Il y a quelques mois, j’ai réalisé quelques essais d’encrage, que se soit sur Ron Garney, Mignola ou Byrne. Je posterais certainement ces travaux sur Comics Oddities, mais je peux ici montrer un extrait, puisqu’i’ correspond au sujet du topic.
Cette case est certainement celle qui me poussa à reprendre quelques planches du X-Men Elsewhen de Byrne.
J’ai un attachement particulier au personnage de Wolverine, et John Byrne fut l’un des meilleurs dessinateurs du mutant canadien. J’avoue ne pas aimer la façon dont il le dessine actuellement. Le masque ne me plaît pas, et en regardant ce topic, je me demandais quel était le rôle de l’encreur, ou, jusqu’où celui-ci respecte ou « dénature » le crayonné, et comment un encreur fait pour ne pas se placer au dessus du dessinateur? En gros, est-ce que je prétends dessiner mieux Wolverine ? Est-ce que j’en fait une interprétation qui me plaît ou est-ce que j’en réalise une version qui correspond à la représentation « canonique » du personnage ? (mais qui me plaît en fait)…
Dans ce cas particulier, et à l’écoute de ta manière d’en parler, je crois que ça se situe ailleurs. Je crois surtout que tu cherches à encrer le John Byrne de l’époque, à le retrouver sous le trait du John Byrne d’aujourd’hui. Ce qui te conduit à réinterpréter le personnage afin de retrouver celui dont tu as l’image en tête.
Héhé merci Marko, mais non.
L’idée n’est pas d’encrer du Byrne à tout prix, mais du Byrne sur les X-men, et sur quelque chose qui n’avait jamais été encré. Ce n’est peut être pas clair, mais ça le sera un jour (au 1er trimestre 2021 normalement )
Et pour le cas Wolverine Jim, il y a un côté Al Plastino qui me posait un cas de conscience disons.
Et Captain Marvel.
Pour avoir récemment travaillé sur la réédition des Star Wars du tandem chez Hachette, je dois avouer que j’aime beaucoup leur association : les crayonnés anguleux du premier pourraient être contradictoire avec les courbes généreuses de l’encre du second, et pourtant ça donne quelque chose de réellement très chouette.
Pour ce genre de rééditions (à une période où les tpb des big two n’en étaient qu’à leurs balbutiements) le Docteur Strange d’Englehart a eu droit à du Wrightson en couverture.