DESTINATION FINALE 6 : BLOODLINES (Zach Lipovsky et Adam B. Stein)

Stefani, 18 ans, fait d’affreux cauchemars. Dans ceux-ci, elle voit sa grand-mère échapper à la mort dans un accident qui aurait dû la tuer il y a 50 ans. Son ancêtre a réussi alors à esquiver le décès jusqu’à l’âge de 80 ans ou elle meurt de façon naturelle. À cause de ce miracle, toute sa descendance doit quelque chose à la mort.

Horreur
Long métrage américain
Réalisé par Zach Lipovsky et Adam B. Stein
Scénarisé par Lori Evans Taylor et Guy Busick
Avec Brec Bassinger, Teo Briones, Kaitlyn Santa Juana, Richard Harmon…
Titre original : Final Destination - Bloodlines
Année de production : 2025
Sortie en France le 14 mai 2025

Je me laisserai tenter.
J’ai un sale petit secret, un squelette dans le placard pourrait-on dire : j’adore cette franchise, inégale, mais au potentiel fabuleux, et en pratique sacrément fun.
Pour résumer : le premier est un peu naze et n’a pas très bien vieilli (oui je les ai tous revus récemment) mais il a le mérite de planter le décor et de présenter le concept efficacement, le deuxième est une perle sacrément bien foutue et je pousserais le bouchon jusqu’à dire que c’est un des meilleurs films d’horreur des années 2000, le troisième est une petite déception par rapport au second mais reste digne d’intérêt et de bonne tenue, le quatre est une merde incroyablement cheap même selon les critères de la franchise, et le cinquième une divine surprise qui a le bon goût de s’achever sur un excellent twist, très surprenant voire scotchant à l’échelle de la « saga ».
Il est même dommage que la franchise n’ait pas eu le bon goût d’en rester à cet excellent rebondissement ; ceci étant dit, d’après le pitch posté plus haut, on dirait que ce sixième volet cherche quand même à faire du neuf avec du vieux…

J’imagine que l’on est là sur le tout dernier rôle de feu Tony Todd, dont les caméos étaient devenus l’une des signatures des « Destination Finale ».

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Revu récemment et il me plaît toujours bien…

J’imagine que l’on est là sur le tout dernier rôle de feu Tony Todd,

L’un des tout derniers en tout cas parce qu’il tournait beaucoup…et il apparaît ici bien amaigri…

Oui, ça fait mal au coeur de le voir ainsi changé…

Le 2 est incroyable, en plus j’aime comment la mort que je croyais voir arriver gros comme une maison n’était jamais celle qui arrive.

Le gamin chez le dentiste, la voiture accidentée. Je frissonne rien que d’y penser ^^!

Oui, à partir du deux, mais aussi sur le trois, c’était l’un des plaisirs des séquences « de meurtre » (si l’on peut dire, vu que le tueur c’est la Mort) que de se laisser berner et entraîner sur une fausse piste (une défaillance électrique ? non, faisons plutôt attention à l’échelle de secours, ce genre de choses…).

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Ah sérieux l’échelle de secours alors qu’il a la main dans le broyeur… Attention aux spaghettis ! Tellement bien amené.

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Vu. Pas ouf. La scène d’intro est trop longue. C’est assez percutant dans l’ensemble mais c’est vrai que c’est du CGI à gogo et beaucoup de têtes qui explosent.
Niveau casting, difficile de rentrer dans la peau de cette famille (aucun effort n’est fait pour que le casting « ressemble » un minimum à une même famille) et d’avoir de l’empathie pour eux (ils ne sont pas véritablement développés et tapent vite sur le système).
L’idée de plusieurs générations touchées par la malédiction est intéressante mais plein d’éléments sont peu développés.
Malgré ce que j’ai pu lire ici et là, c’est certainement loin d’être le meilleur opus de la saga.
J’attends vos retours pour discuter de points précis.

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À dans 6 mois alors x)

Quelle surprise.

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Te prive pas c’est franchement un des meilleurs de la saga. Je suis pas loin de le mettre sur le podium a égalité avec le 2ème.

Si le film rejoint le titanesque panier des productions laides à cause du numérique en terme de photo, il est par contre d’une efficacité à tout épreuve et s’inscrit dans la lignée de ses illustres successeur en terme de sadisme des morts.

mon préféré est la « fausse » mort du frère ainé basculant sur la soeur débouchant sur le secret de famille. Mouhahahahahahaha je kiffe. Cette franchise fait ressortir le salaud qui est en moi.

Outre l’ouverture que j’adore (en plus n’ayant rien lu sur le fil je fus bien capté à me demandé le pourquoi d’une telle scène), la bonne idée du film est de partir sur un groupe familiale et non amicale. Ca ouvre plein de bonnes idées qui, mine de rien, sont pas con du tout et permettent de parler du poids des secrets de famille et de la toxicité qui traverse les générations.

Pas con du tout, ca permet de mieux adhérer à ces personnages sans pour autant devenir plus gentil. C’est du sadisme à fond et du gros bouillon sanguinolant à chaque fois. Mouhahahaha le pieds.

J’ai adoré

Et puis qu’elle touchant au revoir et hommage à Tony Todd. Quel belle marque de respect.

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J’ai été le voir, et comme toi j’ai beaucoup aimé ; pas loin moi aussi de le mettre à égalité avec le deux…
Passé l’ouverture, bien tendue, drôle et spectaculaire comme il se doit, la réalisation est pas folichone folichone… mais rien de déshonorant non plus, comme c’était le cas sur le quatrième (une honte, celui-là).

Je suis un peu d’accord avec Fredo sur le concept même des « bloodlines » : il est un brin sous-exploité. Il y aurait eu à faire pourtant avec cette idée de psychogénéalogie, de traumas qui circulent à travers les générations… c’est un peu abordé, mais superficiellement.

Ce que le film fait très bien c’est deux choses : déjà, asseoir les fondamentaux de la saga et de plier un peu le game par rapport aux précédents épisodes de ce point de vue-là. L’idée même de la saga (la Mort en personne est le bad guy) permet de conférer aux scène de meurtres quelque chose que le giallo en son temps approchait par ses moyens propres : ce que j’appellerais la « mise en scène au carré ». A l’intérieur même de l’intrigue, il y a un metteur en scène (ici la Mort elle-même) qui de façon très démiurgique « arrange » les décors, le cadre, les mouvements d’appareil pour nous donner à voir les effets de son action. C’est en négatif que sa présence se manifeste, un peu comme Tarkovski (ouh la je m’emballe là ^^) parvenait à filmer le vent en en captant les effets sur un champ de hautes herbes et en simulant son passage via un mouvement d’appareil dans « Le Miroir ».
Bon, la profondeur métaphysique de Tarkovski n’est pas visée ici, mais plutôt de bien plus prosaïques effets de suprise et /ou comiques… et ça marche très bien.

Et c’est la deuxième réussite du film : innover un peu, à l’échelle d’une saga qui certes n’a jamais été réputée pour ses prises de risque. J’adore l’idée d’y aller à fond sur le concept de la fausse piste, déjà explorée à l’échelle de telle ou telle séquence sur les opus précédents. Ici, c’est plus « vaste » comme dispositif… et ça permet en effet un twist assez hilarant et d’un mauvais esprit très roboratif.

Et comme dans tous les « Destination Finale » un peu réussis, il y a un mauvais esprit global, voire une méchanceté assez jouissive… Dans un autre contexte, le quasi mépris à l’égard des persos proféré à l’aune de quelques mises à mort ultra-brutales et subites pourrait être gênant. Pas ici. C’est la Mort en personne qui frappe, et il y a dans la brutalité de ces mises à mort un embryon de discours sur son ineluctabilité, et notre insignifiance, qui va très bien au film d’horreur en général.

Franchement, une belle réussite.

Pour l’anecdote, il paraît que le duo Lipovsky/Stein a eu le job entre autres raisons car ils ont eu l’impayable et fabuleuse idée d’organiser un faux accident domestique qui faisait mine de les menacer à l’arrière-plan durant leur première visio avec les producteurs de la franchise… Pas mal !!

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Un autre élément pas abordé plus que ça : la pièce de monnaie. Elle fait office de fil rouge entre le début et la fin du film (et dans le générique de fin). Mais rien.