ÉVANOUIS (Zach Cregger)

Lorsque tous les enfants d’une même classe, à l’exception d’un, disparaissent mystérieusement la même nuit, à la même heure, la ville entière cherche à découvrir qui — ou quoi — est à l’origine de ce phénomène inexpliqué.

Horreur
Long métrage américain
Ecrit et réalisé par Zach Cregger
Avec Josh Brolin, Julia Garner, Alden Ehrenreich, Benedict Wong…
Année de production : 2025
Sortie en France le 6 août 2025

J’espère que sera mieux que son récent Companion, qui n’était absolument pas à la hauteur de son incroyable Barbarian.

À noter qu’il n’a pas écrit et réalisé Companion, il en est l’un des producteurs…

À noter que j’ai bien mis une connerie.

Je n’avais pas vu la BA je connaissais à peine le pitch de base, et c’est sur le nom du réalisateur, responsable du très sympathique Barbarian que j’y ai été avec ma fille.

Le cinéma compte pour moi 3 catégories de films qui doivent tout leur intérêt en salles : les comédies (que je ne vais jamais voir ^^), les blockbusters (que je ne vais plus voir ^^), et les films d’horreur.

J’ai passé un très bon moment. Le film a une structure intéressante, qui m’a intrigué au fur et à mesure que le film avançait, et il y a une thématique pertinente que le titre (VO ou VF) n’aborde pas. Et c’est assez cool parce que ça détourne un peu l’attention, même si rapidement, c’est écrit en toutes lettres. Si je devais chipoter, je dirais que les auteurs ont eu un peu peur de ne pas satisfaire leur public en mettant 2 ou 3 scènes qui finalement, n’apportent pas grand chose. Ce n’est pas un gros défaut, c’était efficace, mais peut être était-ce là aussi une manière de détourner le public, pour ne pas le perdre dans un film qui pourrait être vu comme une sorte de chronique sociale.

Une bonne surprise.

1 « J'aime »

Je vais le voir mardi avec Mme.

Un p’tit vocal pour me dire ce que tu en auras pensé ? ^^

1 « J'aime »

Pareil.
Bon film. Structure intelligente et narration particulièrement bien maîtrisée.
Bien que sobre, la réalisation sonne très juste.
Il a juste fallu que je demande à deux ados de fermer leur gueule au bout d’une demi-heure de nuisance (commentaires en continu).

Truc marrant.
Une partie des spectateurs étaient à deux doigts de me remettre une médaille à la fin.

Ah moi c’est une daronne venu seul avec un énorme sac (SDF ?) qui commençait à tripoter un sac en plastique au bout de 10 min de film, évidemment dans ses passages assez silencieux. J’ai gueulé, personne d’autre n’a moufeté. Du coup les gens marchaient sur des oeufs en passant devant moi pour aller pisser. Parce qu’évidemment, ça été aussi un festival de ce coté là.
Séance à 19h00 pour y aller avec Mme. Plus jamais de ma vie je referai ça, elle est avisée.

J’ai beaucoup aimé, même si l’installation est un peu longue à mon gout.
La réalisation est top. Les choix narratifs m’ont fait penser à Pulp’s Fiction. C’est pas con, même si ça peut laisser perplexe au début. Parce que les destins de certains personnages et leurs interactions sont parfois assez futiles.
La musique est vraiment pas mal.

J’ai pensé à trois films pour l’ambiance et les thèmes abordés :

Résumé

Hérédité, Longlegs et Get Out.

La dernière partie est dingue. C’est rare de voir ça. La salle a rigolé pendant la scène de poursuite à la Benny Hill.
Zach Cregger confirme l’essai. Je m’inquiète juste de le savoir en train de bosser sur un nouveau Resident Evil. Parce que cette franchise pour moi, c’est de la daube.
Fred a une excellente théorie qui explique un peu le fil rouge qui relit les personnages du film, je le laisse l’exposer ici.

1 « J'aime »

Cette “théorie” est en fait la thématique du film qui explique la mise en place qui peut paraître longue, mais qui me semble essentielle.

Résumé

Le film pose la question de ce qui définit une relation que l’on pourrait considérer comme toxique, qui repose du coup sur l’idée de contrôle (personnifiée par la tante).

Il y a une scène à l’école ou le terme parasite est visible et abordé.

Chaque personnage a un comportement intrusif, envahissant, qui cherche à avoir le contrôle. Ça peut en faire des personnages peut sympathiques par moment, mais ils sont guidés par une forme de désespoir qui s’ apparente à une maladie (là aussi c’est ce qui défini la tante en quelque sorte). Du coup la mise en place permet d’avoir de l’empathie pour chacun, ou en tout cas, de les comprendre.

J’aime quand le cinéma fantastique sert aussi à se poser des questions sur nous, grâce à des détails qui questionnent, et qui donnent des règles (ou une cohérence) à l’univers dans lequel évoluent les personnages : pourquoi les enfants (ou le proviseur) courent comme ils le font, mais pas les enfants à la fin ? C’est en échangeant avec ma fille, que la réponse nous est apparue.

Un film que je prendrai plaisir à revoir, pour confirmer cette approche déjà, et voir s’il y a d’autres éléments dans ce sens.

Et c’est peut être cette mise en place, qui représente 2/3 du film, qui permet d’avoir un final libérateur, où la tension est relâchée pour un moment de pur “lâcher prise (?) ”

Josh Brolin behind the scenes of ‘WEAPONS’.

Il pourrait jouer dans Camping, tiens.

1 « J'aime »

Un truc qui développe et complète parfaite la théo de Fred S.
Observations intéressantes d’un gars sur Tik Tok :

Résumé

La vieille sorcière a déjà une influence sur les gens quand elle arrive en ville.
Ça explique les cauchemars de Brolin et du toxico.
Ça explique les docs tv et le cour d’école sur les parasites.
Et aussi comment elle arrive aussi facilement à rentrer en contact avec le directeur ou qu’elle passe crème son entretien avec les policiers.
Le gars évoque aussi les tailles hors normes des cervelles éclatés après l’accident de bagnole du dirlo et de la vieille quand elle se fait écharper par les gamins.
Il évoque un truc encore plus intéressant. Il laisse entendre que la sorcière serait elle même sous l’influence d’autre chose… De l’arbuste avec lequel elle se ballade. Il indique que l’on voit dépasser des racines du crane de la vieille, comme si son cerveau et celui du dirlo par exemple, était rempli de merde, un peu comme le cordiceps de Last Of Us ou de Chambre Froide.

Le succès du film est tel qu’un prequel serait en préparation pour raconter les origines de

Résumé

la sorcière