Discutez de Esprit du vent
Blanc amnésique accueilli par les Indiens qui voient en lui un grand guerrier, Ned Ellis n’est à sa place dans aucune des sociétés. Traduction de la série Magico Vento publiée chez Bonelli en Italie, Esprit du Vent a commencé chez Mosquito (pendant huit tomes) avant d’émigrer chez Fordis (à partir du neuvième), petite structure éditoriale co-fondée par un ancien directeur de collection de la première.
Comme souvent dans les feuilletons à suivre de Bonelli, les équipes artistiques changent, s’articulant autour d’un ou deux scénaristes forts. Mosquito avait fait le choix de privilégier les récits écrits par Gianfranco Manfredi et illustrés par Pasquale Frisenda. En prenant la suite, Fordis ouvre la série à d’autres illustrateurs, ce qui est très agréable, surtout quand il s’agit de Milazzo ou de Mastantuono.
La série se veut dure. Elle sent la boue et la sueur. Avec un petit zest de fantastique. Elle propose un de ces personnages pas vraiment à sa place, comme l’éditeur sait en créer, et on sent l’ombre de films comme Un homme nommé Cheval, par exemple.
Rare série transalpine au long cours à connaître une publication (semi- régulière dans nos contrées, elle devrait ravir les amateurs d’aventure. Et de bons dessins.
Jim
Corrado Mastantuono
Esprit du Vent
Couverture originale
2023
Techniques mixtes
Couverture pour le nr. 2 (de 3) de la miniserie de Esprit du Vent « Guerre Apache » (2023)
Jim