Discutez de Cosmos Milady
Coquinerie lue en trois minutes, Cosmos Milady raconte l’histoire d’une vedette galactique de la chanson, prise dans une vaste course-poursuite à la poursuite d’un objet provoquant les plus incontrôlables extases (le boitier du Déclic, en version surboostée, en gros).
Le récit, dont le scénario se résume à un prétexte, est composé de planches allégées, à trois ou quatre cases, où les dialogues se battent en duel, laissant de la place aux dessins coquins d’héroïnes dévêtues. Cosmos Milady se retrouve à la tête d’une rébellion menée par des femmes, autant d’occasion pour dessiner de lascives créatures aux tenues les plus diverses, de la meneuse de revue à la guerillera burinée.
Le style de Crisse est celui qu’on lui connaît depuis L’Épée de cristal et qui fera les belles heures de Kookaburra, à savoir une approche semi-réaliste et un encrage rond et gras. Les grandes cases un peu vides sont comme autant d’illustrations lui donnant l’occasion de déployer avec talent sa capacité à dessiner de jolies dames.
Du « good girl art » version franco-belge, qui ne vaut que par le dessin.
Jim