Dawnrunner
Sortie le: 23 octobre 2024
Il y a un siècle, un portail s’est ouvert en Amérique Centrale.
Des monstres géants, les Tetzas, sont apparus à travers ce passage et ont changé le monde tel que les humains le connaissaient… pour toujours.
Anita Marr est la meilleure pilote d’Iron Kings, ces robots géants utilisés par les humains dans leur lutte contre les Tetzas. Sa vie bascule lorsqu’on lui propose de tester un tout nouveau prototype révolutionnaire…
Un album événement signé Ram V au scénario et le brillantissime Evan Cagle au dessin !
EAN : 9782378872410 Format : Comics Nombre de pages : 168 Prix : 24.95€ Série : Dawnrunner
Dawnrunner - édition luxe
Sortie le: 23 octobre 2024
Il y a un siècle, un portail s’est ouvert en Amérique Centrale.
Des monstres géants, les Tetzas, sont apparus à travers ce passage et ont changé le monde tel que les humains le connaissaient… pour toujours.
Anita Marr est la meilleure pilote d’Iron Kings, ces robots géants utilisés par les humains dans leur lutte contre les Tetzas. Sa vie bascule lorsqu’on lui propose de tester un tout nouveau prototype révolutionnaire…
Un album événement signé Ram V au scénario et le brillantissime Evan Cagle au dessin !
EAN : 9782378872182 Format : Autre Nombre de pages : 208 Prix : 49.95€ Série : Dawnrunner
Coup de coeur.
Evidemment influencé par Pacific Rim et surtout par Neon Genesis Evangelion, Dawnrunner est une oeuvre intense et puissante de deux auteurs en ascension. Ram V et Evan Cagle font de leurs inspirations des piliers pour former leur propre saga, pour livrer un récit particulièrement fort et juste sur les émotions de leurs personnages, adultes et matures confrontés à des monstres géants et à leurs propres doutes et failles.
Avec, en outre, des dessins extrêmement détaillés, avec une ambiance magnifique, des illustrations épatantes, pour une réussite malgré quelques légers bémols compréhensibles (les influences visibles, le dessin parfois fatiguant pour les yeux dans les moments critiques).
Un coup de coeur, oui !
Ma critique complète ici :
Je rejoins Ben sur l’expérience DAWNRUNNER sublimée par l’édition (j’ai pris la couleur) en cinémascope.
On retrouve un Ram V, assez calme, en retrait finalement eu égard au travail EXCEPTIONNEL d’Evan Cagle. Sans présager de leur reprise de NEW GODS, ce DR est un petit bijou, une belle histoire SF (pourtant je ne suis pas très fan des Méchas et compagnie) et une belle histoire humaine (le comble) entre souvenirs et avenir de l’Humanité.
Mais la claque reste graphique. C’est hyper détaillé (sauf lorsque les personnages sont en plan serré) et ca attaque les yeux par un dessin aussi puissant que fin.
Une vraie séance de cinéma dans un comic book!
je ne vais pas rejoindre mes collègue, j’ai trouvé ça déjà vu, paresseux et plutôt brouillon dans les scènes de baston, difficilement lisible.
Ca attaque les yeux, mais pas dans le bon sens, il y a eu des moments je me demandais si c’était le méchant final que je regardais ou le gentil.
en terme d’histoire c’est totalement Pacific Rim avec la fin la plus nul et fainéante jamais faîte, il avait piscine Ram v pour la fin, la cloche sonnait il avait pas finit sa copie ?
Nul de chez Nul, ça laisse présager le pir pour New gods.
J’ai feuilleté, j’ai trouvé ça super beau, mais je me méfie comme de la peste de Ram V.
Jim
Vite, du collyre.
Son problème c’est qu’il doit trouver son meilleur format. Sur Dawnrunner, parfois, il semble s’éparpiller au lieu de développer un point. Sur un run long, il perd le lecteur (son Détective Com…zzzzzzZZZzzzz).
Là, il écrit pour Evan Cagle.
Je vais pencher du côté de ceux qui ont adoré : oui, le début est un mélange évident entre Pacific Rim et Evangelion (les auteurs ne le cachent pas en interview), et oui, on retrouve des lieux communs de récits de ce genre. Pour autant, l’histoire nous emmène rapidement sur sa propre voie, avec un final qui ne ressemble pas aux deux oeuvres sources. Je reconnais quelques faiblesse, comme une certaine confusion dans les pages de bagarres (un effet de chaos généré par ces situations qui n’a pas été maîtrisé ?) et que la fin qui se veut ouverte à interprétation ne soit pas assez claire. Pourtant autant, je suis resté scotché du début à la fin, les dessins d’Evan Cagle sont à tomber (on a l’air tous d’accord là-dessus) et pour moi Ram V tient bien son univers et son récit, ils ont réussi tout deux à m’emporter dans la partie qui les concernaient mutuellement.
Je préfère le final des deux autres sources, le final de ce bouquin ne veut rien dire.
Plus en chara design qu’en auteur de BD.
assez facile avec le film devant soit (j’exagère un peu).
Et c’est tant mieux, être emporté, c’est ce qu’il y a de mieux, moi je ne l’ai pas été tristement.
Je ne vais pas te donner tort sur ce point.
Je place là la critique que j’ai postée aujourd’hui sur la page Insta de Comics Office :
#DAWNRUNNER est assurément le blockbuster #comics du moment, @hicomicsfr n’ayant pas lésiné dans les moyens pour mettre en avant ce titre publié initialement chez @darkhorsecomics. Le scénariste RAM V et le dessinateur EVAN CAGLE nous plongent dans un univers familier mais se distinguant rapidement par ses spécificités. Dans un futur proche surgissent des créatures géantes, les Tetzas, depuis un portail inter-dimensionnel au Guatemala. L’humanité a développé les Iron Kings, des robots géants pilotés par des humains pour les combattre. La pilote d’élite Anita Marr est chargée de tester Dawnrunner, un prototype permettant une fusion directe entre son esprit et la machine. De cette relation surgit un voyage intérieur où elle affronte ses traumatismes de guerre ainsi que des problèmes plus intimes.
L’amorce de l’histoire, les thèmes abordés, les designs des kaijus et mechas : la filiation de DAWNRUNNER avec Neon Genesis Evangelion et Pacific Rim est évidente, mais le duo créatif ne se contente pas du seul hommage. Ram V oriente le récit dans des directions s’éloignant de ses modèles, montrant peu les Tetzas mais plutôt leur impact sur l’humanité, de la chute des États au profit des grosses sociétés, ou sur les traumatismes engendrés sur les individus. La critique de la société du spectacle ou du capitalisme cynique et prédateur prend le pas rapidement sur les gros monstres comme antagoniste principal, lorgnant vers d’autres influences SF, de Blade Runner à une variation contrariée de Premier Contact. Anita Marr se révèle être une héroïne touchante, aux démons différents des jeunes gens habituellement placées aux commandes des méchas : avec une adulte expérimentée comme protagoniste, Ram V peut partir sur des directions différentes de ses modèles.
Les dessins dynamiques et détaillés d’Evan Cagle, dépeignant les titans de chair comme ceux de avec une majesté terrifiante, sont à couper le souffle. Le lecteur aura le luxe de choisir entre la version magnifiquement colorisée par DAVE STERWART ou une version grand format en n&b.
DAWNRUNNER se termine sur une note introspective un brin confuse, comme certains combats, mais rappelant le chaos et l’absurdité de la guerre.