Ryan North et Iban Coello proposent leur #7, qui est aussi le #700 historique. Si ce #7 se révèle en lui-même très agréable, intelligent et réussi, cela reste « petit » pour un #700, quand même.
Ici, les Storm fuient les agents de la CIA guidés par Maria Hill, et se réfugient dans une maison de la Tante Pétunia de Ben, où ils retrouvent les autres. Tous sont heureux, restent et réparent l’endroit, en niant l’histoire de « fantôme » évoquée par la Tata. Sauf que, soudain, et rapidement, tous perdent leur vocabulaire, puis leur langage… jusqu’à la dernière lettre qu’ils gardent en mémoire. D pour Doom ! Ce bon Victor les attaque ainsi, et les maltraite car Richards a « osé » abandonner Valeria, sa filleule, pendant un an dans le Temps. Victor veut prouver qu’il est meilleur que Reed, et retourne dans le Temps pour altérer les événements et ramener Valeria. Sauf que… ça ne fonctionne pas. Aucune des très nombreuses tentatives de Doom ne réussit, et il en vient à revenir pour s’empêcher d’agir, « libérant » ainsi les Fantastiques en tentant de maquiller ça pour une victoire. Et, en « scène post-générique », on voit Maria Hill proposer à Nick Fury Jr de rejoindre son nouveau projet… un SHIELD centré sur la gestion des surhumains !
C’est bien en soi, oui. Ryan North continue sa bonne gestion générale, avec une orientation sur la science voire même la super-science. Les Fantastiques perdent leur statut de « super-héros » pour devenir des « super-scientifiques », ce qui est confirmé par le statut de Sue, qui participe énormément aux événements et aux résolutions, et la façon de Victor de l’appeler « Dr Storm ». Et c’est cool ! Les dynamiques sont bonnes, l’ensemble est fun et prenant. Doom est lui-même bien écrit, bien mieux que chez Dan Slott.
C’est top, donc, mais quand même « peu » pour un #700. C’est un peu dommage, même si la lecture reste agréable, avec un Iban Coello vraiment bon dans son approche et sa dynamique.
Un bon numéro d’une bonne série sur une bonne approche, même si le côté anniversaire est faible. Et la « scène post-générique » ramène quelque chose que j’attendais depuis longtemps !
The Fantastic Four are finally settling into their new normal…but something very ABNORMAL is happening outside their farmhouse. Sue and Alicia get to spend some quality time together in town, but when they return, everything is not how they left it…and a very different Fantastic Four are left in their place! It’s Sue and Alicia versus the world—and the start of a special two-part story!
Creative Team
Writer : Ryan North Artist: Ivan Fiorelli Colorist: Jesus Aburtov Letterer: VC’s Joe Caramagna Designer: Carlos Lao Cover Artists: Alex Ross Variant Cover Artists: George Pérez & Edgar Delgado, Leonardo Romero, Scott Koblish & Rachelle Rosenberg Editor: Tom Brevoort Format: Ongoing Cover Price/Page Count: $3.99/28 pages
Très agréable. Ryan North maintient et intensifie son orientation pour confirmer les Fantastiques en enquêteurs du mystère et de l’étrange scientifiques, et c’est autant agréable que pertinent.
Ici, ils s’installent dans leur Fantastic Farmhouse. Sue et Johnny se forcent à essayer d’autres choses avec leurs pouvoirs, pour sortir de leurs zones de confort, puis Sue et Alicia vont faire des courses en ville. Elles découvrent cependant que plus personne ne se souvient du magasin d’électronique et de sa vendeuse après y être allé, puis Johnny lui-même oublie Reed et Ben. Sue et Alicia comprennent que le constant bouclier invisible autour les protège, ici d’une forme de vie en bois qui contrôle autrui pour s’en faire des servants. Et elle envoie ses sbires, que les autres oublient, vers elles - dont Ben et Reed.
C’est bien, oui. Ryan North occulte entièrement le super-héroïsme classique dans sa série, les Fantastiques ne sont jamais en costume… et c’est super ! Ca rappelle pleinement les débuts du titre, mais c’est aussi très pertinent avec ce qu’ils sont avant tout : des aventuriers, des explorateurs, ici du mystère. Les intrigues sont en outre souvent intelligentes, avec une bonne gestion de l’aspect scientifique.
Graphiquement, Ivan Fiorelli assure dans un style classique solide, très efficace.
De vrais bons moments sur une orientation sans esclandre, mais très agréable.
Description: Alicia, Sue and Johnny face off against Ben and Reed – as they battle for the survival of their minds themselves against an alien that can wipe their memories clean! But can they survive this brutal onslaught from their friends and lovers, the very people who know them – and their powers – better than anyone else in the universe? We’ll all find out together in this Alicia-narrated issue! Plus: A meditation on the nature of art itself! And cool fights too!
Très bon.
Ryan North achève sa micro-saga, avec ici un focus surprenant mais réussi sur un personnage trop souvent secondaire : Alicia. Tout l’épisode est sous son point de vue, avec sa voix-off mais aussi ses idées pour combattre Xargorr, le monstre extraterrestre mise en lien avec un vieil épisode du Marvel des années 50. Alicia modèle des formes projetées par Sue, et toutes deux parviennent à vaincre Xargorr en évitant les attaques de leurs proches possédés. Tout finit bien, ici grâce à Alicia.
C’est top, oui. Ryan North maîtrise extrêmement bien Alicia, qu’il rend passionnante. L’épisode est vraiment tourné vers elle, avec de très bonnes idées dans son rapport aux autres, notamment ce qu’elle vit quand ça se bagarre (elle ne voit rien, entend les sons, les mouvements). Son plan est bon, l’initiative de Sue aussi, et toutes deux ressortent très grande de cette petite intrigue, agréable et intelligente.
Graphiquement, Ivan Fiorelli ne casse pas la baraque, mais son style fluide et clair fonctionne bien.
Chaque épisode me plaît énormément, cette série est un vrai bon p’tit plaisir.
Covers by: Alex Ross, Mahmud Asrar, Taurin Clarke, Giuseppe Camuncoli.
Description: Thousands of years ago, a desperate alien race built a colossal sleeper ship – an ark – to escape their dying sun, setting a course toward a new and distant world. A single volunteer was to be awakened from stasis every hundred years to serve as their protector and caretaker, before finally training the next one. But something has gone horribly wrong. The ship’s engines have failed, and the ark is trapped in a dark void – infinite, silent and deadly – where even the light of stars can’t enter. The newest caretaker awakens to an empty ship. His predecessor’s body lies decaying against a bulkhead, beneath monstrous images of impossible beings drawn in blood. And the horrifying vision of an alien on fire hovers outside the ship, as the bang of rocky fists on the hull echoes throughout darkened hallways… Plus: A bonus page written by Jonathan Hickman - Who Are The G.O.D.S.?
Très bonne histoire de SF.
Ryan North livre un beau petit récit ici, où des extraterrestres dans un grand vaisseau de survie avec des caissons de sommeil étendu. Là, un technicien s’éveille, voit d’étranges gravures de son prédécesseur montrant les Fantastiques et comprend que le vaisseau est bloqué. D’étranges apparitions mutiques et quasi immobiles du quatuor vont pousser le technicien et d’autres à des extrémités…
C’est très bien. Ça ne révolutionne rien, le canevas est très connu et on a vu plus efficacement mis en œuvre, mais ça fonctionne. C’est agréable de poursuivre cette veine SF de la série.
Graphiquement, Leandro Fernandez propose des planches efficaces, plus sur les extraterrestres que sur les Fantastiques où il est moins concaincant.
Will you still be editing Fantastic Four once you switch to the X-Men office ? Or does the FF fall under the Avengers umbrella ?
You know, Mpercer , I will continue to edit FANTASTIC FOUR once this switchover happens. That was one of the first things that Dan Buckley made clear as we spoke—I might not have tried to keep it otherwise. But I took it as a show of respect and I really appreciated the gesture. So FF readers will be stuck with me and my approach for a while longer.
Description: Ben Grimm wakes up to find himself in an impossible situation – and facing certain doom! He – alongside the house he was sleeping in and everything in it – are in freefall through a colossal metal hole…falling all the way to the Earth’s core, where he’lll be cooked, crushed and destroyed! And as Ben tries desperately to save himself, a mysterious villain from the past is revealed! The Thing, working alone, must now save the Fantastic Four, the town – and a little dog too. At least he won’t die alone…
Définitivement une approche « anodine », sans ambition extraordinaire, mais définitivement sympathique, notamment sur cet épisode.
Ryan North se concentre ici sur Ben, qui refuse qu’un p’tit chien s’installe avec eux. Alicia se demande si ça ne vient pas du fait que Ben se ferme à tous ceux qui ne sont pas de son cercle depuis la disparition des enfants, par chagrin. Cependant, Ben se réveille soudain seul, avec le chien… dans une illusion, où la maison ne cesse de tomber. Il parvient à en sortir en réfléchissant, en « démontant » l’illusion et confronte alors Miracle Man, venu voler des inventions de Reed (mais il ne trouve rien). Ben bat Miracle Man physiquement, les autres se réveillent et Ben décide de garder le chien… la petite Princess Masters-Grimm !
C’est mignon. J’aime bien cette orientation « anodine » de la série, où aucune saga ne vise la fin du monde, mais où les personnages sont bien creusés, avec beaucoup d’éléments scientifiques pertinents et bien amenés. Là, il est agréable de suivre Ben ainsi, notamment un Ben qui « pense » et réfléchit, avec son expérience de pilote. Bon, c’est un peu bavard, mais c’est chou.
Graphiquement, Iban Coello livre de bonnes planches, avec notamment un Ben très bien croqué. Top.
What happens when a parallel world starts out different from our own but, through random chance and development, begins to resemble our Earth more and more closely? And what happens when those two universes begin to merge not just in style, but literally? It’s a fascinating scientific question that the Fantastic Four will have to consider as they swap places with their counterparts in this other world and find themselves battling for survival in the universe where everyone is a dinosaur, and not anthropomorphic ones, but literal full-scale dinosaurs with all their super-powers, wearing amazing super-hero costumes! Can Sue Storm defeat Brachiosaurus Iron Man? Can the Human Torch take down Lambeosaurus Captain Marvel, her head frill mimicking her human counterpart’s spiked hair? Can Reed Richards ever stop Quetzalcoatlus Black Widow, the deadly assassin of the skies? Beyond the dinosaurs and chaos and two universes merging, this issue also features emotional and heartfelt reunions with some missing members of the Fantastic Four family! So: Dinosaurs and catharsis, together at last. Plus: Sue Storm’s doctorate is finally revealed!
Rated T+
Très sympathique, car c’est du délire fait sérieusement.
Ryan North enchaîne ainsi intelligemment, avec Ben qui mène les Fantastiques vers un ancien de Yancy Street, qui en est parti et a vu dans la nature un phénomène étrange. Le groupe est happé par un vortex et arrive… dans un autre univers, dominé par les dinosaures ! Ils sont interpellés par des Avengers dinosaures, ça se bagarre un peu mais Reed trouve à créer un traducteur. Ils échangent et collaborent avec Iron Dinosaur, qui explique le mode de vie mais précise aussi que « leurs » Fantastiques sont sur la Terre Marvel (et on voit que ça se passe moins bien). Les enfants dinosaures des Fantastiques locaux sont là, échangent avec les « nôtres » à qui ça fait du bien. Ils veulent repartir, mais… Dr Doom dinosaure attaque !
C’est cool, oui. C’est cool, parce que Ryan North prend la chose sérieusement : il n’en fait pas un délire neuneu, qui ne tiendrait que sur son concept. Il en fait un truc sympa’, car il donne des détails sur cet autre monde, s’implique dans la description, forme des concepts, explique. C’est bien, c’est intelligent, c’est agréable de ne pas être pris pour un con. Il amène quelques éléments, notamment un subplot sur Franklin et « un gros secret » à annoncer. Le final est sympathique, et efficace.
Graphiquement, Iban Coello loupe complètement Ben au début, avec une tête sans cou ; déplaisant. Il se rattrape en s’amusant sur les dinosaures, avec un style efficace et solide.
Two universes, human and dinosaur, are colliding - and if one universe isn’t sacrificed, then both will be destroyed! And making matters worse, an incursion point between universes has swapped the dinosaur and human versions of the Fantastic Four! But there is another incursion point elsewhere…in Latveria. And Doctor Doom has plans of his own - after teaming up with the only person in the universe he can trust…himself! The FF and the Avengers are brought to their knees, and only the Brothers Grimm can save the day! Plus: The dinosaur Fantastic Four versus the Avengers!
Rated T+