DEUX FRÈRES À HOLLYWOOD - LA FORMIDABLE HISTOIRE DE WALT ET ROY DISNEY (Alex Nikolavitch / Félix Ruiz)

Le Nikolavitchverse s’étend

après celui-ci, pas de grosse nouveauté tout de suite (là, au planning, il n’y a plus qu’une grosse nouvelle dans la revue Le Novelliste)
Pour le reste, plein de projets en cours, mais sans date pour l’instant parce qu’ils ne sont pas assez avancés.

Normalement, il sort demain ! (et je dois aller récupérer mes ex, d’ailleurs)

Tu veux faire un harem ?

Tori.

rimshot

Jim

bon, en tout cas il est sorti !

pour les parisiens, j’en signerai samedi 8 juin de 18 à 20 heures à la Brasserie de l’Etre, 7ter rue Duvergier, 75019 Paris (à côté de Crimée)

Le 18 juin n’est pas un samedi … :wink:

oups, correctionné

Hop, j’ai mon exemplaire. Très chouette objet. Plus qu’à lire.

Jim

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J’hésite entre me jeter dessus ou l’acheter chez un indépendant, et donc attendre d’avoir le temps d’y aller.

Je l’ai acheté chez mon libraire, qui bizarrement l’avait reçu en retard et n’avait pas encore eu le temps de l’installer : il était encore sur le chariot des nouveautés. Donc j’ai sauté dessus (sur le bouquin, pas sur l’employée…).

Jim

Moi qui croyais que tu avais sauté sur le chariot…

Tori.

Je suis gourmand, mais pas à ce point…

Jim

Il est mien. Et j’ai pris le dernier de la boutique (il a presque fallu appeler une équipe d’archéologues pour le trouver)

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BD très sympa à lire. J’ai beaucoup aimé, parce que j’ai appris un tas de trucs sur les coulisses de ces deux hommes (en même temps, je ne savais pas grand chose, et y a des choses assez croustillantes, et qui écorne forcément l’image de Walt, mais cela dit, avec le recul que j’ai aujourd’hui, y a des choses qui ne m’étonnent pas. C’était l’époque). Je trouve que Nikolavitch a bien équilibré le contenu de sa BD, avec un juste petit retour en arrière sur la jeunesse des deux hommes, qui est vachement bien amené, au bon moment je trouve.
ça se lit très facilement, très agréablement (et la scène finale, eh eh eh, tout en paradoxe)
J’aime beaucoup aussi le choix du style graphique de Félix Ruiz, très cartoony, ce qui a dû rendre aussi cette lecture agréable. Alors peut être que ça atténue pour le ressenti du lecteur certains moments plus gênants, cela dit, le ressenti des perso est bien retranscris.

Ah, et j’ai trouvé l’objet assez beau eu fait, quand je l’ai pris en main. Le dos rond est une bonne idée, ça adoucit l’ouvrage, je trouve. C’est rigolo que mettre cette BD à côté du Lovrecraft, beaucoup plus austère (à juste titre), parce qu’on a vraiment visuellement deux produits bien distincts, en phase avec les vies qu’ils racontent.

Pour la petite histoire, j’ai refilé la BD à mon beau-père qui passait par là hier (et qui l’a lue dans la soirée) et il a également beaucoup aimé, sauf peut être le dessin. Il a eu du mal à bien segmenter visuellement Walt et Roy (j’avoue que je ne comprenais pas sur le moment, parce que ça ne m’a pas marqué). Mais je pense qu’il s’attendait à un style plus « réaliste » pour une biographie, et cela a dû le surprendre.

Bref, conseillée, et pas parce que Niko a un gros chien …

Je n’en ai pas encore entamé la lecture (seulement lu les textes en prose, où, d’ailleurs, Alex explique bien qu’il a essayé de trouver un juste milieu entre l’hagiographie et le portrait à charge, qui sont les deux angles pour lesquels optent souvent les portraits de Disney (un peu comme ceux de Stan Lee)), mais je l’ai feuilleté rapidement.

Je trouve qu’il a par moments un style qui ressemble à Cavazzano (ce qui ne me déplaît pas, et n’est pas détonant pour un titre parlant de Disney)…

Oui, ce dos rond est vraiment une bonne idée. Le choix de la couleur ajoute aussi à la douceur, mais ce n’est pas un simple bleu pastel, c’est un bleu ciel élégant.
Un autre truc : je n’avais pas fait attention à la pagination avant de le recevoir, mais il est généreux, en plus !
Bon, il faut que je l’entame, maintenant.

Tori.

Oui, exactement !

ça me fait penser que j’ai oublié de dire que le chapitrage apporte une respiration à l’histoire.

Enfin, le bouquin est ressorti de ma pile à lire (deux mois d’attente, c’est même rapide !). Et il a fait mon délice de la soirée d’hier.

Le rythme est très chouette, alors que c’est l’une des difficultés de l’exercice : choisir les bonnes séquences dans la vie d’un homme, et les agencer de manière à tout couvrir, en s’attardant sur les choses intéressantes (pas toujours les plus croustillantes, parfois les plus touchantes) sans donner l’impression de s’attarder. Soutenant le rythme des séquences, il y a le chapitrage, qui propose quatre parties de 24 planches chacune (quatre comics, osons le dire). L’ensemble est plutôt percutant.
Le style du dessinateur est pour beaucoup dans cette réussite, notamment parce que son dessin rond et presque cartoony (parfait pour le sujet) permet de faire passer les pires horreurs (les scènes de colère, la mauvaise foi du patron, l’évocation du nazisme…).
Vraiment, très bien.
Au rayon des bémols, je citerai un lettrage hésitant, qui cumule les enrichissements bancals, les césures fautives et même une erreur de grammaire assez virtuose (dans la scène avec Hoover).
L’introduction par Alex et la postface par Jérôme sont deux morceaux formidables. La réflexion de ce dernier sur les rapports au domaine public et à l’imaginaire collectif, si ce n’est pas une nouveauté pour qui connaît le signataire, est d’une pertinence absolue.
Je note, dernier point, que le façonnage de l’album n’est pas le même que pour le Lovecraft du même Nikolavitch ou le Dick de Laurent Queyssi. Cette fois-ci, couverture brillante et dos rond. Un bel objet, un peu dépareillé par rapport à son voisin immédiat dans ma bibliothèque, mais bon, on ne va pas trop chipoter.

Jim

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Un petit article issu du dernier numéro de Picsou Magazine :
2freres

Tori.

Belle pub. Qui évite d’appuyer là où ça fait mal, en mode « corporate ». Mais c’est cool.

Jim