EN EAUX TROUBLES (Jon Turteltaub)

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Ouais, mais toi, tu es un génie. Pour paraphraser ce grand penseur qu’était le Docteur René Émile Bellocq, à côté de toi, nous ne sommes que des fillettes.

Et j’ai bien l’impression que ce soit ça.
Purée, j’ai effectivement lu ça il y a une quarantaine d’années.
Merci beaucoup.

(j’aimerais bien savoir comment tu l’as retrouvé)

Jim

Bon, moi, j’adore les gros monstres, donc déjà, je suis client. Et en plus, l’affiche en hommage à Jaws est très chouette.

Jim

J’étais tombé il y a quelques années sur un site hébergeant beaucoup de trucs en rapport avec Tintin, dont une bonne partie des numéros du journal (pas tous complets)… j’ai seulement eu à retrouver le site en question et à chercher le bon numéro… Le troisième de 1978, en l’occurrence.

Tori.

Faudra que tu mettes un lien, que je le place dans mes favoris, tiens !

Et encore merci.

Jim

Je me faisais la réflexion, hier, que pour l’exploitation française, ils ont décidé de traduire le titre (bonne initiative), mais pas de reprendre celui qui figure en couverture du roman, à savoir Megalodon. Sur le coup, j’ai trouvé ça con (parce que ce bouquin a un public), mais au final, je me suis dit qu’ils voulaient peut-être éviter qu’on les associe à des productions telles que Shark Attack ou Sharknado et autres, qui ont déjà fait usage de ce terme.

Bref, en attendant, moi, j’ai ressorti mon exemplaire du bouquin, dans l’édition pocket, que j’ai depuis une grosse quinzaine d’années et que je n’ai jamais lu. J’ai commencé par en lire le premier chapitre, pour goûter, et puis je me suis retrouvé à dévorer la première centaine de pages. C’est vraiment sympa, petite littérature facile, limpide (les dialogues ne sont pas super, ni très naturels, cependant), mais bien prenante, avec des chapitres courts qui font rapidement avancer l’action.

Jim

Oui, c’est peut-être pour éviter les confusions avec ces productions à (très) petit budget. Il y a déjà eu un Megalodon en 2002 par exemple :

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Tu n’as pas vu ce film, quand même, Doc ?

M’étonnerait pas…

Jim

Pas en entier…juste un bout sur SyFy…:wink:

T’es un addict, toi !

Le colonel Trautman aurait dit que le Doc est capable de regarder des films qui feraient vomir un bouc.

Jim

Héhéhé…mon estomac a tout de même ses limites (je déteste des trucs comme le torture-porn et la nazisploitation), mais je resterai à jamais un bisseux. J’ai eu ma période film de monstres géants sur SyFy mais ça m’a tout de même lassé. Je préfère les créatures en mousse des vieux Roger Corman aux monstres en images de synthèse foireuses des années 2000…:wink:

Héhéhé, je comprends. Et je partage.

Tiens, je viens de découvrir que Deep Blue Sea (en français Peur Bleue), petite série B de requins avec Thomas Jane, Samuel Jackson, Saffron Burrows et quelques autres têtes connues, a une suite, fort évidemment titrée Deep Blue Sea 2. En revanche, la bande annonce donne l’impression que la tonalité pas trop sérieuse du premier opus, qui a bien conscience d’être un petit divertissement, n’est pas reproduite ici : ce volet a l’air plus sérieux. Sans apporter quoi que ce soit de neuf par rapport au premier.

Jim

Les Japonais sont forts aussi pour faire des créatures en mousse… même dans des films pas très anciens !

Tori.

Je sais, je sais…mais ma culture est plus américaine pour ce genre de films. Pour le Godzilla de 1956, je n’ai vu pour l’instant que la version avec Raymond Burr…:wink:

Alors je confirme, c’est un navet. Un navet sympathique, que ce Deep Blue Sea 2, bourré de défauts jusqu’à la gueule mais nanti de quelques qualités charmantes, mais un navet tout de même.
Déjà, c’est un copier-coller du premier : décor similaire (en moins cher), prétexte comparable, péripéties identiques… Sauf que c’est nettement moins décalé, nettement plus premier degré. Les personnages se prennent au sérieux, et disposent de dialogues d’une grande lourdeur, plombée par des clichés affligeants. Les acteurs ne sont pas très bons et font des moulinets de bras dans des décors en toc.
Cela dit, cette production de seconde zone a le bon goût d’arborer les allures d’un film de série B, et ça la rend charmante, voire touchante. Les explosions de décors sentent bon la maquette à l’ancienne, par exemple, et rien que ce petit fumet vieillot fait passer la pilule. Les plans en décors naturels sur l’étendue bleue renvoient aussi à une façon classique d’aborder le sujet, et permet de créer de jolis plans classiques.
De même, le scénario, après les blablatages de circonstance, choisit l’optique du « film de couloirs », selon un angle intéressant : les personnages sont séparés dans des couloirs inondés aux couleurs dominantes différentes. On suit donc les protagonistes dans les coursives inondées dont les couleurs les identifient. Le suspense est conservé, certes de manière artificielle, mais ça fonctionne. Et surtout, ça doit pas coûter bien cher.
Dans le même genre d’idées, une astuce (empruntée au roman Megalodon d’Alten, mais qui permet de faire des variations sur le mode Piranhas) permet de varier la menace des requins tout en créant des effets spéciaux mécaniques facile.
Alors bon, ouais, c’est pas suffisant pour rattraper les mauvais dialogues des mauvais acteurs, mais ça équilibre quelques autres âneries. À voir en mode soirée pizza, et à ne pas revoir : faut revoir le premier, pas celui-ci.

Jim

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