français
- Relié : 496 pages
- ISBN-10 : 2205079794
- ISBN-13 : 978-2205079791
- Poids de l’article : 560 g
- Dimensions : 15.1 x 4.2 x 21 cm
Laurent Astier naît le 9 novembre 1975 dans la banlieue stéphanoise. Il passe son enfance à dessiner ses premières BD, à créer ses premiers héros. Après avoir découvert le rock, puis la science-fiction, persuadé de vouloir faire de la bande dessinée son métier, il choisit donc un cursus d’arts appliqués, dans un lycée de Saint-Étienne. Durant cette période, il dévore de vieux numéros de « Métal hurlant » et les premiers tomes d’« Akira », puis se prend la version animée en pleine face. Il s’expatrie ensuite dans la brousse creusoise, à La Souterraine, pour apprendre le métier de graphiste publicitaire… et comprendre qu’il ne voudra pas l’exercer trop longtemps ! En 1999, après la création d’une agence de communication, qui périclite rapidement, il s’installe à Paris. Il intègre l’équipe d’In Utero, un développeur de jeux vidéo, dans laquelle, pendant trois ans, il travaille comme graphiste et designer sur « Evil Twin: Cyprien’s Chronicles » (2001), un jeu de plateforme mélangeant action et aventure. En 2001, il est remarqué par les éditions Glénat qui lui ouvrent leurs portes : en 2002 sort le premier tome de « Cirk », trilogie d’anticipation dont il signe scénario, dessin et couleurs. En 2003 paraît « Gong » (Vents d’ouest), roman graphique d’un noir poisseux sur le monde de la boxe et les bas-fonds de New York à la fin des années 1940. En 2004, il entreprend une nouvelle trilogie, avec son frère Stefan au scénario, « Aven » (Vents d’ouest), polar bucolique baigné dans la chaleur estivale de la France d’après Mai-68. En 2006, il lance « Cellule Poison » (Dargaud), un polar contemporain sur le trafic de femmes qui est mené de main de fer, et sans états d’âme, par la mafia albanaise. Le cinquième et dernier tome paraît en mars 2013. Une intégrale noir et blanc de ce polar sans concession sort en 2023. En 2007, il écrit et dessine, pour la série « BD blues » (Nocturne), un album consacré à Big Bill Broonzy, dans le Chicago des Années folles. En 2008, il illustre une histoire de Luc Brunschwig, pour l’album collectif « Paroles d’illettrisme » (Futuropolis). Début 2009, il s’attaque au dessin des 200 pages du premier tome de « L’affaire des affaires » (Dargaud), roman graphique entre enquête financière et journal intime du journaliste et auteur Denis Robert et découpé par Yan Lindingre. Une aventure qui l’amène à réaliser presque 700 planches de bande dessinée, que l’on peut (re)découvrir dans l’intégrale parue en 2015 (Dargaud). Depuis il a publié « Comment faire fortune en juin 40 » (Casterman, 2015) avec Fabien Nury et Xavier Dorison, « Face au mur » (Casterman, 2017) avec Jean-Claude Pautot et , plus récemment en tant qu’auteur complet le western « La Venin » (5 tomes, Rue de Sèvres).
Laurent Astier sur son compte LinkedIn le 10 juin 2023 :
Je viens de recevoir l’intégrale de Cellule Poison en format roman. Cette série que j’aime toujours autant et qu’avait choisie et soutenue Philippe Ostermann, directeur éditorial de Dargaud France a l’époque.
Quel magnifique graphisme de couverture, concocté par Nicolas Cardeilhac pour l’occasion, avec des trames remises au goût du jour par Christophe Boisset du studio. Merci à eux, à toute l’équipe Dargaud, et à François Le Bescond, actuel directeur édito, pour son envie de voir renaître cette histoire sous une nouvelle forme !
L’album est sorti depuis le 9 juin, timing parfait pour glisser ce livre, tout léger malgré ces 500 pages, dans sa valise pour les vacances afin de le lire ou le redécouvrir sur la plage ou à l’ombre d’un arbre !!
En prime, quelque bonus à la fin !
Jim
Cellule Poison, j’ai pas encore réussi à le finir (et je dois l’avoir depuis un an). Je trouve ça un peu outrancier avec des personnages pas réellement sympathiques.
Jim
Sur conseil
Des philosophes ?