1987, San Francisco. Marcus Lopez, fils d’immigrés nicaraguayens et SDF depuis plusieurs années, peine à trouver un sens à sa vie. Alors qu’il pense sérieusement à mettre fin de ses jours, il fait la rencontre de Saya, une mystérieuse jeune fille qui va lui ouvrir les portes de l’Académie Kings Dominion des Arts Létaux. Il découvre alors l’existence d’une école où l’on enseigne aux héritiers de l’élite financière à ériger le meurtre au rang d’art. Marcus a désormais un but dans la vie, il va tuer celui qu’il considère responsable de la mort de ses parents : Ronald Reagan.
La chaîne SyFy a officiellement commandé le pilote de Deadly Class, l’adaptation du comic-book Image de Rick Remender et Wes Craig (publié en France chez Urban).
Les frangins Anthony et Joe Russo (Captain America 2 et 3) co-produisent, Adam Targum (Banshee) a le poste de showrunner de la potentielle future série et Lee Toland Krieger (Riverdale) réalisera le pilote.
Vu le pilote hier soir, pas mal du tout, fidèle au matériau d’origine avec même quelques passages en anime dessinés dans le style de l’artiste du comics (par lui peut être?)
j’en suis au 9, j’attends l’épisode final, pour le coup j’ai été plus séduit que par le comics vu que j’avais décroché aux 2.
Cependant je trouve que ça s’écoute parler à mort, ça manque de vrai baston et pour des assassins, la grande majorité sont des pleureuses qui ont peur de tué.
Oui, ce n’était pas un succès d’audience pour SyFy. Comme souvent, les producteurs (ceux de Deadly Class et ceux de Happy!, l’autre série annulée par SyFy) cherchent un éventuel nouveau partenaire de diffusion, mais ce genre de manoeuvre ne fonctionne pas toujours. Pour Happy!, tout peut dépendre des résultats de la diffusion sur Netflix…
Blague à part, il peut arriver que certains networks, s’ils ont par ailleurs quelques succès dans la besace pour contre-balancer, « insistent » sur des shows peu rentables, en cas de gros succès critique, pour le côté « vitrine/affichage »…
Pas sûr que « Deadly Class » boxe dans cette catégorie, ceci étant dit.
Je crois que les chiffres d’audience était sous le million de téléspectateurs… à vérifier.
Et puis, la qualité du show n’était pas à ce point exceptionnelle.
On va entrer dans une période très concurrentielle. C’est inévitable que les shows ne rencontrant pas leur public soient vite arrêtés.
Ce qui m’étonne en revanche, c’est de voir des shows finir sur des cliffhangers, sans l’assurance de pouvoir poursuivre l’aventure. La fin de la saison 1 de Deadly Class est un pur non-sens. Le cas Into the Badlands est encore plus incohérent, puisque le show connaissait son destin à une dizaine d’épisodes de la fin. Et dans son dernier épisode, non seulement il ne clôt pas toutes ses intrigues, mais il en ouvre de nouvelles. À se demander si les « promesses » du dernier épisode ne constituent pas un argument pour essayer de vendre la série ailleurs.