Ceci dit, je fais les salons que depuis un peu plus d’un an (je suis dans un lieu assez isolé et je suis plus lecteur de comic que de BD européenne) et autant j’adore soutenir les indépendants (Loui avant que RedFlower soit publié par Glénat, par exemple) autant j’adore également taper les « gros » comme Yoann de Spirou & Fantasio mais c’est pour ma collection personnelle. JAMAIS je ne voudrais vendre et je vois très peu l’intérêt d’acheter une œuvre dédicacé.
C’est toujours des chouettes rencontres et de beaux dessins
L’auteur ne fait plus de dessins sur place, il a un tampon déjà tout prêt et il tampone le livre avec un petit mot en plus, les dessinateurs privilégiant l’échange que le dessins ou au final ils ne voient personnes et ceux qu’ils voient sont souvent à auteurs de coucougnette pour leurs yeux.
En littérature surtout, mais en BD aussi, il m’est arrivé de trouver en solderie des bouquins dédicacés, et bien entendu à un autre prénom que le mien. Souvent d’ailleurs, je m’en aperçois après coup. Mais il m’arrive de l’ouvrir et de découvrir la dédicace (ce qui veut dire que des gens l’ont revendu…). Ma foi, si j’hésitais encore, ça emporte la décision…
Et le tampon est généralement un tampon chiadé sous la forme d’un dessin de l’auteur (ou de son oeuvre). Je connais un scénariste de manga qui le fait depuis un petit moment et c’est sympa
Notez que, parfois, la dédicace ne provient pas de l’un des auteurs du livre, mais de la personne qui l’a offert.
La plupart des dédicaces que j’ai eues de cette façon proviennent d’auteurs que j’avais déjà rencontrés et dont j’avais déjà au moins une dédicace : un manga de Yōko Hanabusa, un artbook de Stan Sakai, un artbook de Yoshitaka Amano…
Mais j’ai trouvé aussi quelques mangas japonais d’auteurs inconnus en France avec une petite dédicace (dont un dont la dédicace est antérieure à la date de publication : sûrement une campagne de lancement.
Mais j’ai raté un laser disc dédicacé par Naoko Takeuchi : j’ai vu la dédicace au moment où j’indiquais à la personne à côté de moi qu’il y avait des laser discs de Sailor Moon, dont elle est fan (et à 10€ le laser disc dédicacé, même sans lecteur, il n’y a pas trop à hésiter).
Quant aux personnes qui vendent ces dédicaces, elles n’ont pas toutes le même profil (et certaines ne savent même pas/plus que le livre est dédicacé). Il y en a qui revendent leur collection (par perte d’intérêt ou besoin financier), et ça en fait partie, d’autres qui revendent les affaires de leur ex ou de leur conjoint, ça peut être une vente suite à un décès… Bref, tous ne sont pas, heureusement, des « revendeurs de dédicaces ».
Merci à vous deux. J’avouerais que je trouve ça assez « nul » même si je comprends cette réaction face aux c*nnard revendeurs … Mais pour le passionné que je suis, la relation avec l’artiste via la discussion se fait durant le dessin.
Ca m’est déjà arrivé. Par exemple on revend une BD dédicacée trouvé au pif dans un salon et au final la BD s’avère pas terrible. J’ai aussi eu des besoins financiers et j’ai venu des BD avec des dédicaces dedans mais au prix de l’occas sans surplus.
Je le ferais peut-être remarquez. J’ai un numéro dédicacé par Millar et je me dis que je le vendrais bien un jour (même si je doute que ca vaille vraiment grand chose). J’y suis pas attaché comme pour d’autres trucs (genre le dessin de Gandalf par John Howe sur mon exemplaire du Seigneur des anneaux qui me suivra dans la tombe)
Oui forcément. Ceci dit ceux qui sont pointés du doigts par les artistes (et autres) sont ceux qui recherchent le profit dès la sortie de la convention/salon.
J’en ai aussi. Mais je ne les comptais pas dans le lot.
(J’ai offert beaucoup de livres, je n’en ai jamais dédicacé aucun : il y a quelque chose d’inconvenant, à mes yeux, à blablater dans un livre dont on n’est pas l’auteur.)
J’en ai une comme ça : un Bruce Coventry de Christophe Dépinay. Il m’avait signé un exemplaire, et dans une solderie j’ai trouvé un autre exemplaire également dédicacé, ce qui m’en fait deux côte à côte dans l’étagère.
J’avoue que c’est un frein pour moi : j’ai une dédicace de Meynet (premier tome des Éternels, avec Yann), trouvée dans une solderie, et si l’album est sympa, il ne m’a pas poussé à acheter la suite. Mais j’aurais du mal à le revendre…
À mon ridicule niveau, j’ai eu un jeune homme qui voulait que je lui fasse une dédicace sur un House of M de Panini.
J’ai réfusé et lui ai fait remarquer que si j’étais en mode faussaire, je n’arriverai pas à me faire passer pour Coipel.
ça devait forcément arriver. Je fais des festoches depuis 1999, et dès le premier, je voyais des trucs qui m’hallucinaient (avec le recul, je me dis que mes parents ont dû faire des choses bien avec moi pour que je trouve ça complètement fou et pas respectueux). Le pire je crois a été mon premier Angoulême en 2001.
C’est même étonnant finalement que les auteurs n’aient pas réagi plus tôt (résilience, etc…) à ça.
Je me souviens de ma première rencontre avec Pesch … complètement par hasard et c’était pour lui. Il de ces trucs … y a des libraires qui abusent aussi, pas que des lecteurs (j’incrimine personne ici, hein. Sinon, j’en connais certains qui n’y reviendraient pas)
Je dis pas que j’ai toujours été juste… j’ai sûrement été maladroit par moment (notamment quand il y a la barrière de la langue). Mais ce que je vois atteint des niveaux … et je ne suis pas sûr que ce soit de pire en pire. C’était déjà là.
Pour ma part je comprends toujours pas, que les auteurs ne soient pas passé sur les salons à un système de dédicace payantes. Et pour les lib, jeu ense que l’on pourrait faire autrement. J’y réfléchis depuis un moment à trouvé un nouveau format autre que la dédicace.
Après j’aurais un espace plus grand, je ferais une partie pour faire une conférence suivis d’une dédicace, du coup sur un temps de signature plus court, mais d’échange plus long. Malheureusement, j’ai que 40 m2 si je fais ça, je bloque toute la lib. Mais une idée à creuser pour les 30 ans.
Oui, à Caen, Univers BD fait des « petits déjeuners », avec café et viennoiseries, où les lecteurs rencontrent les auteurs. C’est sur inscription, et la dédicace proprement dite est l’après-midi.
Mais effectivement, il faut un peu de place. Chez eux, ils poussent les présentoirs sur roulettes de l’étage, c’est dire.
Et ça me poussera moins à attendre car outre l’aspect souvenir d’une belle discussion, même si je ne sais pas toujours quoi dire je débute héhé, j’aime repartir avec ce souvenir personnalisé.
Je m’entends bien avec la patronne des resto d’a côté, mais ça coute de l’argent en plus, et ne pas le faire dans ta boutique enlève du pognon. Puisque les gens ne feront pas l’achat d’une BD sur place.