La Grande Peste Noire. Le Grand Incendie. Le Blitz orchestré par les nazis. La Bombe de Staline… Londres a survécu à tout. En 1951, isolée dans la gangue glacée de la nuit nucléaire, la cité millénaire et ses habitants tentent de vivre comme avant. Malgré les radiations, les Rôdeurs de la Nuit, et eux-mêmes.
Quand des enfants de quartiers pauvres sont enlevés par une étrange entité aux yeux incandescents, les tensions éclatent et les destins s’entrecroisent. Ainsi Vassilissa, vampire russe obligée de traquer ses semblables sous les ordres des autorités britanniques ; Satinder, jeune fille sikhe qui n’a pu empêcher la disparition de ses petits frères ; Jaime, ancien résistant espagnol désormais voué au crime organisé ou Gwen, belle héritière blessée au plus profond de sa chair et de son âme. Sous l’objectif du photographe américain Arthur Smitty se succèdent émeutes et révoltes d’une population dont le rêve impossible est de revoir le soleil une dernière fois.
Née un 8 février comme Jules Verne, Nelly Chadour a étudié la littérature à Nantes et vit en région parisienne avec ses deux chats, ses livres, ses tatouages et sa radio dégueulant de la musique qui endurcit les mœurs. Après avoir versé dans l’horreur épidermique avec Sous la Peau, chez Trash éditions, et livré la saga des aventures de Diane d’Aventin chez Le Carnoplaste, elle propose une percutante uchronie post-apocalyptique.
Mon humble critique ici : Culture en pagaille.: Espérer le soleil.