COMICS / FRANCO-BELGE / MANGA : Quelle différence ?

[quote=« soyouz »]Puisqu’on parle de typo, je me permets de mettre un lien vers des itws de lettreurs français que nous avions fait sur France Comics.
france-comics.com/rubrique.p … brique=386

(à titre perso, j’avais pris un pied monstre à communiquer avec ces personnes. Encore merci à eux !)[/quote]

Tiens je me suis dit qu’Edmond pourrait y répondre mais je vois que tu l’as interviewé, j’essaierai de regarder ça (mais comme je pars en vacance…)

J’ai regardé la news sur les Eisner awards 2014 et j’ai vu un point qui montre une grosse différence entre comics et FB.
Il y a des Eisner Awards pour :

  • Best Penciller/Inker or Penciler/Inker Team
  • Best Painter/Multimedia Artist (interior art)
  • Best Cover Artist
  • Best Coloring
  • Best Lettering
    Cela montre l’importance accordée à ces points dans l’univers des comics.

Dans le monde FB, il y a peu de temps que les coloristes apparaissent en page de titre (quand ils ne sont pas cités à une autre page… s’ils sont cités).
Les responsables de l’encrage ou du lettrage n’ont pas d’existence officielle.
Je crois que c’est un héritage très ancien du travail en studio qui se faisait autrefois. Celui qui assistait le « maîîître » en dessinant des décors ou des personnages secondaires n’avait pas d’existence officielle… la gloire devait revenir au seul signataire des albums. C’est peut-être un héritage des ateliers de peintres de la Renaissance :wink:

Côté lettrage différent en FB, j’avais cité la série Valérian, mais la série sept en montré des exemples sur au moins 2 albums : sept dragons et sept détectives. Les jeunes auteurs sont peut-être plus influencés par les mondes comics et manga que les anciens.

ginevra

[quote=« ginevra »]

  • Best Coloring
  • Best Lettering
    Cela montre l’importance accordée à ces points dans l’univers des comics.[/quote]

Je me suis fait la même réflexion.

[quote=« ginevra »]Les responsables de l’encrage ou du lettrage n’ont pas d’existence officielle.
Je crois que c’est un héritage très ancien du travail en studio qui se faisait autrefois. [/quote]

Tout à fait.

Là, tout dépend aussi de la latitude qu’offrent les éditeurs, et donc du poids que représentent les auteurs en question. J’ai vu de nombreux cas où les éditeurs ne comprennent pas l’importance du lettrage, tout en considérant que c’est compliqué pour le lecteur (en oubliant bien entendu que ces lecteurs sont également habitués à des trucs plus exigeants, ne serait-ce que par leurs lectures comics, par exemple), et sortant en dernier recours l’argument que c’est cher (tu penses bien : si le lettrage peut-être assuré par le dessinateur pour le même prix, ou par un petit stagiaire à la rédaction… le fait que le lettrage ne dispose pas de sa ligne budgétaire dans le tableau d’exploitation démontre bien que cette étape de la production n’est pas reconnue).

Jim

[quote=« ginevra »]Dans le monde FB, il y a peu de temps que les coloristes apparaissent en page de titre (quand ils ne sont pas cités à une autre page… s’ils sont cités).
Les responsables de l’encrage ou du lettrage n’ont pas d’existence officielle.
Je crois que c’est un héritage très ancien du travail en studio qui se faisait autrefois. Celui qui assistait le « maîîître » en dessinant des décors ou des personnages secondaires n’avait pas d’existence officielle… la gloire devait revenir au seul signataire des albums. C’est peut-être un héritage des ateliers de peintres de la Renaissance :wink:[/quote]

Et tu oublies les scénaristes, qui ont dû batailler pour que leur nom apparaisse, en plus de celui du dessinateur, et que leur métier soit reconnu !

Tori.

Alors qu’aux US le scénariste superstar ont a connu, maintenant c’est plus l’invasion de l’editor, mais au début des années 2000 on s’arrachait les scénaristes plus qu’un dessinateur.

Ça a même commencé avant. De gros transferts de scénaristes vedettes (genre Conway ou Englehart dans les années 1970, Claremont dans les années 1990), on en a connu. De même, la constitution de certaines collections, comme l’Ultraverse chez Malibu, se sont faites sur des scénaristes (Englehart, Robinson, Jones…), mais la collection « Heavy Hitters » chez Epic au début des années 1990 était un peu sur le même modèle (avec Dixon, Baron…).

Jim

C’est vrai, mais je pensais aux grands courants comme avec les années 90 et les dessinateur superstar comme un Jim Lee qui peut se permettre de virer Claremont, Mc Farlane qui à une série Spidey pour lui tout seul, Finch qui se lance avec Ascension 9 en solo, Les Cliffanghers…

Tu as raison alors que ce sont les scénaristes qui fidélisent le public d’une série.
J’ai souvent été tentée par une BD/comics/manga par le dessin et parfois déçue par l’histoire au point d’arrêter la série après le numéro 1.

Il y a maintenant des scénaristes que j’apprécie au point de prendre un album dont le dessin ne me plait pas à 100%

ginevra