L’unification des îles hawaïennes avant l’arrivée des colons occidentaux, du point de vue des autochtones.
The story begins at the turn of the 18th century when the four major kingdoms of the Hawaiian Islands were in a state of war. The series follows Kaʻiana, a Native Hawaiian (kānaka ʻōiwi/maoli) warrior and aliʻi (noble) who travels outside of the islands. He returns home and joins a bloody campaign until, at the last minute, he rebels the unification of Hawaii took place from 1782 to 1810 under Kamehameha. Ka’iana, was called a « Prince of Kaua’i » and the « most famous Hawaiian in the world. »
Drame/histoire/guerre Mini-série américaine Créée par Thomas Pa’a Sibbett et Jason Momoa Avec Jason Momoa, Temuera Morrison, Luciane Buchanan, Cliff Curtis, Te Ao o Hinepehinga, Kaina Makua… 8 épisodes à partir du 1er août 2025 sur Apple TV+
Les Américains (je ne pense pas que ce soit des Américains hawaïens) n’ont fait que payer ?
(ce qui est possible, tu vas me dire, je vois sûrement le mal partout)
Ca doit être ça, oui…^^
Les créateurs de la série ont pour but de raconter l’histoire de leur peuple..et une grande partie de la distribution est polynésienne…
E1&2 : Avec Chief of War, le but de Jason Momoa et de son complice Thomas Paʻa Sibbett était de rendre hommage au passé de leur Hawaï natal tout en étant le plus proche possible des événements historiques. Et si j’avoue que je ne connais rien sur l’histoire de cet archipel, il est clair qu’un soin particulier a été accordé à cette reconstitution, à tous les niveaux (jusqu’à l’emploi de la langue hawaïenne). Tourné dans de splendides décors naturels (en Nouvelle-Zélande qui sert de « doublure » pour le Hawaï du 18ème siècle), Chief of War suit un guerrier qui a fui avec sa famille pour mener une vie calme mais les manipulation d’un roi fou vont le pousser à reprendre les armes. Et j’ai totalement accroché à cette proposition : ces deux premiers épisodes sont immersifs, prenants, visuellement superbes, un récit qui monte implacablement en puissance. L’action est sauvage et sanglante et les péripéties amènent le personnage principal dans une situation délicate à la fin du deuxième épisode. Bref, une très bonne entame !
E3 : L’astuce du time jump entre deux épisodes est classique mais elle fonctionne ici plutôt bien notamment pour expliquer rapidement et efficacement la façon dont les personnages apprennent la langue anglaise, ce qui sera utile pour la suite. Le rythme est moins soutenu que pour les deux premiers mais les différentes sous-intrigues sont bien développées, avec l’apparition de figures historiques comme le futur roi Kamehameha …
E4 : Les conflits à venir se préparent doucement mais sûrement…entre ambitions d’un roi fou et jalousies, ces petits coins de paradis se révèlent être de véritables poudrières. Ca prend son temps mais je trouve toujours l’immersion dans cette culture assez intéressante. L’action est réservée à Ka’iana, qui laisse éclater sa juste colère contre les esclavagistes, ce qui donne lieu à un final mouvementé…
E5 : C’est l’heure des retrouvailles…heureuses pour la plupart mais avec un petit côté amer aussi. L’heure des alliances aussi…et les hawaïens avaient des façons assez spectaculaires de régler ce genre de choses (ça, c’est du sport extrême). Avant cela, ce chapitre est assez lent, le temps de renouer les fils des connaissances, mais je n’ai pas trouvé cela gênant car j’apprécie toujours cette ambiance. Et le dernier plan montre bien que l’heure ne va plus être aux discussions…
E6 : Bon, il y a encore des discussions dans cet épisode, un arc de mi-saison dans lequel des alliances se nouent et où il y a plus de désaccords que d’accords dans le camp de Ka’iana. Les scénaristes continuent d’avancer leurs pions…et il est quand même temps que cela bouge un peu plus même si ça reste pas mal du tout, notamment grâce à un casting solide évoluant dans des décors magnifiques…
E7 : La série n’échappe pas au piège de la décompression depuis l’épisode 5 et le retour de Ka’iana sur ses terres. Ce n’est pas mauvais mais les discussions s’étirent un peu trop et les différences de méthodes entre le héros et Kamehameha avaient déjà été traitées auparavant. Il y a tout de même des conséquences difficiles, comme le déchirement de la famille de Ka’iana…et puis ce qui devait arriver a fini par se produire dans une dernière scène tragique et violente…
E8 : Cet avant-dernier chapitre débute par les conséquences du terrible drame qui a conclu l’épisode précédent, un événement horrible qui a véritablement eu lieu à l’époque. Et ce n’est pas la seule démonstration de violence de l’épisode puisque la famille de Ka’iana va être directement impacté par la folie de Keoua (excellent Cliff Curtis). Après une partie qui a traîné un chouïa trop en longueur (du 5 au 7), les pertes s’enchaînent, la tension est palpable et les décisions des rois fous obligent Kamehameha à revoir son jugement sur Ka’iana et à s’engager sur le chemin de la guerre. Le final devrait être sauvage…
E9 : Nom de Zeus, quelle fin. Jason Momoa (qui avait déjà signé un film passé inaperçu il y a onze ans) s’est réservé la réalisation de ce dernier chapitre qui amène progressivement le conflit attendu. Et si la première partie est solennelle, la deuxième moitié de l’épisode est une bataille intense et sanglante qui ne laisse pas le temps de souffler…la nature, élément important de la culture de ces peuples, jouant même en quelque sorte le rôle d’arbitre. Les relations sont également bouleversées et si une partie de l’histoire est résolue, les auteurs ont laissé des éléments en suspens pour une possible saison 2…
Allez j’accompagne le doc, j’ai malheureusement pas le temps d’enchainer avec le 2, mais ça envoie du gros je trouve. Il y a une belle immersion avec le parlé en maori, on peut voir un bout de culture d’avant j’espère en voir plus, c’est assez sauvage plus que action d’ailleurs. Et pis c’est beau la nouvelle zélande et Momoa est en mode charisme +10 000.