Que tu es vilain … bon, je vais proposer ça à ma femme.
Je lui dirai que « c’est Monsieur Lainé qui me l’a conseillé pour toi ! »
« Que tu es vilain ».
Jim
hâte de lire ce tome 4.
Pareil.
Jim
Il est terrible, ce quatrième tome, dans sa mécanique implacable et dans le portrait d’une femme qui perd pied.
L’essentiel du bouquin est constitué de témoignages de divers personnages auprès d’un « tribunal » d’aliénistes qui doivent déterminer si l’impératrice est en pleine possession de ses moyens ou pas. Le tout en délimitant ce qui est dicible dans le cas d’un personnage de si haut rang. Nury déploie une machine à broyer dont l’avancée est irrépressible.
Le reste de l’album montre comment la chute de Charlotte impacte les différents protagonistes (avec quelques règlements de compte au passage), avant de céder la place à un épilogue étalé sur plusieurs décennies, celle de l’exil et de la vieillesse de l’impératrice. Touchant, oppressant.
Le tout avec la narration au cordeau à laquelle le tandem nous a habitués (et je me faisais la réflexion que les zooms et dézooms constituent un outil narratif que le scénariste semble apprécier). Vraiment formidable, ce quatrième opus donne envie de tout relire, mais le choc qu’il constitue fait que ma relecture va attendre un peu.
Jim