Peut-être qu’il ne sait pas que tu veux continuer jusqu’au bout…
Je lui ai répété à chaque tome. Il me répond qu’il faut qu’il appelle pour savoir comment faire sur le logiciel de commande (qui a changé, et qui n’est ni ergonomique ni intuitif : comment veux-tu que le monde de la presse se relance ?).
Jim
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Je comprends, effectivement. 
Enfin reçu, la semaine dernière,mon deuxième envoi avec les numéros 2&3.
Bon décalage avec les kiosques donc.
Ma libraire était prête à me les commander, au cas où.
J’ai fini de lire les trois tomes que je me suis acheté et j’ai été content de voir que l’ensemble forme un tout, du long combat de Flash Gordon et ses compagnons pour renverser Ming et rétablir la démocratie sur Mongo et le retour sur Terre de Flash, Dale et Zarkov juste à temps pour aider les Etats-Unis à résister face à l’Epée Rouge, une organisation totalitaire qui a déclenché une nouvelle guerre mondiale (où comment rester dans l’actualité de l’époque sans nommer les nazis). La partie graphique reste la force de ce comic-strip et les planches sont au fil des dimanches de plus en plus belles, les auteurs allant même jusqu’à abandonner les bulles pour privilégier la narration sous forme de petits textes en bas de cases (à la Prince Vaillant). Et c’est vraiment un régal visuel…
Comme je le soulignais plus haut, le gros défaut de cette série continue d’être l’écriture des personnages féminins, le genre de choses qui fait très, mais alors très daté (toutes les femmes tombent amoureuses de Flash au premier coup d’oeil, Dale est jalouse, engueule Flash avant de se jeter à nouveau dans ses bras…bla, bla, bla, c’est la seule partie du strip que je trouve ennuyeuse et ça prend quand même pas mal de place)…
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Merdouille. Faut que je me chope le trois, alors !
La première grande période du strip s’arrête au tome 3, oui. Et ce qui est bien, c’est que la première aventure du retour sur Terre est complète…
Bon … faut que je pense à le chercher maintenant …
Cool.
Jim
Y avait plus. Faudra fouiner.
Bah… commande ! 
Tiens, le septième tome est arrivé chez mon épicier sans qu’il le commande. Les gars ont dû comprendre que, après six commandes sans retour, ça veut peut-être dire qu’il y a un client ici.
Et donc, on est dans la période Mac Raboy à plein. Et vraiment, j’aime beaucoup. J’ai grandi avec les épisodes de Dan Barry dans Le Journal de Mickey, j’ai très vite découvert ceux d’Alex Raymond, et donc pour moi ça représente un peu la boussole graphique de la série. Complétée par ma découverte du parcours d’Al Williamson, qui a croisé le personnage à plusieurs reprises et sur divers supports.
Mais j’ai aussi rapidement lu des articles, dans des revues ou des livres, qui m’ont permis de prendre connaissance des travaux d’Austin Briggs et de Mac Raboy (au début, je pensais que c’était son nom de famille, ignorant que « Mac » était un diminutif, son véritable prénom étant Emmanuel). C’est sans doute aussi via des articles que j’ai appris que Mac Raboy avait dessiné Captain Marvel Jr, y apportant une modernité et un réalisme inédits.
Et vraiment, j’aime beaucoup. Son encrage a un peu de grain, mais il parvient pourtant à une netteté et une lisibilité incroyable, sorte de chaînon manquant entre le réaliste d’un Alex Raymond et l’épure d’un Russ Manning. D’ailleurs, en survolant quelques planches de ce tome, qui date de 1951, je me demande si Manning n’aurait pas regardé de près le travail de Raboy tant parfois les décors m’évoquent Magnus Robot Fighter. Je vais regarder ça de plus près avec gourmandise.
Jim
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Allez ! Tu vas faire toute la collection !
Qui en doutait encore ?
Jim
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« Dale ! La Terre ! »
C’est le contenu de la bulle qui apparaît en ouverture du strip dominical du 7 juin 1953, date à laquelle les phylactères font leur apparition en replacement des textes placés sous les cases.
Je me posais la question, justement, et ce tome apporte une réponse.
Et c’est toujours aussi beau.
Jim
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