13 ans après Training Day, Denzel Washington retrouve le réalisateur Antoine Fuqua pour cette adaptation cinématographique de la série Equalizer (1985-1989).
Le rôle principal, l’ex-agent secret Robert McCall, était à l’époque interprété par le comédien britannique Edward Woodward.
Long métrage américain
Genre : action/thriller
Année de production : 2014
SYNOPSIS
Robert McCall, agent secret américain à la retraite, tente de racheter ses actions passées en offrant ses services aux plus démunis face aux criminels de toutes sortes.
En attendant la première bande-annonce, retrouvez ci-dessous le générique de la série télé (musique de Stewart Copeland) :
Je ne me souviens plus très bien de la série télé, que je n’ai par ailleurs pas beaucoup regardée (ceci explique surement cela) ; mais Denzel Washington (je l’ai vu dernièrement dans L’Attaque du métro 123 il y est impérial, et pourtant le scénario est sacrément bancal) et Training Day ça, ça me plait !
Dans mes souvenirs, c’était une super série, qui dépeignait un New York des années 80 particulièrement sombre (ce qui était le cas, avant l’arrivée de Julianni en tant que maire, de mémoire).
Cela dit, j’étais adolescent quand je regardai cette série, donc peut-être que la revoir pourrait modifier mon point de vue. Ou pas.
Au regard de la bande-annonce, le premier avis que j’ai (mais qui bien entendu peut-être hâtif), c’est que l’on ne sort toujours pas du schéma instauré par la trilogie Bourne : un super agent expert en corps à corps et seul contre-tous.
Ah tiens, je pensais avoir laissé un commentaire, mais en fait, j’ai dû zapper…
Bon, c’est pas mal.
Alors c’est bourrin et violent, avec une virilité un peu lourde, mais y a plein de plans sympas (le travelling d’ouverture dans l’appartement est très chouette), un certain soin des décors (les plans sur le bar sont joliment éclairés), des acteurs franchement pas mal…
Je suis pas fan de Denzel Washington, qui est un peu marmoréen ténébreux dans à peu près tous ses films, mais là, le rôle du taciturne mutique, ça lui va très bien. En face de lui, il a un acteur et un personnage qui crèvent véritablement l’écran. Dommage qu’il manque un vrai duel final à cette confrontation, ça aurait pu la sublimer.
L’histoire est classique mais efficace, la mise en scène est travaillée, le suspense monte bien, il y a une scène qui relève de « la scène de la porte à la Silence des Agneaux » et qui fonctionne super bien.
Le côté justicier surgi de la nuit est assumé, quoique un peu caricatural, mais ça fonctionne.
Après, ce qui est intéressant, c’est que le personnage n’a qu’un passé très squelettique. Là encore, il n’a pas de traumatisme fondateur (enfin, si, mais on ne fait pas l’histoire dessus), il sort de l’ombre au début du film et retourne à l’ombre à la fin. Je ne connais pas la série, je ne sais donc pas si ce principe vient d’elle ou pas, mais c’est très appréciable à une époque où les héros doivent tous trimballer un déterminisme lourd dans leurs bagages, qui expliquent leurs actions, leurs choix, etc. Là, rien de tout cela, et c’est très agréable.
Bref, pas un grand film, mais un truc carré, solide, sec, avec deux trois grosses scènes vraiment étonnantes (l’explosion, un vrai festival…).
Vu Equalizer 3. Entre deux déchaînements de violence (Robert McCall est toujours la machine à tuer la plus flegmatique qui soit, avec un premier massacre présenté en deux temps et revécu en point de vue subjectif façon jeu vidéo…et c’est plutôt pas mal fait…et un dernier acte où sa présence est presque fantomatique et là aussi il y a de bonnes idées visuelles), le justicier solitaire blessé passe sa convalescence dans un petit village italien menacé par des mafieux. Il y a quelques face-à-face tendus mais dans l’ensemble, l’histoire prend son temps le temps que le héros reprenne des forces…et ça peut quand même être très lent…
Tiens, le deuxième repasse. Et je me rends compte que je n’avais pas laissé de commentaire.
J’aime bien. Mieux que le premier (et je note que j’avais été gentil avec ce film, alors qu’en fait, si je le trouve efficace, c’est surtout une grosse bourrinade viriliste qui baisse dans mon estime régulièrement).
J’aime bien parce que le personnage est un peu plus humain (il a des… amis !!!), et surtout que les lignes narratives parallèles (le jeune et ses études, le vieux et sa peinture) donnent beaucoup d’épaisseur au récit et au personnage, sans pour autant empiéter sur l’intrigue principale ni se retrouver au second plan.
Y a quelques morceaux de bravoure (l’entrevue au pavillon) et le final, qui détourne les codes du western dans un décor très plaisant (la symbolique de la tempête, qui couvre tout le film, n’est pas subtile mais elle est efficace), est vraiment musclé.
Je ne sais pas si j’ai vu le troisième, tiens : à l’occasion, faudrait que j’essaie.
Vu le 3eme et on sent que la fin n’est qu’un éternel recommencement,
Résumé
Robert a beau avoir l’âge de la retraite bien entamé n’est apparemment pas décidé à « raccrocher les gants » même s’il n’en prend jamais pour physiquement détruire ses adversaires pire il se crée un nouveau network qu’il avait perdu dans le second à la fois pour ne pas être totalement seul et isolé mais aussi pour protéger à sa manière sa filleul car si j’ai bien compris le film l’agent collins est le pseudonyme de la fille de son ancienne partenaire des service secret qui était jouait par melissa Léo, on se retrouve donc avec une sorte de nouveau départ plutôt qu’un vrai final.
J’ai flouté car ça spoil la fin du film. D’ailleurs j’ai aussi bien rigolé devant la version Queen latifah…comme quoi on est pas tous égaux face à la « vieillesse » mais même les fx arrivent pas à rattraper les cascades ridicules.