FIEVEL AU FAR WEST (Phil Nibbelink et Simon West)

Animation/comédie/western
Long métrage américain
Réalisé par Phil Nibbelink et Simon West
Scénarisé par Flint Dille d’après une histoire de Charles Swenson
Avec les voix V.O. de Phillip Glasser, John Cleese, Dom de Luise, Amy Irving, Jon Lovitz, James Stewart…
Titre original : An American Tail: Fievel Goes West
Année de production : 1991

Sorti en 1986, Fievel et le Nouveau Monde, réalisé par Don Bluth (Brisby et le secret de NIMH), est le premier long métrage d’animation produit par Steven Spielberg. L’histoire parlait d’immigration en prenant le point de vue d’animaux (une famille de souris juives quittant la Russie pour les Etats-Unis) évoluant dans un monde parallèle à celui des humains, à la Bernard et Bianca. Le succès fut au rendez-vous et une suite mise en chantier en 1988. Il était alors prévu que Don Bluth rempile à la réalisation après avoir terminé Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles.

Mais suite à ce qu’on peut communément appeler des « différences créatives » (comprenant des désaccords sur le budget), Don Bluth a préféré quitter le projet pour travailler sur une idée qu’il avait depuis plusieurs années et qui est devenue le long métrage Charlie. Pour concrétiser Fievel au Far West, Steven Spielberg a alors engagé deux réalisateurs débutants, Phil Nibbelink (ancien animateur chez Disney) et Simon Wells (storyboarder qui a ensuite signé Balto Chien Loup et Le Prince d’Egypte). Les deux hommes ont donc travaillé en duo pour poursuivre l’histoire de la famille Souriskewitz, l’exploration du rêve américain passant ainsi par l’étape de la conquête de l’Ouest.

Les souris du quartier de New York où se sont installés les Souriskewitz sont obligées de s’enfuir à cause d’une attaque de chats. Dans les égouts, ils croisent la route d’une souris habillée en cow-boy et qui vend des billets pour l’Ouest. Attirés par ce possible nouveau départ, les Souriskewitz suivent le mouvement et se lancent dans un voyage mouvementé, sans se rendre compte qu’il s’agit là d’un piège tendu par le maléfique matou Cat R. Waul (Chat R. Ton en V.F.)…

Fievel au Far West n’a pas connu le même succès que le précédent opus, les critiques furent plus mitigées et même Spielberg n’a pas été totalement convaincu par le résultat final. Et pourtant, malgré quelques facilités (Fievel est séparé de sa famille pendant une partie du film…encore), je le trouve toujours aussi divertissant. Car j’apprécie le ton plus léger, les péripéties cartoonesques (souvent provoquées par Tiger, le sympathique chat balourd), les bonnes idées de gags (comme l’amusante séquence qui reprend le thème de Rawhide chanté par les Blues Brothers) et la réalisation pleine d’énergie et de jolis mouvements de caméra.

Le casting vocal est également excellent, aussi bien en V.F. qu’en V.O.. Et ce fut une belle initiative que d’avoir confié la voix du shérif vieillissant Willie Blurp à James Stewart (Spielberg s’était d’ailleurs déplacé pour assister à l’enregistrement de ses dialogues), dont le dernier rôle dans un western au cinéma remontait au Dernier des Géants en 1976. Fievel au Far West fut d’ailleurs le dernier film du vétéran hollywoodien qui nous a quittés en 1997 à l’âge de 89 ans.

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Rollin’, rollin’, rollin’

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J’ai des flashs de souvenirs du film. Il y a un voyage dans une nacelle minuscule en dessous d’une diligence humaine, non ?

Sous le train, en fait !

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Merci !

Couverture du #1 de l’adaptation en comic-book chez Marvel (par D.G. Chichester et George Wildman) :

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Rich Kelly :