COLDER (Paul Tobin / Juan Ferreyra)

image

Parmi les différentes surprises que l’on vous prépare dans les semaines à venir, il y a la première collaboration entre Dark Horse et Komics Initiative. Et pour inaugurer le bal (morbide), nous nous sommes penchés sur une série d’horreur absolument géniale : COLDER.

Scénarisé par Paul Tobin, le titre marque les esprits dès sa couverture particulièrement… déstabilisante. L’intérieur est absolument incroyable et bénéficie des talents du fabuleux Juan Ferreyra.

Série en trois tomes aux USA, nous vous proposerons un seul volume ! Un omnibus copieux en pages et en bonus, comme à notre accoutumée.

COLDER… dès le 25/10… 6h66…

https://fr.ulule.com/colder-omnibus/coming-soon

Oserez-vous franchir le pas et plonger dans la folie ?

C’est parti

100% atteint (102). Voici la couv’ exclusive de Paskal Millet

Nouveaux paliers

150% - la couverture devient cartonnée

165% - trading card
175% - marque-page
200% - ajout d’une nouvelle écrite par Paul Tobin

à venir (dans le désordre) :
dos toilé, marquage à chaud, format Mavericks…

(154)

Palier 175% passé

Dernière semaine
(188%)

Palier 200% atteint.

Reste 3j. 216%

Dernier week-end (222)

Palier 225% atteint !

Dernier jour (228)

Reste moins de 5h (242%)

248

250 atteint !

Road to Halloween : bienvenue chez les fous !

Le récit est composé des 3 mini-séries composées chacune de 5 épisodes.
J’ai un peu de mal à expliquer de quoi ça parle, si ce n’est que tout est lié à la folie des fous, mais aussi à la moindre bribe de folie de tout à chacun … et qu’un vilain est friand de toute cette folie au point de s’en servir comme repas. Mais forcément, son mets principal, qu’il prépare depuis plus d’un demi-siècle, ne prévoit pas de se laisser faire, bien au contraire …

Alors, c’est typiquement le genre de récit qui ne donnera pas toutes les explications. D’où vient le vilain, qu’est-ce qu’il s’est passé réellement pour le héros pour qu’il devienne ce qu’il ait, quel est le véritablement lien entre eux deux … tout cela, il ne faut pas chercher à avoir toutes les infos (car certaines sont quand même distillées) et accepter de se laisser porter.
Autre point, pour un perso qui a été en état catatonique pendant plus de 50 ans, je trouve que son vocabulaire et ses attitudes montrent plutôt un homme du 21ème siècle. Alors, il y a les ellipses, et peut être une capacité d’adaptation hors norme, mais je trouve que Paul Tobin aurait pu garder quelques indices rappelant la période d’origine du Colder…
Alors, si on excepte tout ça, on a, pendant 10 épisodes, une sorte de course poursuite entre les deux héros et deux vilains (un par mini-série), ce qui fait que si la 1ère se lit très facilement, avec une appropriation rapide et facile du fonctionnement (notamment de l’univers des fous), la 2ème fait un peu redite et manque un peu de matière, à mes yeux. Elle est cependant un passage obligé pour préparer la 3ème et dernière mini-série, qui joue un peu plus avec une tension, le vilain jouant un peu avec le lecteur et les héros … ce qui offre une dynamique différente et plutôt bienvenue.
J’ai également apprécié que l’héroïne évolue au fil des mini-séries. En femme à sauver dans la 1ère, elle évolue ensuite rapidement mais naturellement, se prend en main, participe au « combat » avec le héros…
Et le tout est enrobé par un Juan Ferreyra au top. Déjà, ses couvertures sont marquantes et superbes. Et si le dessin de la vie réelle est classique, mais très détaillé, la partie de la zone « folle » faiyt clairement le job, avec au moins tout autant de détails. On a des concepts de monstres qui peuvent rappeler un peu ceux qu’on voit dans Spawn, mais avec un côté étrangement joli … alors que ce n’est pas le cas. Les monstres sont bien monstrueux, mais avec une certaine esthétisme, peut être morbide par moment. En fait, il n’y a pas le côté dégueulasse et sombre de Spawn. Je pense aussi la technique de la colorisation directement sans encrage, ça donne un effet particulier, que j’ai beaucoup apprécié (et qui ne m’a pourtant pas rappelé ce qu’a fait Larroca dans X-Men Xtreme… il a fallu que Ferreyra dise dans le cahier supplémentaire en fin d’album qu’il avait coloré en direct).

A noter que la couverture de la version exclusive de Paskal Millet est complètement dans le sens de l’histoire, tout en étant pourtant dans un ton différent de celles de Ferreyra.

1 « J'aime »