DETECTIVE COMICS #994-1033 (Pete Tomasi / collectif)

Tu as raison, j’ai édité.

Merci ! :wink:

Detective Comics #1004

(W) Peter J. Tomasi (A/CA) Brad Walker, Andrew Hennessy, Nathan Fairbairn
The face behind the mask is revealed! Who’s taken up the mantle of the Arkham Knight? What’s their endgame? And what’s the shocking secret that Batman never knew about a part of his life he’d taken for granted?
In Shops: May 22, 2019
SRP: $3.99

detective-comics-batman-1004-preview-p2-3

Source : www.denofgeeks.com

La saga de l’Arkham Knight continue ; mais Pete Tomasi nous a habitué à mieux, clairement.
Après le choc de la révélation de son identité dans le précédent (pour mémoire : il s’agit d’Astris Arkham, fille du Dr Jeremiah Arkham) voici les explications. Le scénariste déroule un très long discours de Jeremiah Arkham pour expliquer le pourquoi du comment, et si ça tient la route, ça n’est pas original (Astrid en veut à Batman car elle a grandi dans l’asile au plus près de patients qui l’aiment bien, elle en veut à celui qui semble un croque-mitaine, et sa mère a été tuée dans une émeute par un Batarang envoyé par un dément ; elle pense que Batman est derrière ça) ni très cohérent (Astrid a entre 17 et 20 ans environ, ça voudrait dire que Batman est en activité depuis autant de temps ? surprenant, vu la timidité des éditeurs à vieillir leurs personnages).
Oh, Tomasi demeure un auteur professionnel, le récit est cohérent, les dialogues de Damian sont drôles, ça « tient » ; mais ça n’est pas brillant. Brad Walker livrant des planches correctes mais n’offrant pas un Batman « propre », avec notamment un visage qui me gêne, l’impression est mitigée ; le bilan est faible.
Franchement, fallait-il utiliser l’Arkham Knight du jeu-vidéo et en faire ça ? J’en doute sincèrement.

Detective Comics Annual #2

written by Peter J. Tomasi
art by Travis Moore, Max Raynor, Tamra Bonvillain, Nick Filardi
cover by Guillem March
After years on the shelf, Batman returns to the Black Casebook! Throughout his career, Batman has compiled his most disturbing cases into one volume, its every page filled with bizarre horror and crimes he never quite managed to solve. Now a case from the past has re-opened itself in the here and now…and Batman will find himself face-to-face again with one of the deadliest villains he fought in his early years: the Reaper!
ON SALE 05.29.19
$4.99 US | 48 PAGES
FC | RATED T

Source : www.newsarama.com

La couverture de ce deuxième Annual évoque le Black Casebook, laissant espérer un retour des étranges histoires du passé de Batman, réutilisées jadis par Morrison. Hélas, ce n’est qu’une publicité trompeuse, car si une histoire du passé est reprise, elle n’a rien de bizarre ou d’étrange.
Pete Tomasi réhabilite ici la saga Year Two, où Batman affrontait Reaper, précédent justicier de Gotham, plus tranchant et expéditif. Lors d’un été calme en ville, Bruce prend connaissance qu’un Reaper tue beaucoup en Europe, s’y rend, s’y fait passer pour un playboy en bonne compagnie, et remonte la piste. Jusqu’à découvrir que le Reaper original avait un fils, caché (Bruce avait été amoureux de sa fille, éplorée après la mort du Reaper lors d’un combat avec Batman), qui a créé un « Reaper Inc. » en miroir de Batman Inc. ; l’affrontement avec les agents Reaper suit, Batman survit mais la lutte reprendra.
Bon. Il n’y a rien de honteux ici, mais rien de brillant non plus. Pete Tomasi gère bien une intrigue sympathique mais complètement anodine, et s’amuse à reprendre Year Two ; pourquoi pas. Il gère très bien le playboy Bruce Wayne, s’amuse avec cette image, et ça fonctionne très bien. L’idée sur Reaper est bonne aussi, et mériterait d’être réutilisée ; même si le Big Bad devra être plus creusé.
Une histoire sympathique, mais qui ne marquera pas, hélas. Les dessinateurs Travis Moore et Max Raynor livrent eux de très belles planches, véritablement belles et dynamiques. Les personnages sont tous beaux et parfaits, c’est très joli mais aussi dynamique.
Un récit efficace, de belles planches… oui, une belle lecture. Mais qui sera vite oubliée, car finalement complètement accessoire ; m’enfin, ça reste un bon moment !

Detective Comics #1005

(W) Peter J. Tomasi (A/CA) Brad Walker, Andrew Hennessy, Nathan Fairbairn
The finale of the Arkham Knight saga arrives as the Knight’s surprising cult within Arkham Asylum unleashes its full power! Will Batman be swept under by the madness? Who is the Knight, to have inspired so much loyalty? And is there any way of stopping them that won’t just cause their legend to grow?
RATED T
In Shops: Jun 12, 2019
SRP: $3.99

Source : www.superherohype.com

Pete Tomasi achève sa saga de l’Arkham Knight, dans un épisode convenu et peu intéressant ; mais pas honteux non plus.
Le plan d’Astrid Arkham est de créer une lumière ultra-vive dans Gotham, la nuit, pour « repousser les ombres » et surtout vaincre Batman, qu’elle juge responsable des vices de la ville, et de la mort de sa mère. Batman et Robin s’opposent à elle, arrivent à la battre bien que beaucoup d’habitants soient aveuglés par le choc visuel. La ville est apaisée pendant plusieurs jours, le temps que tous se remettent, et Astrid s’échappe de prison.
Rien d’original, que du prévisible ; mais si ça ne m’a pas passionné, il n’y a rien de « mauvais » là-dedans. Tomasi gère en professionnel, on ne peut lui reprocher qu’un manque d’inspiration ou d’investissement. Rien de honteux, donc, mais pas grand-chose pour me retenir, bien que je sois intrigué par le prochain épisode avec le Spectre.
En parallèle, Brad Walker livre une prestation similaire aux numéros antérieurs, avec un style personnel et un Batman qu’il maîtrise peu. Ce n’est pas laid, c’est même réussi souvent, mais j’y adhère peu.
Un bon bilan du Detective Comics de Tomasi, en définitive.

Je n’ai pas lu le spoiler mais cette lumière gothamite a déja été imaginée dans « City of light ».

DETECTIVE COMICS #1006

  • written by PETER J. TOMASI
  • art and cover by KYLE HOTZ
  • variant cover by DAN QUINTANA
  • Detective Jim Corrigan has been shot on the streets of Gotham City—and the Spectre must reach out to Batman to help him find the secret assassin!
  • ON SALE 06.26.19
  • $3.99 US | 32 PAGES

Source : www.cbr.com

Kyle Hotz, c’est une excellente idée.

Jim

Il s’est assagi, j’ai l’impression.

Je confirme. Surtout pour une ambiance mystique noire chère à notre bonne ville de Gotham. Je crois que la dernière fois que cette ambiance fût dépeinte, c’est avec Finch au scénario et dessin.

Bref, Tomasi décrit une histoire de personnes vouées au culte du Spectre ou plutôt à sa perte! Le premier épisode pose les pions et Tomasi excelle dans les petites scènes derrière la scène en me faisant sourire (Batman est caché par le Spectre et celui disparait rendant visible Batman, devant un CSI ahuri!!!).

Le dessin est évidemment la touche bonux de cet arc. La brume lui va si bien à notre Héros Chauve lorsqu’il sourit…

Je m’égare… A suivre.

Detective Comics #1007

(W) Peter J. Tomasi (A/CA) Kyle Hotz, David Baron
« The Spectre: Dead on Arrival » finale! In all of Gotham City, there’s only one life
Batman would be willing to risk to save Jim Corrigan and the Spectre: his own!
In Shops: Jul 10, 2019
SRP: $3.99

dtc-1007-2-3-1177472

Source : www.comicbook.com

Chouette cover.

Jim

Les numéros #1006-1007 sont donc un diptyque sur le Spectre. Sympathique à lire d’affilée, mais ça aurait pu se régler en un épisode.
Jim Corrigan, l’hôte du Spectre et flic à Gotham, est pris pour cible par une secte qui veut le tuer, et forcer le Spectre à intégrer l’un d’entre eux pour le contrôler. Le Spectre appelle Batman à l’aide, la collaboration et l’enquête sont difficiles vu les méthodes extrêmes de l’entité mystique. Ils parviennent finalement à s’entraider, retrouvent Corrigan, et… tout est bien qui finit bien.
C’est donc sympathique, mais limité. Pete Tomasi n’est pas très inspiré depuis son arrivée, ça ne change pas ici. Ca se laisse bien lire, l’opposition de méthode entre Batman et Spectre est bonne, mais… bon, deux épisodes, c’est quand même trop. D’autant qu’on ne sait jamais rien de la secte ennemie, gros prétexte un peu gras.
Evidemment, l’intérêt principal est ici le dessinateur Kyle Hotz, très-très bon pour créer cette atmosphère sombre, terrible, brutale, désespérée mais grisante. L’intérêt est essentiellement graphique, ici, et ça fonctionne très bien… mais bon, le scénario est quand même faible.

DETECTIVE COMICS #1008

Written by: Peter J. Tomasi.

Art by: Doug Mahnke, Jaime Mendoza.

Covers by: Doug Mahnke, Jaime Mendoza.

Description: The Joker returns to Gotham City! The Joker is through working with the Legion of Doom, and he wants to get back to his roots: giving Batman absolute hell! The Clown Prince of Crime comes back with a bang-and he’s not about to take prisoners! As if that weren’t enough, Lex Luthor delivers the cure for Mr. Freeze’s beloved wife, Nora, freeing her from cryo-stasis at last! But something else is very, very wrong with Nora.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: July 24.

Source : www.comicscontinuum.com

Hop, nouvel épisode de Pete Tomasi ici… et dernier pour moi. J’ai été souvent fan des productions du scénariste, mais sa prise en main de la série ne m’a jamais réellement enthousiasmé, et je n’arrive pas à me passionner pour ce qu’il y fait. Un criant manque d’inspiration, qu’on retrouve ici.
Le Joker attaque un parc d’attractions ! Le public est obligé de « faire avec » car tout le monde porte un collier explosif. Batman arrive, et doit « profiter des attractions » avec le Joker pour éviter que tout le monde meurt. Il finit par bloquer la machine finale, et s’en prend à Joker. Qui s’enfuit en ballons, mais est projeté dans l’eau par des chauve-souris envoyées par Batman. Batman et Gordon échangent dans le parc, le parc Bolland, tandis que Lex Luthor formule sa fameuse proposition à Mr Freeze, qui pourrait retrouver sa femme.
Bon, ce n’est pas honteux. Ca se laisse lire, il y a des rebondissements, et l’ensemble est correct ; mais sans aucune inspiration. Sans originalité, mais sans idée non plus. C’est assez chiant, et c’est très creux. Doug Mahnke livre des planches souvent bonnes, mais parfois proches du « raté » avec des traits brouillons ; je retiens notamment l’arrivée de Batman, clairement loupée.
Je m’arrête là. On verra qui reprendra, et où ira Tomasi la prochaine fois !

C’est un peu l’idée que j’ai du run de Tomasi depuis le numéro 1000. L’arc initial était très bien et bourré de références.

Il n’est pas très inspiré…

Complètement d’accord.
J’ai comme l’impression qu’il a mal « vécu » son débarquement de la franchise Superman, et de sa famille Kent qu’il a si bien forgée.