[quote=« Jim Lainé »]
Ah il a fait du Hawkman ?
Je n’ai lu que les épisodes de la fin, par DeFalco et Bennett, pour ma part, donc je savais pas.
Mais je déteste pas ses épisodes sur Batman, avant et après reboot.
Jim[/quote]
Oui, avec Philip Tan aux dessins.
En soi, je n’ai rien contre Daniel au scénario : ses Batman n’étaient pas brillants, mais faisaient le job même si le rythme n’était parfois pas bond (des histoires parfois trop longues, parfois trop courtes, bref une difficulté à trouver la bonne note pour clôturer ses intrigues.
Ses Hawkman ne m’ont pas plu, et j’ai rapidement arrêté. J’aime beaucoup Hawkman, et j’ai préféré les Palmiotti/Gray (déjà par Bennett) aux Johns, qui avaient bien relancé le personnage (mais Palmiotti/Gray avaient un meilleur rythme, une écriture plus efficace, et une gestion généralement meilleure de l’univers de la franchise).
Bref, Daniel ne m’a pas convaincu sur Hawkman parce que l’idée de base n’était pas bonne. Le principe était que les ailes étaient une sorte d’armure/symbiote qui recouvrait tout son corps :
Un méchant en lien avec cette technologie apparaissait, et semblait être extraterrestre… c’était très confus, et en même temps trop simpliste. Les personnages secondaires n’existaient quasiment pas, et c’était essentiellement de l’action confuse (même si Tan s’est amélioré).
Après, la série a souffert des difficultés inhérentes aux débuts du New52 : l’ignorance totale des auteurs sur la persistance, ou non, des précédentes origines. Ce qui est très intéressant chez Hawkman, c’est son historique, ses liens avec les extraterrestres et l’Egypte Ancienne, le principe de réincarnation et la malédiction lancée par Johns (je crois).
Bref, un des vrais atouts de Hawkman, c’est son lien avec l’histoire (la sienne, riche et multiple) et l’Histoire (qu’il connaît et a impacté). Daniel, ne sachant pas ce qui était gardé, ne pouvait l’utiliser et ça ampute le personnage et son intérêt.
Bref, Tony Daniel a sûrement été handicapé en prenant la série, mais ça n’empêche que ses histoires étaient un peu chiantes et unidimensionnelles.