Charlie Reade ressemble à un adolescent typique, bon au baseball et au football, et un étudiant décent. Mais il porte un lourd fardeau. Sa mère a été tuée dans un accident virant en délit de fuite quand il n’avait que 10 ans, et le deuil a conduit son père dans l’alcoolisme. Charlie a appris à devenir s’occuper de lui-même et de son père. Puis, quand Charlie a eu 17 ans, il rencontre Howard Bowditch, un solitaire avec un gros chien qui habite dans la maison au sommet d’une grande colline. Dans la cour se trouve un cabanon fermé à clé dont proviennent d’étrange sons, comme si une créature essaye d’en échapper. Quand Mr Bowditch décède, il laisse la maison à Charlie, ainsi qu’un gros lot d’or, une cassette racontant une histoire impossible à croire et une responsabilité bien trop grande pour les épaules d’un garçon.
Parce que dans ce cabanon se trouve un portail vers un autre monde, un monde dont les habitants sont en danger et dont les monstrueux dirigeants vont peut-être détruire leur monde et le notre. Dans cet univers parallèle, où deux lunes voguent à travers le ciel, et les grandes tours de palaces tentaculaires transpercent les nuages, se trouvent des princes et princesses exilés qui souffrent d’horribles punitions ; il y a des dongeons ; il y a des jeux dans lesquelles des hommes et femmes doivent se battrent à mort pour l’amusement de “l’élu juste”. Et un cadran solaire magique qui permet de revenir dans le passé.
Je viens de le commencer, c’est pas mal. Un peu long à démarrer mais c’est fun. C’est un récit qui réveille certaines choses après le décès du papa mais c’est de la bonne énergie.
Ce qui m’intéresse particulièrement ici, ce sont les possibles incursions dans l’univers de la Tour Sombre.
300 pages pour le moment, avec des personnages particulièrement attachants.
À suivre…
C’est une réappropriation du conte de fées à la monde King. On y retrouve les figures phares tels que le Prince, le Roi déchu, les monstres, etc… Comme le dit Fred un peu plus haut, on reste pendant près de quarante pourcents du livre dans notre monde. On y rencontre Charlie (McGee pour les connaisseurs du clin d’oeil) Reade, fils émérite et joueur majeur de sports américain au lycée. Il rencontre un vieil homme solitaire, un peu sec. Une amitié sincère va se créer entre les deux. Entre les trois, devrais je écrire, car une chienne du nom de Radar est de la partie également. Mais que ne dit pas le Vieil Homme à la Chienne quasi mourrante?
C’est toute l’aventure de Charlie qui va descendre dans un autre monde (via le Dark Well - le puits sombre)…
Comme toujours, chez King, c’est descriptif, c’est tendre. Il crée des personnages aussi ignobles pour les méchants que magnifiques pour les gentils. On retrouve aussi beaucoup de références à Lovecraft et consorts. Les oeuvres sont clairement nommées.
La dernière partie du livre m’a paru longue à lire. J’avais envie que l’aventure se termine.
Toutefois, on pourra dire que l’on retrouve des clins d’oeil au Multivers de Stephen King. Le Vieil Homme déteint un pistolet et une ceinture dignes d’un pistolerot. Dans le royaume visité, une rue a le nom de Daerborn (un alias de Roland jeune). Le nombre 19. Le Ka-tet de fin avec ses cinq larrons. ETc…
Le moment fût agréable, charmant quoiqu’un peu long!
J’ai reposé le livre après le passage à la fontaine, et j’ai un mal fou à reprendre, tant c’est chiant (la prison, etc.). L’impression d’une grosse digression qui casse le rythme de l’histoire… Je récupère le nouveau Craig Johnson demain, je pense que ce King patientera à nouveau…
J’ai finalement sorti ce livre de mes étagères deux ans après l’achat, j’ai passé une grosse semaine dessus et j’ai beaucoup aimé. Comme les compères ci-dessus, je reconnais certaines longueurs mais je ne me suis pas ennuyé. King prend bien son temps pour développer un personnage principal intéressant à suivre sur plus de 700 pages et pour construire une histoire d’amitié de plus en plus touchante…deux histoires plutôt puisque le bon toutou Radar a un rôle extrêmement important (certainement une façon pour King de parler de ce qu’il éprouve pour sa chienne Molly). Si les 200 premières pages n’évoluent pas dans le registre fantastique, cela change suite à un événement important qui va bouleverser la vie de Charlie. J’ai aimé le fait que la découverte de cet autre monde, en gros un Oz dégénéré, a pour raison principale de sauver la vie d’une brave chienne…avant que Charlie ne soit happé par l’horreur qui s’est emparé de cet univers pour devenir partie intégrante du conte de fées. Les rebondissements sont bons, les protagonistes sont attachants, les méchants sont très méchants, un mélange de drame, d’aventures, de fantasy et d’horreur qui m’a procuré un très bon moment de lecture…