Luc Besson a débuté le mois dernier le tournage de sa version de Dracula, qui marquera sa deuxième collaboration d’affilée avec l’acteur Caleb Landry Jones, la tête d’affiche de Dogman.
La distribution réunit également Zoë Bleu (la fille de Rosanna Arquette) dans le double rôle de Elisabeta/Mina et Christoph Waltz dans celui d’un prêtre chasseur de vampires.
Je viens de relire Dracula de Bram Stoker et outre la forme que j’avais oublié (les entrées de journaux personnels), j’ai été à nouveau surpris par la place que prend la version de Coppola dans l’imaginaire et mes souvenirs.
Parce que le vampire romantique, il n’est pas là !
Ça avait déja commencé avec Frank Langella, presque latin-lover en 79 si je ne m’abuse, docteur. ^^ Mais 5 ans plus tôt, sur la BBC , Jack Palance tombait déjà en pâmoison devant le portrait de Mina.
Sinon oui, Dracula est un monstre froid et calculateur, pas un transi d’amour.
Zoë Bleu , visage plastiquement intéressant pour les jeux d’ombres etc…
C’est d’ailleurs dingue que l’angle romantico prout-prout soit encore d’actualité quand une version sous l’angle de l’emprise et de la perversion narcissique serait hautement plus dans l’air du temps et hautement excitant pour peu que tu l’associe bien avec l’affirmation du droit de disposer de son corps.
(mais bon c’est Besson hein, il va quand même pas faire une version honnête de lui non plus)
Sur la toute fin, c’était peu clair mais en effet, durant 99% du temps, c’est un monstre. Mais pas totalement dénué de sympathie parfois…ce qui le rend encore plus flippant en fait.
Ils ont adapté Dracula comme on adapterait un comic book : le livre est une base mais ils font leur truc sans considérer la chose comme une bible absolue.
3 épisodes, 3 concepts. Et un très solide casting.