DAVID BOWIE, L'HOMME QUI VENAIT D'AILLEURS (Serge Féray)

David Bowie: L’homme qui venait d’ailleurs

En 1976 sort L’Homme qui venait d’ailleurs de Nicolas Roeg avec en vedette David Bowie. Soulignant son originalité par rapport à la production de science-fiction ainsi qu’au genre ciné-rock en vogue à l’époque, cet essai expose les enjeux du passage au grand écran d’une star avide de renouvellement. Longtemps mal compris, le film apparaît aujourd’hui comme un élément majeur du corpus bowien. Docufiction explorant l’ambiguïté acteur / personnage, pendant cinématographique

des recherches musicales entreprises par Bowie à la fin des années soixante-dix, le long-métrage propose une allégorie de la star et l’inspire en retour : à l’issue du tournage, l’artiste redéfinit son statut de créateur et invente, aux confins du rock, une nouvelle musique.

Né en 1967, Serge Féray est agrégé de Lettres modernes, docteur en littérature française et littérature comparée. Il a publié un roman de science-fiction, Apocalypse (2000), ainsi qu’un essai sur Emmanuel Carrère, Le Romancier et ses monstres (2022). Il est également l’auteur de Nico In Camera (1998) et Nico, Femme fatale (Le mot et le reste, 2015), études de l’oeuvre de la chanteuse du Velvet Underground, qu’il a rencontré.

  • Éditeur ‏ : ‎ Le mot et le reste (21 février 2025)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 310 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2384315129
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2384315123
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 399 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 14.7 x 2.5 x 21 cm
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Serge Féray, c’est un nom que je n’ai pas entendu depuis plus de trente ans. À l’époque, j’étais étudiant, mais sans le sou et sans ordi, et je grenouillais à la lisière des milieux de la micro-édition caennaise, notamment auprès de Denis Boyer, qui avait en projet le magazine musical Fear Drop. Denis Boyer et Denis Bajram étaient amis avec Serge Féray, qui avait une petite structure éditoriale (dont le nom m’échappe pour l’instant, il faut que je cherche), à la croisée de la pop culture, de l’activisme politique et de l’érotisme.
J’étais fasciné par ce gars, au sens propre : une sorte de mélange d’admiration et de méfiance. Serge a trois ans de plus que moi, mais à mes yeux, à l’époque, il représentait une sorte de mystère inaccessible : il avait un ordinateur alors que je ne pouvais pas m’en acheter un, il publiait des choses alors que je ne faisais qu’en rêver, il avait lu et compris les structuralistes alors que je connaissais de loin et que je n’y comprenais rien, il connaissait plein de choses dans des domaines où je n’entravais que pouic (le graphisme, la musique…).
Et puis, on s’est perdus de vue (je suis allé en région parisienne pour la suite de mes études, puis mon divorce m’a fait couper plein de ponts parce que j’étais complètement paumé…).
Donc revoir son nom sur la couverture d’un bouquin dont le sujet et l’orientation correspondent à cette croisée des genres qui m’avait tant impressionné il y a trente et quelques années, ça fait quelque chose. Ça fait surtout plaisir.

Jim

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les Cahiers de Nuit ?

Purée, ouais, bravo !
Merci Fredo !

Jim

Aucun mérite, Google est mon ami.

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