Sur le compte Facebook de Futuropolis, le 1er janvier 2025 :
Ils vous attendent en 2025
L’un des romans les plus intenses de Sorj Chalandon devient graphique. Sous les plumes et pinceaux de Sébastien Gnaedig & Isabelle Merlet, Enfant de salaud vous donne rendez-vous en librairie dès la semaine prochaine !
Sur le compte Facebook de Futuropolis, le 3 décembre 2024 :
Enfant de salaud
Sébastien Gnaedig adapte le roman de Sorj Chalandon : Enfant de salaud, avec les magnifiques couleurs d’Isabelle Merlet. L’album sortira le 8 janvier : pour patienter, en voici déjà un aperçu avec le jeu de bonnes feuilles
Le narrateur, Sorj Chalandon lui-même, est journaliste. En mai 1987, il est envoyé par son journal à Lyon pour suivre le procès du nazi Klaus Barbie, accusé de crimes contre l’humanité. Peu de temps avant que ne débute le procès, il se rend à Izieu : le 6 avril 1944, quarante-quatre enfants et sept adultes, tous juifs, furent arrachés de leur maison par Klaus Barbie et ses chiens. Ils furent conduits dans le camp d’internement de Drancy, puis déportés à Auschwitz-Birkenau.
Le narrateur aurait voulu que son père soit avec lui à Izieu, pour l’aider à comprendre. À comprendre ce qui avait poussé son père, en novembre 1942, à rejoindre les Allemands plutôt que les combattre. À comprendre pourquoi il était devenu un traître… À comprendre pourquoi lui, son fils, était un « enfant de salaud »…
Parallèlement au procès Barbie, le narrateur cherche intensément la vérité sur son père. Il récupère le dossier pénal de celui-ci, et se met à l’éplucher. Dès lors, ce n’est pas un procès qui s’ouvre, mais deux. L’un intime, l’autre universel…
Le narrateur, Sorj Chalandon lui-même, est journaliste. En mai 1987, il est envoyé par son journal à Lyon pour suivre le procès du nazi Klaus Barbie, accusé de crimes contre l’humanité. Peu de temps avant que ne débute le procès, il se rend à Izieu : le 6 avril 1944, quarante-quatre enfants et sept adultes, tous Juifs, furent arrachés de leur maison par Klaus Barbie et ses chiens. Ils furent conduits dans le camp d’internement de Drancy, puis déportés à Auschwitz-Birkenau. Le narrateur aurait voulu que son père soit avec lui à Izieu, pour l’aider à comprendre. À comprendre ce qui avait poussé son père, en novembre 1942, à rejoindre les Allemands plutôt que les combattre. À comprendre pourquoi il était devenu un traître… À comprendre pourquoi lui, son fils, était un « enfant de salaud »… Parallèlement au procès Barbie, le narrateur cherche intensément la vérité sur son père. Il récupère le dossier pénal de celui-ci, et se met à l’éplucher. Dès lors, ce n’est pas un procès qui s’ouvre, mais deux. L’un intime, l’autre universel…
« Enfant de salaud n’est pas la suite de Profession du père, mais son prolongement. C’est en quelque sorte le dénouement de toute une vie : celle de l’enfant devenu journaliste pour comprendre, pour chercher la vérité. Pour qu’on arrête de me mentir. » Sorj Chalandon
Le sens de la narration graphique de Sébastien Gnaedig s’allie aux couleurs magnifiques d’Isabelle Merlet. Un récit poignant qui croise la grande et la petite histoire.
Éditeur : FUTUROPOLIS; Illustrated édition (8 janvier 2025)
En tout cas cette sortie m’a rappelé que j’ai le bouquin sur ma liste d’achat et qu’il va falloir que je le lise bientôt étant dans un petit cycle « nos amis sous l’occupation »
En fait ca vient de la presse JV qui notait les jeux sur divers point et le premier c’était le graphisme. Longtemps considéré comme la qualité première d’un jeu.
Si ça se trouve, c’était peut-être un terme du jargon des professionnels qui les créait. Terme peut-être américain… J’ai un pote scénariste (actuellement de BD, anciennement de jeux vidéo) qui dit « les graphs » (ou « les graphes », je ne sais pas, à l’oral, je vois mal le pluriel…), pour « les dessins ».
Et ouais, « les graphismes », on sent bien le snobisme. Alors que le mot « graphisme » désigne autre chose, à savoir l’utilisation d’éléments visuels en vue de créer une image qui sert à véhiculer une émotion ou un message. En cela, « graphisme » s’oppose à « dessin », qui désigne une discipline précise et renvoie implicitement à une certaine forme d’académisme.
Dans cette perspective, si le graphisme est une forme d’émancipation du dessin (dit autrement : si le graphisme intègre le dessin dans un propos plus vaste), peu de dessinateurs de BD sont des graphistes. En comics, sans doute Frank Miller ou Mike Mignola, avant eux Jack Kirby, peut-être Bill Sienkiewicz, autant de gens qui créent de nouvelles formes et ouvrent de nouvelles voies (en mixant les techniques, les vecteurs (textes et dessins), les sources (collages…). En franco-belge, Enki Bilal, Moebius, peut-être Hugo Pratt.
Sur le compte Facebook de Futuropolis, le 10 janvier 2025 :
Enfant de salaud
Voici, sous la plume de Sébastien Gnaedig & les pinceaux d’Isabelle Merlet, la superbe adaptation graphique de ce roman dont Sorj Chalandon dit lui-même : « C’est en quelque sorte le dénouement de toute une vie : celle de l’enfant devenu journaliste pour comprendre, pour chercher la vérité. Pour qu’on arrête de me mentir. »