DARKER THAN BLACK t.1-4 (Yuji Iwahara)

La critique de Darker than Black T.1 (Simple - Ki-oon) par Suiginto est disponible sur le site!

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Skeet revient sur l'intégralité de la série

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Pour les retardataires, une opération « découverte » à partir du 5 octobre prochain.

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On en parle également ici.

Jim

J’ai commencé à lire cette intégrale en deux tomes, et c’est sympa, même si je suis un peu désarçonné par le dessin : l’encrage semble réalisé au feutre, avec une unité d’épaisseur assez frappante. Un coup d’œil superficiel donnerait l’impression que c’est très amateur, mais dans le même temps c’est limpide, très clair, avec des profondeurs bien gérées.

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Donc on suit une enquêtrice dans un monde où une « porte » vers une autre dimension accorde des capacités à certains humains, mais souvent avec des conséquences fâcheuses, notamment une perte d’empathie qui fait de certains d’entre eux des êtres implacables. Elle suit une étudiante fascinée par ces créatures et qui souhaite en devenir une.
Dans le même temps, elle croise le chemin d’une équipe de scientifiques qui semblent en savoir plus long qu’ils ne disent. Tout cela est propice à des scènes intéressantes et visuellement accrocheuses (la téléportation dans la bulle noire est du meilleur effet) et pour l’instant, la moitié du premier tome (équivalente, donc, du premier tome de l’édition normale) ne fait que gonfler le mystère.
Pour ma part, je ne connais pas l’univers ni l’anime, mais je trouve la narration assez claire, pas nébuleuse. L’aspect scientifique est le pan du récit qui m’intrigue le plus. Je vais tranquillement découvrir la suite.

Jim

Oui, c’est le style de Yuji Iwahara, qui est principalement connu chez nous pour Le roi des ronces et Dimension W, mais dont j’avais bien aimé Nekoten! et, surtout, Le monde de Misaki.

Tori.

Je n’ai rien lu de tout cela, mais c’est assez surprenant au premier abord. Pas réellement désagréable, je dois l’avouer…

Jim

Vraiment, c’est sympa.
Ce deuxième tome (donc, la seconde moitié du premier volume de l’intégrale) permet de clarifier un peu plus certaines choses : les liens entre Pandora et le Syndicat, la naissance des pouvoirs, le fonctionnement des « Dolls »… Les bastons sont pas mal (se concentrant surtout sur la jeune impétrante fraîchement nantie de nouveaux pouvoirs). On apprend à connaître plus précisément certains protagonistes, comme Parcel.

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Le mystère s’épaissit également autour des « pissenlits », ces mystérieuses fleurs qui confèrent les aptitudes. Ça permet de voir fonctionner les scientifiques, d’établir des échanges entre les différents groupes (les savants, les flics…). Malgré le déluge d’action, Iwahara parvient à donner une présence à tous ses personnages. C’est parfois cliché, mais ça fonctionne.

Contre toute attente (graphisme déconcertant, principe de base à la fois fourre-tout et cliché, déclinaison d’un anime que je ne connais pas…), j’aime bien. Je vais découvrir le deuxième tome de l’intégrale avec curiosité.

Jim

Troisième tome (donc première moitié de la réédition Carrefour que j’ai) consacré à de grosses séquences de baston. Les différentes factions se retrouvent dans un immeuble, ça bastonne, les pouvoirs sont bien mis en évidence, les cases sont grandes…

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On sent que les personnages se connaissent, qu’ils ont un passé et des comptes à régler. Si cela fait référence à des récits passés, l’ensemble reste très lisible, et le lecteur qui ne les connaîtrait pas (genre : moi) n’est pas perdu.

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La dernière partie a un côté un peu akiresque : surgissement d’un « nouveau » personnage (en fait, un personnage recréé) dont les pouvoirs sont plus grands, séquences de flottement dans le vide avec de grandes cases blanches, enjeu mondial. Ça fonctionne pas mal du tout, avec des alliances qui changent en fonction des intérêts fluctuants…

L’ensemble offre une lecture agréable, même si je sens qu’il faudrait que je relise pour saisir quelques subtilités sur l’identité de chacun. Mais vraiment, c’est une chouette surprise, un récit parfois alambiqué mais assez prenant, et au style graphique duquel je me suis bien habitué.

Jim

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