DRIVER (Walter Hill)

REALISATEUR

Walter Hill

SCENARISTES

Walter Hill

DISTRIBUTION

Ryan O’Neal, Bruce Dern, Isabelle Adjani

INFOS

Long métrage américain
Genre : action
Titre original : The Driver
Année de production : 1978

A Los Angeles, un détective tente d’arrêter un pilote complice de plusieurs braquages et vol. Croyant avoir mis la main sur lui, il déchante rapidement quand son témoin clé, une joueuse, affirme qu’il n’est pas l’homme qu’elle a vu lors du braquage du casino. Normal, elle est payée par le pilote pour faire un faux témoignage. Le détective va monter un plan pour capturer le pilote bien décidée à remporter le duel.


Trois ans après Hard Times, Walter Hill change d’époque pour un récit à l’époque présente mais conserve son gout pour un duo aux caractères opposés qu’il fait ici s’affronter. Quand au combat à mains nus, ils sont remplacés par des courses poursuites auxquelles Hill va donner toute son attention et qui seront les pivots du film. Ecrite et rythmée comme les combats de Bronson dans Hard Times, elles sont filmées en pleine nuit (pour les deux principales bornant le récit car comme pour prouver sa nature de piège, la poursuite du milieu du film a lieu en plein jour) et prennent les voies urbaines pour ring. De par leurs grandes qualités, elles feront la renommé de The Driver jusqu’à aujourd’hui.


Avec ce film, Walter Hill pose ici l’une des forces de son cinéma, sa manière toute particulière de capter la puissance et la magie d’une ville la nuit. Lumière, cadrage, décors et montage tout concourt à créer une ambiance qui marquera plus d’un réalisateur, dessinateur et créateur de jeux-vidéos. Mais The Driver ne repose pas que sur ses courses poursuites, le succès du film se trouve aussi dans la caractérisation de ses personnages et de son duel entre le détective (Bruce Dern) et le pilote (Ryan O’Neal).


Un duel très particulier puisque n’ayant jamais lieu sur la route. Le détective tisse une toile pour capturer le pilote mais jamais nous ne le verrons au volant. Le pilote s’opposant à des policiers ou d’autres criminels. Taciturne et avare en parole (O’Neal marchant sur les traces de Bronson avec un charisme et un magnétisme qui lui est propre), le pilote est cependant rongé par le besoin d’adrénaline et l’envie d’affronter le détective tel un joueur résolument persuadé de battre la banque. A ce duo, Adjani apporte sa beauté froide et implacable. Témoin de cette lutte, la joueuse est fascinante.


Influence revendiquée de Quentin Tarantino, Michael, Mann, Nicolas Winding Refn et Edgar Wright pour n’en citer que quelques-uns, The Driver est un des meilleurs films de son réalisateur qui allait pourtant encore plus marqué la pelloche dans les années à venir.

C’est beau une ville la nuit

3 « J'aime »

Marrante la dernière

Ignacio RC :

Hongroise, je pense (la langue ressemble à du hongrois, en tout cas).

Tori.