CHRONIQUES DE LA VIGNE (Fred Bernard)

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Chroniques de la vigne : Conversations avec mon grand-père

Une célébration des plaisirs du vin

Fred Bernard a comme qui dirait le vin dans le sang. Né peu avant les vendanges en Bourgogne, il a grandi au milieu des cartons et des caisses de grands crus : ses terrains de jeux préférés étaient les caves de son grand-père et de son arrière-grand-père, tous deux vignerons. Sans cesse on lui répétait : « Quand tu seras grand, tu feras du vin ». Las, il a choisi une carrière d’auteur ; mais le plaisir du vin, lui, est resté.

Au fil des pages, Bernard traduit cette passion en une série d’histoires courtes issues des anecdotes de ses aïeux et de ses réflexions personnelles sur le vin et la dégustation. On y retrouve, comme à son habitude, sa sensibilité, son humour, son sens aigu de l’observation des gens et son trait sensuel, pour une ode aux plaisirs du nectar des vignes.

Parution : 04.09.2013
Collection : Hors Collection
Format : 200 x 265 mm
Pages : 152
EAN : 9782723492874
EAN numérique : 9782331004681
Prix : 19,50€

Fred Bernard nous fait une petite autobiographie avec une biographie tronquée de son grand-père, vigneron à Savigny Les Beaune. Donc, tout tourne autour du vin, même les anecdotes qui concernent la deuxième Guerre Mondiale (certaines sont drôles, mais y en a une qui l’ai beaucoup moins). Alors, on apprend pas mal de choses, via l’auteur et surtout via le grand-père qui n’a pas la langue dans sa poche (cela dit, c’est aussi classique pour ce genre de personnage), d’autres choses sont quand même moins surprenantes (je ne sais pas si c’est parce que je bosse dans l’agri/agro, mais y a quand même des gens qui sont surpris pas des choses qui ne sont pas très surprenantes quand même). Bon, c’est sympathique, mais la vie de Fred, je m’en fous un peu, en fait. Et j’ai pas réussi à accrocher, malgré les moments rigolos (que j’admets volontiers). C’est un peu mièvre par moment, je comprends qu’il soit fier de sa région et de son papy, mais par moment, sur certaines anecdotes, c’est à la limite de la prétention quand même (je pense qu’il ne faut pas y voir cela, mais bon, à force de faire la liste des gens importants qui ont été en contact avec sa famille … Rolling Eyes . Ah, et « il édite des livres jeunesse et des romans graphiques » … mais pas de la BD faut croire).
La BD est organisée en chroniques plus ou moins grandes (d’1 à plusieurs pages), ponctuées par des considérations d’un italien autour des effets psychologiques du vin (bon, il a écrit ça en 1881, donc ça se comprend, mais aujourd’hui … ma mère serait encore vivante, elle aurait pu dire la même chose que lui, puisqu’elle m’en parlait) … donc, en soit, j’ai pas cet apport très pertinent.
Le dessin n’est pas tout à fait de mon goût, mais je ne pense pas que cela soit le plus important, le texte étant quand même l’accroche principale. Cela dit, j’aime bien les pleines planches sur la campagne bourguignonne.

Donc, en soit, le gars semble sympathique, mais sa BD ne m’a pas transporté et j’avais hâte de la finir pour passer à autre chose (ça doit être moi, puisqu’il a reçu des prix et des critiques sont dithyrambiques).