Les Carroz - Automne 1953 : Le petit village de montagne est en passe de devenir une grande station de ski. On se hâte d’installer la télécabine de la Kédeuze qui, aux premiers flocons, permettra d’amener les skieurs au sommet des pistes, face à la majestueuse pointe d’Areu. En attendant, d’inquiétants touristes rôdent du côté de la mine de charbon de l’Épine… Victor et Livia auront fort à faire pour découvrir ce qui a amené ces mystérieux individus dans le paisible hameau savoyard.
Les Carroz - Hiver 1974 :
Livia et Victor sont désormais de jeunes adultes et vivent au sein de la station des Carroz, qui a bien grandi, elle aussi.
En plein développement, le village envisage l’avenir avec sérénité.
Mais cette insouciance est troublée par les incendies de fermes et de chalets qui favorisent les intentions d’un promoteur peu scrupuleux, prêt à tout pour acquérir les biens sinistrés.
Mais s’agit-il vraiment d’accidents ?
Hop
Le personnage du vieux moustachu m’est familier.
C’est son personnage savoyard fétiche, qui lui a permis de développer pas mal de projets…
Jim
Je sais !
Il me rappelle un autre personnage qui NE s’appelle PAS le vieux bleu.
Ah oui, un personnage de Cauvin et Walthéry.
Que j’ai connu aussi (dans Spirou, sans doute), mais j’avais jamais fait le rapprochement consciemment.
Merci.
Jim
Et la filiation avec Walthéry est cohérente, je pense.
En effet, à y songer, là aussi.
Jim
Le Vieux Bleu, c’est le pigeon.
Tori.
J’ai profité de mon passage aux Carroz cette semaine, pour acheter ce 1er tome.
Alors, j’ai trouvé ça très sympa. Une histoire d’aventure, hein, rien de bien original, mais qui fait ce qu’on attend d’elle. j’ai bien aimé que les enfants n’aient pas le seul rôle principal, avec des adultes présents et actifs.
Je connais un peu la station pour y être allé plusieurs fois, et je trouve ça très sympa que Meynet y intègre des éléments de son histoire (pendant la 2ème GM et juste après, avec la mine), mais aussi ce qui fera la station aujourd’hui (la télécabine de Kedeuze, mais aussi les JO). Je suis toujours assez fan quand les auteurs mêlent la réalité à leur fiction, et que cela serve l’intrigue, que ce n’est pas là que pour la décoration. J’ai découvert aussi le terme aérium (et j’ai compris pourquoi ma grand-mère m’avait emmené à la montagne quand j’étais tout petit).
Le récit est plutôt bien emmené, avec des surprises… la fin est peut être un peu précipité, parce que l’intrigue mixe aussi un fil rouge … pas déçu (attention aux fautes, quand même)
Mes hôtes avait cet album, que j’ai lu avant le 1er, et sans que cela me dérange. Alors, oui, il y a une ou deux références, mais rien de bloquant, surtout que l’auteur fait en sorte qu’on soit de suite à l’aise avec les deux jeunes qui sont devenus adultes. Là aussi, l’intrigue mêle à la fois des éléments de la station avec d’autres plus personnels. Là aussi, on découvre des éléments réels de celle-ci. Alors, c’est plutôt bien emmené, mais la grosse lacune, à mes yeux, c’est l’histoire du quatuor amoureux, très exagéré par répliques trop présentes à mes yeux. C’est dommage, parce qu’avec un peu d’éditorial, cette lourdeur était largement évitable, sans que l’intrigue en souffre.
Mais bref, plaisir un peu diminué, mais pas déçu pour autant.
(comme dans le 1er tome, il y a un petit cahier spécial avec des photos d’époque. Très sympa).
Merci pour l’info.
Jamais lu.
Mon instinct me dit que ça me plairait, pourtant.
Et sans doute les Fanfoué aussi.
