DU SEL SOUS LES PAUPIÈRES - Thomas Day (Gallimard)

[quote]Saint-Malo, 1922. Sous la brume de guerre qui recouvre l’Europe depuis la fin de la Grande Guerre, Judicaël, seize ans, tente de gagner sa vie en vendant des illustrés. Mais, pour survivre et subvenir aux besoins de son grand-père, il lui arrive de franchir légèrement les bornes de la légalité. Jusqu’au jour où il rencontre la belle Mädchen. Et lorsque celle-ci disparaîtra, Judicaël fera tout pour la retrouver, en espérant qu’elle n’ait pas croisé la route d’un énigmatique tueur d’enfants surnommé le Rémouleur.
Biographie de l’auteur
Né en 1971, Thomas Day s’est imposé en quelques années comme l’un des auteurs les plus
passionnants de l’imaginaire francophone, au fil d’une cinquantaine de nouvelles et d’une douzaine de romans qui tous se caractérisent par une propension avouée au mélange des genres : L’école des assassins et Le double corps du roi, écrits en collaboration avec Ugo Bellagamba, L’instinct de l’équarrisseur, La Voie du Sabre (prix Julia Verlanger 2003) et sa suite L’Homme qui voulait tuer l’empereur, La cité des crânes, Le trône d’ébène (prix Imaginales 2008), Dæmone, La maison aux fenêtres de papier et, dernier en date, Du sel sous les paupières.

Poche: 287 pages
Editeur : Editions Gallimard (29 mars 2012)
Collection : Folio SF
Langue : Français
ISBN-10: 2070443094
ISBN-13: 978-2070443093[/quote]

Ce que j’en dis sur mon blog : culturemoderne.blogspot.com/2012 … ieres.html

[quote]Thomas Day nous revient avec un court roman directement sorti en poche. En effet, l’auteur estime que fournir de l’inédit dans ce domaine de l’édition est une bonne chose pour la littérature.Il fait partie, avec Christophe Lambert (aucun lien avec l’acteur) de ces auteurs français qui sortent des chemines balisés de l’imaginaires et ne laissent pas « leurs idées folles » mourir sous prétextes qu’elles ne semblent pas rentrer dans une case dévolue à un genre bien défini.

Son nouveau roman nous entraîne à Saint-Malo, dans les années 20. La guerre est finie mais les marques qu’elle a laissées sont profondes. Orphelins, misère sociale, les morts de la grippe espagnole reposent sous un ciel à jamais couvert par « la brume de la guerre ». Judicaël, adolescent un peu petit pour son âge, vivant de ventes de journaux et de menus larcins, rencontre la belle Mädchen. Lorsque celle-ci disparaît, il va se lancer à sa recherche, trouvant en chemin un allié un peu particulier.

Day livre ici une œuvres aux diverses influences de genres. Pourquoi , en effet, se limiter à un territoire de l’imagination quand celle-ci recouvre tous les genres passés, présents et à venir ? Croisons les et obtenons un territoire de jeu « bigger than life » ! Day brasse ainsi l’uchronie, le steampunk, le fantastique et le mythologique dans un récit qui multiplie les références littéraires,historiques et cinématographiques (il place au minimum une référence par roman, à vous de retrouver celle provenant de Blade Runner de Ridley Scott).

Comme souvent avec Thomas Day, le lecteur est vite happé par une intrigue qui démarre sur les chapeaux de roues, fait vivre ses personnages et ne s’encombrant pas de fioritures ( le roman est trop court pour jouer à celui qui sortira la phrase de l’année). Néanmoins, certains trouveront peut-être que l’auteur a adoucit son style : la violence est moins graphique et la sensualité et la représentation parfois crue de la sexualité sont absents ici. La raison est simple : il a écrit ce livre pour son fils, Judicaël. Et en "adoucissant " certains aspects, Day a gagné en maturité narrative. Pas un grand livre, pas le roman de l’année…mais certainement une histoire dont les personnages, qu’ils soient humains ou non, vivront encore dans votre esprit après la lecture.[/quote]

Il est très bon, Thomas Day, plein d’idées, assez fin dans sa façon de les mettre en oeuvre et il écrit bien.

Et à côté de ça (sous un autre nom), il est editor et fait du très bon boulot aussi.

Après, c’est aussi un mec qui dit que Patrick Marcel est un type sympa, alors j’ai tendance à me méfier un peu quand même.

[quote=« Nikolavitch »]Il est très bon, Thomas Day, plein d’idées, assez fin dans sa façon de les mettre en oeuvre et il écrit bien.

Et à côté de ça (sous un autre nom), il est editor et fait du très bon boulot aussi.

Après, c’est aussi un mec qui dit que Patrick Marcel est un type sympa, alors j’ai tendance à me méfier un peu quand même.[/quote]

Oui je sais, je me gave de beaucoup de bouquins de la collection « Lune d’encre » aussi :wink:

Bah il est sympa Manti, un peu bourru mais sympa. Faut juste pas le chercher…sur beaucoup de sujet… :mrgreen:

Bon, ce roman me faisait de l’œil depuis un bout de temps, j’ai profité d’une virée chez le libraire pour le mettre dans la pile, hop…
Lecture bientôt.

Jim

[quote=« Nikolavitch »]Il est très bon, Thomas Day, plein d’idées, assez fin dans sa façon de les mettre en oeuvre et il écrit bien.

Et à côté de ça (sous un autre nom), il est editor et fait du très bon boulot aussi.

Après, c’est aussi un mec qui dit que Patrick Marcel est un type sympa, alors j’ai tendance à me méfier un peu quand même.[/quote]

En même temps, mettre du sel sous les paupières de quelqu’un, ce serait bien son style, à Manti !

[quote=« soyouz »]

[quote=« Nikolavitch »]Il est très bon, Thomas Day, plein d’idées, assez fin dans sa façon de les mettre en oeuvre et il écrit bien.

Et à côté de ça (sous un autre nom), il est editor et fait du très bon boulot aussi.

Après, c’est aussi un mec qui dit que Patrick Marcel est un type sympa, alors j’ai tendance à me méfier un peu quand même.[/quote]

En même temps, mettre du sel sous les paupières de quelqu’un, ce serait bien son style, à Manti ![/quote]

C’est pas bien de parler de ses traductions comme ça !!! :mrgreen: