Pour Killswitch Engage, c’est du Power Metal
Définition et historique par Powerslyv trouvé sur Nighfallinmetalearth.com :
[spoiler]Définition
Les guitares ont un son lourd et massif. Leurs riffs gras souvent percutants ou insistants s’inspirent de ceux des géants du thrash de la fin des années 80. Il y a souvent 2 guitares dont une assure l’assise rythmique plombée des morceaux.
Les rythmes des chansons varient du mid-tempo au plus speed (avec blast-beats), sachant que c’est avant tout la puissance qui prime. Parfois des passages plus subtils s’intercalent dans la structure (breaks acoustiques, passages atmosphériques etc …) afin de donner du relief à un titre ou tout simplement de coller à un concept.
Il n’est pas rare de voir s’introduire parfois des claviers et quelques réminiscences progressives (cela dépend des groupes) car sur des titres plus imposants, les groupes de power metal tendent parfois à créer des atmosphères.
D’ailleurs, les climats sont souvent assez sombres ou épiques suivant les groupes. C’est un genre de heavy-metal qui demande beaucoup de modulations au niveau de la voix. En général, les chanteurs du style ont une voix personnelle avec une prédominance du registre médium (voire plus grave), même si des poussées dans les aigus peuvent survenir.
Historique
Au début des années 90, le thrash metal qui avait régné en maître dans la deuxième moitié des années 80 s’essouffle faute de réel renouvellement et surtout à cause de la concurrence d’un death metal alors juvénile mais très prisé des amateurs de l’extrême. Le power metal dans sa première définition historique s’applique avant tout à la musique de PANTERA.
Le groupe texan mené par Phil Anselmo et 3 acolytes s’attaque à partir de Cowboys From Hell (1990) puis surtout avec le culte Vulgar Display Of Power (1992) à une nouvelle quête musicale : mélanger la puissance et les rythmiques du thrash à des passages plus
mélodiques hérités du heavy metal (la guitare de Dimebag Darrell) et aussi à une rage et des vocaux dont la brutalité et l’impact évoquent ceux du hardcore (les vocaux de Phil Anselmo).
Cette formule musicale est reprise dans les années suivantes par quelques autres groupes avec des variations, la tentative la plus notoire étant celle du MACHINE HEAD des 2 premiers albums au milieu des années 90. Malgré les succès respectifs de PANTERA et de MACHINE HEAD, le terme de power metal reste cependant à cette époque plutôt confidentiel et anecdotique, la plupart des afficionados du style préférant parler tout simplement de thrash (voire de neo thrash). Pour l’anecdote, on notera que l’un des albums de PANTERA s’intitulait d’ailleurs Power Metal (de là à savoir s’il y a un lien de cause à effet …).
Après 1997, le terme de power metal prend son sens actuel et correspond davantage à la définition ci-dessus : ce terme qualifie les groupes heavy metal américains et européens (voir plus bas) qui ont repris à leur profit les structures techniques et les rythmiques thrash de leurs aînés pour y insuffler la puissance et les mélodies des géants heavy et thrash des années 80 (IRON MAIDEN et METALLICA en tête).
Certains ont sorti leurs premiers albums dans le climat peu favorable du début des années 90 (ICED EARTH, NEVERMORE) et n’ont connu la reconnaissance que quelques années plus tard, d’autres sont plus récents (BRAINSTORM) alors que d’autres encore jouaient un heavy metal plutôt traditionnel avant de lorgner vers davantage de puissance et d’atmosphères (ANGEL DUST). Quoiqu’il en soit, le terme power metal peut aussi désigner une notion plutôt fourre-tout, qui sert davantage à qualifier les groupes heavy actuels qui se basent plutôt sur la puissance et les nuances face aux escadrons dits « speed mélodiques (à clavier) » qui privilégient vitesse d’exécution et virtuosité.
On a ainsi vu des groupes comme PRIMAL FEAR ou HAMMERFALL être qualifié de power metal face à un SONATA ARCTICA qualifié de « speed mélodique » … Allez comprendre ![/spoiler]
La vidéo youtube, j’ai cru au début que c’était James Labrie (chanteur de Dream Theater) qui chantait, donc forcément j’ai envie de te dire du prog. Du progressif bourrin certes, mais il y a des groupes sympas comme ça (le dernier album des français Kalisia par exemple, avec une teinte plus « black metal » du fait de la voix du chanteur, mais pareil).
Je sens que je vais te faire un petit dvd pour vendredi